J’ai besoin de me confier, mais je n’ai personne à qui parler. Écrire me semble être le meilleur compromis.

Tout cela est tellement incroyable. Je vais devoir trouver les mots pour me faire comprendre. Je ne sais pas si je vais y parvenir.

Mais prenons les choses dans l’ordre.

Je m’appelle Marie. J’ai une petite quarantaine d’années. Je suis divorcée depuis trois ans déjà. L’histoire que je vais vous raconter a commencé il y a un an. Une petite année, mais qui a bouleversé ma vie.

Je me suis inscrite sur un site de rencontre. Je n’aime pas le célibat. Je n’aime pas non plus multiplier les aventures. En m’inscrivant sur ce site, je comptais faire la connaissance d’un gentleman. Pas d’un prince charmant : à mon âge on n’y croit plus. Mais je rêvais d’un homme élégant, grand, brun, bien bâti, pas de ventre, pas de calvitie, pas de barbe. Une bonne situation. Et divorcé comme moi, sans charge parentale, ayant digéré son passé. Quelqu’un aimant les voyages, les sorties, la culture, la lecture, les spectacles. Bref, je rêvais.

Trouver l’âme sœur sur internet n’est pas une mince affaire. Un peu comme dans l’immobilier, il faut se faire au vocabulaire et apprendre à décrypter les annonces. Je vous passerai mes innombrables échecs pour ne vous relater que la relation qui m’a conduite où j’en suis aujourd’hui.

Mon correspondant avait pour pseudonyme « l’étalon ». C’est lui qui m’a contacté. D’ailleurs, ce sont toujours les hommes qui contactent les femmes : les ordinateurs n’ont rien révolutionné de ce point de vue.

Ce nom n’était vraiment pas fait pour me séduire. Mais je mettais un point d’honneur à répondre à tout le monde, par courtoisie. Très souvent l’échange s’arrêtait, ma réponse ne donnant que peu de prise à une relance. Mais cette fois, l’étalon répondit à ma réponse et le dialogue commença. Je fis assez vite abstraction de ce pseudonyme bien trop présomptueux à mon goût.

Notre correspondance progressait à petits pas, au rythme d’un message quasi quotidien, sans plus. Mon interlocuteur était divorcé et sans enfant à charge, tout comme moi. Il ne me parlait pas de son ex femme, ce qui était bon signe.
Comme je suis assez réservée, c’est surtout lui qui me posait des questions, notamment sur mon physique. Moi, je n’osais pas. Après quelques semaines, je n’avais encore aucune idée de ce à quoi il ressemblait alors que lui connaissait tout de mes mensurations. Il avait une façon péremptoire de me questionner et ça ne me déplaisait pas.

Je lui ai quand même demandé s’il avait des loisirs, s’il aimait sortir et il m’a dit qu’il vivait à la campagne. Pour ce qui est des atomes crochus, il fallait s’orienter vers la nature plutôt que vers la culture.

Petit à petit, j’ai pris l’habitude de lire ses messages presque quotidiennement et de consacrer un peu de mon temps libre à concocter mes réponses. Il est arrivé qu’il ne m’écrive pas de tout un week-end et j’en étais inquiète. J’avais peur de ne plus avoir de nouvelles sans préavis. C’est fréquent sur internet.

Assez vite, nous avons convenu d’un rendez-vous, dans un café, à mi-chemin entre chez lui et chez moi, en terrain neutre en quelque sorte.

Tout en sirotant nos consommations, nous avons continué à faire connaissance, mais à un rythme plus soutenu. Un dialogue est plus dynamique qu’un échange épistolaire. De plus, il n’y avait quasiment pas de temps morts. Il posait les questions et je répondais. En particulier, il m’a demandé si j’aimais les animaux. Je lui ai répondu que j’étais une pure citadine et que je n’avais jamais eu aucun animal de compagnie. Il m’a appris qu’il avait un cheval nommé Pégase. J’étais surprise parce qu’un cheval demande beaucoup d’attention. Il faut le faire courir, il faut le nourrir quotidiennement. Il m’a confirmé que s’occuper de Pégase était un travail à plein temps.

À un moment, il m’a demandé si j’avais des fantasmes. J’étais très gênée par sa question. J’en ai, bien entendu, comme tout le monde j’imagine. Mais c’est vraiment délicat de se livrer dans ce domaine, surtout à quelqu’un qu’on connaît si peu. Il m’a expliqué que c’était justement à ce moment, au début d’une relation, qu’il fallait aborder ce sujet. Car si on ne le fait pas très vite, il devient de plus en plus difficile et risqué de le faire par la suite. Les vieux couples ne peuvent pas sortir de leur routine, sous peine de tout casser. Je me suis souvenue de la distance qui s’était créée à ce sujet avec mon ex. Et sans doute que Robert avait raison. Chacun avait fini par vivre dans ses propres rêves, sans oser les partager.

