Connaissez-vous la Mongolie ?

Je m’appelle Odval. Je suis mongole. Je suis née à côté de la petite ville de Tariat, à 650 kms à l’ouest d’Oulan-Bator. La Mongolie est un pays très vaste, de plus de 1.5 million de km2. Pour vous, français, cela représente à peu près trois fois votre pays. Dans cet espace vivent à peine trois millions de mongols, dont plus de la moitié se concentrent dans la capitale. Autant dire que le pays est une immense steppe quasiment déserte.

Tariat est un bourg plutôt qu’une ville. Il y a à peine 5000 habitants. Quant à moi, je viens d’une famille de nomades. Nous vivons de nos troupeaux et de ce qu’ils produisent : laine, lait, peaux, viande pour l’essentiel.

Nous nous déplaçons régulièrement, déménageant nos yourtes pour nous installer à des dizaines de kilomètres. Ce sont nos chevaux qui portent nos biens, tentes, armatures, meubles, vaisselle, linge, couvertures, poêles, bois, nourriture.

Depuis toute petite, j’ai appris à vivre dans cet environnement. J’y suis habituée et pour rien au monde je ne voudrais aller habiter dans une maison en ville.

J’adore ma liberté, pouvoir prendre mon cheval et partir dans les vallons qui entourent notre campement. On se retrouve très vite seul.

Mon cheval est de couleur grise. C’est d’ailleurs comme cela que je le désigne : Gris. C’est un mâle. Les chevaux mongols sont petits, mais robustes et endurants. Ils peuvent parcourir de longues distances, même au galop. Ce sont eux qui tirent nos yourtes lorsque nous déplaçons notre campement. Ils sont attelés à de lourdes charrettes. Nous utilisons ces charrettes aussi pour ramener du bois.

Il y a longtemps, je devais avoir 7 ou 8 ans, j’étais partie me promener avec Gris. Je chevauchais depuis deux bonnes heures quand j’ai eu envie de faire pipi. J’ai arrêté mon cheval, j’ai mis pied à terre et je me suis accroupie. Chez nous c’est très naturel. Il n’est pas nécessaire de chercher un endroit où se cacher. L’immensité des espaces vous garantit l’intimité de la solitude. Vous êtes à la vue de tous, mais en même temps, s’il n’y a personne à l’horizon, vous êtes certain de ne pas pouvoir être dérangé avant plusieurs dizaines de minutes. Par ailleurs, il est difficile de discerner votre activité à plusieurs lieues de distance.

Pendant que je faisais pipi, mon cheval était libre. Il n’y a rien à quoi l’attacher et nous avons coutume de laisser le cheval brouter à sa guise. Il nous suffit de l’appeler pour qu’il revienne vers nous.

Mais cette fois, au lieu de s’éloigner, Gris s’est approché de moi, par derrière. Je percevais sa présence sans le voir. J’avais presque fini et je m’apprêtais à me relever quand j’ai senti ses naseaux sur mes fesses. Par réflexe, je me suis projetée vers l’avant en prenant appui sur mes mains. Le cheval se contenta d’allonger son encolure et me donna un grand coup de langue sur le derrière. J’ai été déséquilibrée. Pour me stabiliser, je me suis posée sur mes genoux. Gris s’est mis à me lécher le sexe consciencieusement, passant sa langue partout.

J’ai trouvé cela délicieux et je me suis laissée faire. Cela a duré plusieurs minutes où j’ai offert ma fente vierge aux caresses linguales.

Puis, j’ai remonté ma culotte, laissé ma robe retomber sur mes jambes et je me suis remise en selle. La chevauchée qui a suivi continuait à me stimuler l’entre-jambe. C’était la première fois de ma vie que j’éprouvais un plaisir sexuel.

Par la suite, j’ai souvent renouvelé cette expérience. Je n’y voyais aucun mal. Pourtant, instinctivement, je savais que je ne devais pas en parler. Et je ne le faisais qu’en étant sure d’être totalement isolée.

Plus tard, à l’âge de 12 ans environ, j’ai remarqué que Gris n’était pas insensible non plus. C’était visible.

Dans notre famille, nous sommes confrontés en permanence à la vie de nos bêtes. En particulier, nous les voyons s’accoupler. Je savais la différence entre un étalon et une jument et j’avais déjà vu mon propre cheval en érection. J’ai donc pu constater qu’il me percevait comme une femelle. J’en étais troublée.

Il faut dire que le sexe d’un cheval est impressionnant. Même si nos chevaux sont moins grands que les pur-sang arabes, leur verge une fois déployée est de la taille d’un bras. Le cheval mongol ne mesurant pas plus de 1m30 au garrot, le bout de son sexe toucherait presque le sol s’il pendait à la verticale sous le poitrail.

J’étais fascinée par ce membre. D’une part par sa taille, mais aussi par sa vigueur. J’avais eu l’occasion d’assister à des saillies. Ce qui me perturbait, c’était de voir disparaître la totalité de cette colonne de chair à l’intérieur de la jument. Et puis il y avait la puissance des mouvements de la croupe. La femelle, comparativement, semblait indifférente, laissant le mâle la couvrir sans bouger, immobile sur ses quatre pattes. Elle supportait le poids de l’étalon sur son dos, mais elle avait l’habitude de telles charges. Le spectacle était mystérieux et fascinant à la fois.

Lors de mes pauses pipi, après avoir laissé Gris me nettoyer avec sa langue, j’avais pris l’habitude de me retourner pour regarder son sexe raide, dodelinant sous son ventre. Il m’arrivait de le toucher aussi bien sûr. Je me tenais près du flanc, penchée en avant, la tête sous le poitrail. J’aimais l’empoigner pour éprouver la dureté de la chair, remplir ma paume sans pouvoir faire le tour de ce formidable cylindre.

Souvent, je me frottais entre les jambes avec l’embout. Le contact était excitant, doux et dur à la fois. Petit à petit, j’ai appris à me donner du plaisir de cette façon. Je fermais les yeux et j’imaginais Gris s’enfoncer en moi, comme je le regardais faire avec les juments qu’on lui donnait à ensemencer.

L’envie de recevoir un sexe en moi s’est installé dans mon esprit. Je me frottais de plus en plus vigoureusement, pressant ma vulve avec le gland. J’avais bien conscience de l’apparente impossibilité de pouvoir assouvir mon fantasme, mais rien n’y faisait, je persistais à vouloir percer mon hymen et faire entrer ce pénis. Dans mon idée, il fallait en passer par là pour pouvoir un jour me faire saillir à mon tour. J’étais certaine que le plaisir qu’on pouvait en retirer était sans commune mesure avec celui que j’avais en me caressant.

Je m’escrimais, tirant sur mes lèvres, poussant avec le nœud sur l’entrée. Gris se laissait faire docilement. Il restait longtemps en érection. Peut-être que mes manipulations contribuaient à le stimuler.

J’ai finalement compris que je n’arriverais pas à grand chose sans une décision lourde de conséquence : j’ai décidé de me déflorer avec mes doigts. Ce fut douloureux, mais en matière de sexe, la différence entre douleur et plaisir est cérébralement ténue, voire inexistante. D’ailleurs, cette première fois s’accompagna de multiples manipulations et frottements avec ma hampe préférée, ce qui eut l’avantage de nettement réduire la souffrance.

Par la suite, je me suis évertuée à élargir l’entrée, avec mes doigts mais aussi avec toutes sortes d’ustensiles appropriés et surtout de carottes, qui est un des seuls légumes qu’on trouve en Mongolie. Je faisais aussi régulièrement des essais avec ma trique de prédilection. Je progressais, c’était indéniable, mais le chemin jusqu’au succès était encore long.

Je me demandais aussi comment j’allais pouvoir supporter le poids de Gris sur mon dos. Je n’avais certainement pas la résistance d’une jument.

Un jour que j’étais partie chercher du bois avec l’attelage, je me suis arrêtée au beau milieu de la steppe, dans un espace grandiose, avec de l’herbe rase à perte de vue à 360 degrés. J’ai dételé mon cheval et j’ai redressé la charrette sur ses béquilles pour la maintenir à l’horizontale. Je me suis penchée en avant, jambes raides et écartées, la culotte aux chevilles et la robe troussée jusqu’à la taille et j’ai laissé Gris me faire minette. En tournant mon regard vers l’arrière, j’ai vu que son sexe s’était déployé. Je me suis déplacée vers la charrette et je me suis appuyée à son tablier. Je comptais bien que Gris allait me rejoindre pour continuer son lustrage.

J’ai senti ses naseaux frotter ma raie. Gris s’est mis à hennir et à taper du sabot sur le sol. Puis, soudainement il s’est dressé et il a posé ses antérieures sur la charrette. Il me dominait. J’avais son poitrail juste au dessus de mon dos. Sa croupe était derrière moi et son sexe battait l’air tout près de mes cuisses. J’ai baissé la tête à hauteur de mon ventre et je l’ai orientée vers l’arrière pour situer le membre que je convoitais. J’ai réussi à en attraper l’extrémité et à la malaxer pour accentuer sa rigidité.

En fléchissant légèrement les cuisses pour m’ouvrir un peu plus, j’ai fait une première tentative pour me faire pénétrer. J’ai surtout réussi à amener le gland sur ma vulve. Gris a commencé à donner des petits coups de rein, comme pour tâter le terrain. Mais il devait sentir une trop forte résistance et il stoppa ses essais. Il se dégagea. J’étais déçue bien sûr, mais en même temps j’étais très heureuse d’avoir trouvé comment procéder pour ne pas avoir à porter la moitié de ses 300 kgs sur mon dos.

Dans les temps qui ont suivi, je me suis très souvent portée volontaire pour aller chercher du bois. À chaque fois je m’améliorais, tenant la position de plus en plus longtemps, maintenant le bout sur mon orifice. Gris lui aussi faisait des progrès. Il s’habituait à notre manège, comme s’il voulait lui aussi assouvir un rêve. Il n’abandonnait plus aussi rapidement et faisait visiblement des efforts en poussant pour rentrer. Je sentais que ce qui avait semblé si irréaliste au début ne l’était déjà plus, et que nous allions réussir, tôt ou tard.

J’aimais aussi beaucoup faire cela à l’air libre, sans gêne. Le risque était minime parce que je pouvais me dégager facilement et prendre une attitude normale au cas où on nous aurait surpris. Je n’avais pas pensé que Gris ne serait probablement pas en mesure de faire disparaître sa formidable érection aussi rapidement.

Je prenais tellement de plaisir, malgré ma frustration de ne pas pouvoir être pénétrée, que je cherchais le contact avec Gris. Je voulais sentir son poil sur mon dos. Je me troussais plus largement que nécessaire, juste pour que sa robe touche ma peau nue. Gris aussi cherchait mon corps. Il passait son chanfrein sur mon cou et sa langue sur mes oreilles. Je sentais son souffle sur ma nuque.

Et puis, le grand jour arriva. J’étais solidement campée sur mes appuis, jambes écartées, bras tendus, les mains plaquées aux montants de la charrette, attendant que Gris me monte. Il s’est avancé vers mes fesses, s’est cabré et m’a couverte de toute sa longueur avec ses sabots antérieurs posés sur le bois. Sans que je l’aide, il a cherché mon ouverture. Son sexe sondait entre mes cuisses. Il a fini par se trouver juste en face.

Par réflexe, Gris a donné un puissant coup vers l’avant. Mon vagin s’est ouvert sous l’impact et le phallus m’a investie d’un coup. Pour la première fois de ma vie, j’étais pénétrée. Formidablement, colossalement investie. La douleur fut à la mesure de la perforation. J’ai crié sans pouvoir me retenir. Cela n’avait pas d’importance puisque personne ne pouvait m’entendre.

Gris ne s’est pas soucié de ma douleur. Il a continué ses assauts, sans ménagement, me forçant comme s’il prenait une jument. Je me tenais comme je pouvais à la charrette. Les coups étaient violents, de plus en plus profonds. Je m’ouvrais malgré moi à chaque nouvelle poussée et je criais. Je subissais le frottement quand le cheval reprenait de l’élan. Il continua à aller et venir dans mon fourreau à plusieurs reprises, me faisant gémir sans contrôle, jusqu’à sa libération.

Je ne m’y attendais pas. Je reçu soudain un flot de semence qui gicla au fond de mon trou, ressortant par les côtés tellement le jet était puissant.

Je ne savais pas ce qu’était une éjaculation. J’avais vu des saillies, mais tout se faisait à l’intérieur et restait invisible. Je n’avais aucune idée de ce qui se passait en dedans. J’avais bien vu le membre ressortir avec ce qui semblait du jus qui s’égouttait. Mais je ne savais pas que ça giclait, que le vagin en était inondé. Cette découverte m’a bouleversée. J’ai adoré cette sensation d’être arrosée puissamment. Peut-être est-ce instinctif chez la femelle.

Gris s’est reculé et m’a laissée vide. Pleine de liqueur, mais vide de chair.

Mes jambes m’ont lâchée. Je suis tombée à genoux dans l’herbe, mains au sol. Mon cœur battait à toute allure. J’étais essoufflée, mes cuisses et mes bras tremblaient. En me penchant, j’ai regardé mon sexe duquel un liquide rosé s’écoulait. C’était un mélange de sperme et de sang. Les chairs étaient violacées et boursouflées. J’ai placé ma main entre mes cuisses. Les lèvres étaient cuisantes. J’ai mouillé mes doigts avec ma salive et j’ai commencé à frotter le tour de ma vulve. J’ai continué à lubrifier mon index en l’enduisant de ce qui sortait de mon vagin. Mes caresses se sont progressivement intensifiées. Je passais de mon trou que je pénétrais de plus en plus profondément et de plus en plus largement à mon bouton que je pressais de plus en plus fort et de plus en plus vite. J’imaginais la bite du cheval qui me transperçait. J’ai tourné mon regard vers Gris qui s’était mis à brouter. Son sexe se rétractait déjà. J’ai fermé les yeux et je l’ai imaginé au dessus de moi, en moi tout entier, m’ensemençant, m’inséminant. Et j’ai joui, avec une longue plainte qui n’en finissait pas.

J’ai regardé autour de moi. La steppe était déserte et silencieuse. J’ai repris mon souffle. Quand je me suis sentie assez forte, je me suis relevée. J’ai remonté ma culotte, emprisonnant le foutre qui me souillait. J’étais contente d’être encore pleine de ce jus que je venais de découvrir.

J’avais du mal à marcher. J’ai attelé la charrette et je suis montée en selle. Le contact du cuir sur ma peau était pénible tellement j’étais sensible de l’entre-jambe.

À petit trot, je suis revenue au campement. Ce n’est qu’en arrivant que je me suis aperçue que j’avais oublié de ramener du bois. On m’en fit le reproche mais je promis d’y retourner le lendemain.

Par la suite, j’ai pris l’habitude de me faire saillir par mon cheval. La douleur s’est progressivement estompée pour ne laisser place qu’au plaisir, de plus en plus fort. Depuis que j’avais expérimenté l’éjaculation, j’en raffolais. J’attendais ce moment avec beaucoup de désir. J’ai appris à reconnaître les prémisses de l’explosion, quand la sève monte à la manière de la lave qui fait son chemin jusqu’au cratère couronnant le volcan. À cet instant, le cheval s’immobilise, la queue donne l’estocade puis palpite en vous pendant que les bourses se déversent. L’animal donne encore quelques secousses pour bien décharger jusqu’à s’assécher les testicules. C’est l’apogée.

Le rituel était bien établi. Une longue chevauchée jusqu’à atteindre une plaine bien dégagée, suffisamment éloignée du campement. Pendant cette phase mon désir s’amplifiait. Quand j’estimais que nous étions suffisamment isolés, je mettais pied à terre. Je libérais Gris qui hennissait. Il savait pourquoi nous faisions halte. Je stabilisais la charrette et je me mettais en place. Le cheval venait derrière moi et me prenait, toujours avec la même ardeur, jusqu’au bouquet final. Puis, nous repartions dans l’autre sens, ramassant le bois promis sur notre chemin du retour.

Puis, j’ai eu envie que Gris me prenne comme une vraie jument. Je voulais sentir son poids sur mes épaules. J’avais aussi remarqué qu’il enserrait sa femelle avec ses antérieures. J’ai pensé que sa prise serait plus puissante et sa pénétration plus profonde.

Cette fois là, nous sommes partis sans charrette.

Nous avons avancé au trot pendant plus d’une heure. Je ne voulais pas faire galoper Gris pour le fatiguer le moins possible. Je savais qu’il serait plus frais que d’ordinaire parce qu’il n’avait pas eu à tirer l’attelage.

Quand j’ai estimé que nous étions suffisamment loin de toute civilisation, j’ai mis pied à terre. Je ne savais pas si l’absence de la charrette avait eu une incidence sur Gris. Peut-être n’était-il pas disposé à me saillir puisqu’il n’était pas attelé. Je me suis approchée de lui et, en passant la tête sous son poitrail, je lui ai massé le fourreau jusqu’à ce que je sente son sexe durcir. Il est sorti de sa gangue et a commencé à s’allonger. Je l’ai masturbé doucement à deux mains pour affermir la rigidité naissante.

Je me suis placée devant lui, toute nue. Je prenais un risque en me dénudant totalement mais j’avais vraiment envie de le sentir sur tout mon corps. Je me suis courbée et j’ai écarté mes fesses. J’étais déjà trempée. Gris a approché ses naseaux de ma raie et s’est mis à me lécher toute la fente, de mon clitoris à mon anus. Sa longue langue pénétrait loin dans mon vagin tellement j’étais offerte.

Le moment est venu où il a voulu me monter. J’étais très anxieuse parce que je ne savais pas si je pourrais supporter son poids. Il a piétiné sur place pour se placer au bon endroit, puis il s’est dressé, amenant ses antérieures sur mon dos. J’ai senti ses sabots au niveau de mes omoplates. Il a laissé glisser ses pattes le long de mes hanches jusqu’à ce que son poitrail repose tout entier sur ma colonne. La charge était phénoménale. J’eus un profond soupir, comme si mes poumons se vidaient. Je dus m’arc-bouter sur mes cuisses, avec les mains posées sur mes genoux. Mes bras entouraient les pattes du cheval qui enserraient ma taille. Je tâchais de garder mes jambes tendues pour ne pas m’affaisser. Je me suis agrippée aux jarrets pour ne pas basculer au moment du premier impact.

Gris chercha l’entrée. Son sexe pointait vers ma vulve. Le membre dodelinait, effleurant l’intérieur de mes cuisses. Je me cambrais pour m’offrir au mieux, orientant mon trou vers le mandrin.

Après plusieurs tentatives infructueuses, Gris arriva à placer son gland pile dans l’axe. Il le sentit, d’instinct. Il poussa d’un coup pour entrer en moi, écrasant mes flancs avec ses pattes. Il me pénétra comme jamais il ne l’avait fait jusque là. Parce qu’il me maintenait, la force de son coup de rein fut décuplée. Il s’enfonça très loin, forçant mes chairs à s’étirer sous la puissance de l’assaut. Il repoussa mon utérus au fond de mes entrailles. Je le sentais me remplir totalement. J’avais un bras tout entier dans le vagin, avec un poing qui buttait au bout de ma matrice.

J’eus un cri démentiel, qui dû s’entendre de très loin. Mais je ne fis pas un geste pour me dégager. Au contraire, j’attendais la suite, les percussions qui allaient inévitablement succéder. Le cheval m’étreignait et me prenait de toute sa force. Moi, je le recevais de toute mon âme. Je voulais qu’il me possède, qu’il me féconde. Et il était en train de me combler au-delà de tout ce que j’avais souhaité.

Gris me tenait entre ses sabots. Je savais que j’aurais ses marques dans ma chair, au niveau de mes hanches parce qu’il comprimait mes flancs pour assurer sa prise, et puis sur mon dos parce qu’il l’avait piétiné au moment où il m’avait chevauchée. Grâce à cet appui, il pouvait mettre toute son énergie pour me baiser à fond, comme il l’aurait fait avec une vraie jument.

Son mouvement n’était pas un va-et-vient. Il avait un temps d’arrêt pour prendre son élan avant de lancer sa croupe en avant. La sensation était irrésistible. Une douleur intolérable mais source d’un plaisir irrépressible. Et puis il reprenait : une pause suivie d’un formidable impact. Je hurlais à chaque poussée, tellement la pénétration qui en résultait était profonde.

D’un côté, je voulais le sentir éjaculer. De l’autre, je voulais que les coups continuent, qu’il me ramone mon trou avec toute la longueur de son sexe, en force, en profondeur. Je voulais être extensible pour lui permettre de rentrer encore plus loin. J’aurais voulu sentir ses couilles buter sur mon cul, bien que cela aurait semblé tellement improbable.

Et il me défonçait, sans retenue.

Malgré cette violence, Gris était câlin. Il posait sa tête sur mon épaule, frottant sa joue sur la mienne. La douceur de son poil sur mon visage, la brutalité de ses perforations, j’adorais cela.

Cette saillie dura plus longtemps que d’habitude, comme si Gris savourait, comme moi, de me prendre totalement. C’est un peu comme s’il faisait durer le plaisir, se retenant de se vider, de m’ensemencer.

Je résistais. Mes jambes résistaient. Mon dos résistait. Mon ventre résistait. Régulièrement la pression dans mon vagin s’atténuait et je savais que le coup suivant se préparait. Cela arrivait à chaque fois que le cheval stoppait sa poussée pour concentrer son énergie et donner une nouvelle impulsion. La percussion était destinée à propulser le membre le plus loin possible, plus profondément à chaque fois. Malgré les chocs, nos joues restaient soudées l’une à l’autre. Gris soufflait dans mon cou. Et moi, je gémissais de plaisir et de souffrance.

Je sentais le pieu dans mon ventre qui se rétractait légèrement avant de se gorger à nouveau de sang pour m’empaler jusqu’à la garde. Le mouvement recommençait inexorablement, comme s’il ne devait jamais cesser. Mon vagin était un cylindre dans lequel un piston se mouvait, animé par une énergie fantastique, surhumaine. Je m’ouvrais à la limite du déchirement, j’absorbais cette queue monstrueuse jusqu’au tréfonds de mon sexe.

Gris prit son élan avant de plonger encore plus loin, cette fois pour inonder ma matrice de sa crème. Le geyser gicla en plein sur mon utérus et déclencha mon orgasme. Mon vagin se contracta spasmodiquement sur la verge qui continuait à me perforer et à m’imprégner. Je râlais de jouissance sans discontinuer, tout le temps que Gris se vidait en moi.

Une fois assouvi, il voulut se retirer. Il prit appui sur ses pattes arrières, desserra son étau autour de ma taille, posa ses sabots sur mon dos pour se donner un appui et recula d’un pas pour se dégager.

Son sexe sortit de mon vagin, expulsant un flot de liqueur.

Je me suis assise, lentement. Je n’avais plus assez de force pour rester debout. En plus, j’avais mal partout. Mes hanches étaient marquées par l’étreinte. Mon dos devait aussi porter les stigmates du piétinement. Et surtout, mon sexe était enflé, violacé, dégoulinant. Bien qu’il soit terriblement meurtri après ce qu’il venait de subir, je me suis mise à le caresser. Je voulais encore jouir. Je voulais aussi goûter le nectar que Gris venait de m’inoculer.

Mon vagin était tellement distendu que je parvins sans peine à mettre ma main toute entière à l’intérieur. Je voulais récupérer la semence la plus profondément enfouie pour m’en repaître. Je procédais à un véritable curetage vaginal.

Je me suis masturbée, les fesses dans l’herbe, à côté de mon cheval qui se désintéressait de moi et qui s’était mis à brouter. J’ai pris un plaisir inouï à me branler en me remémorant cette saillie inoubliable.

Puis, je me suis rhabillée, remise en selle et nous sommes rentrés au campement.