Mais même si j’étais d’accord, j’ai été très réticente à me livrer. Cependant, à coup de petites questions, il est en quelque sorte arrivé à me tirer les vers du nez sans que je m’en aperçoive. Ce n’est qu’en y réfléchissant après coup que je m’en suis rendu compte.

Il a commencé par me dire qu’à son avis les hommes et les femmes étaient soit dominateurs, soit soumis. Il m’a alors demandé dans quelle catégorie je me classais. J’ai réfléchi, d’une part pour savoir si j’allais répondre et d’autre part pour me déterminer. Je lui ai expliqué que je ne me voyais pas donner des directives. J’aime mieux qu’on ait de l’initiative pour moi, qu’on me propose, et même qu’on me guide. Il en a déduit que puisque je n’étais pas dominatrice, je devais être soumise.

Ensuite, il a détaillé ce qu’était une personne soumise de son point de vue. Il a tout d’abord écarté le bourreau qui agit au détriment de la victime. Il ne voulait considérer qu’une domination et une soumission mutuellement consenties. Ensuite, il a distingué la soumission physique de la soumission morale. Dans le cas de la soumission physique, c’est le dominant qui est actif alors que pour la soumission morale, le dominant convainc le dominé de faire quelque chose. Il m’a dit que de son point de vue, la torture ou le viol sont de la soumission physique alors que l’exhibitionnisme est de la soumission morale.

Je lui ai fait remarquer que le viol ne me semblait pas appartenir aux pratiques mutuellement consenties. Il l’a admis mais il a tout de même remarqué que certaines femmes pouvaient avoir ce fantasme. Il m’a ensuite demandé dans quelle catégorie j’aurais rangé l’inceste, la pédophilie ou la zoophilie. Je lui ai répondu qu’à mon avis les trois sont plutôt de l’ordre de la soumission physique et même d’une soumission non consentie. À partir d’exemples de la littérature libertine, il m’a fait admettre que le problème était moins simple qu’il n’y paraissait, même si en première approche il était d’accord avec moi.

Notamment, concernant la zoophilie, il estimait que c’était un fantasme assez courant chez les femmes. L’acte zoophile pour une femme représentait d’après lui le summum de la soumission parce que d’une part la femelle s’offrait au mâle et d’autre part, le mâle prenait la femelle sans égard. Ses explications m’ont laissée songeuse. En tout cas, le sujet était glissant et nous en sommes restés là.

Cette première rencontre s’est si bien passée que Robert m’a invitée à venir déjeuner chez lui le week-end suivant et que j’ai accepté. Il tenait à me montrer son petit domaine, selon sa propre expression, et me présenter Pégase.

C’était une maison isolée, en pleine campagne. Il s’agissait plutôt de deux bâtiments en angle. L’un était la maison proprement dite et l’autre était une sorte de grande grange, construite en dur.

Nous avions convenu que je ne resterais que le matin. Je suis arrivée vers 10 heures. J’ai sonné et mon nouvel ami est venu m’ouvrir. Il était vêtu d’une culotte de cheval avec des bottes en cuir noir. Ça le changeait nettement du style citadin qu’il avait adopté lors de notre rendez-vous précédent. Il avait un air martial. D’autant plus qu’il tenait une badine dont il se frappait le mollet.

Sans préambule, il m’a proposé de me montrer Pégase, si bien que nous sommes ressortis sans avoir visité la maison.

Nous nous sommes dirigés vers la grange.

C’était une grande bâtisse, chauffée. Le cheval était en liberté dans le vaste espace, sans aucun harnachement. Il y avait une mangeoire avec du foin et un petit abreuvoir. Contre l’un des quatre murs, il y avait une sorte d’estrade avec, posé dessus, un banc en bois.

Robert a passé un licol à Pégase et l’a amené en le tenant par la bride jusqu’à une sorte de main courante à hauteur d’homme qui permettait d’attacher le cheval. Il m’a dit de m’approcher et de caresser son chanfrein.

En même temps qu’il me présentait Pégase, il m’apprenait un vocabulaire que je ne connaissais pas. Il m’a expliqué que Pégase était un étalon.

Cela a fait tilt. Enfin, j’avais l’explication sur le sens de son pseudonyme. Il a précisé qu’un étalon n’était pas castré et il m’a montré les bourses et le renflement sous le poitrail, qu’il a appelé le fourreau. J’étais un peu surprise qu’il me parle de ça.

Robert m’a ensuite invitée à faire le tour de l’animal, à toucher sa robe. Elle était si douce dans le sens du poil. Il disait qu’il voulait me faire prendre conscience de la dimension de ce cheval. Il était effectivement très grand par rapport à nous. Robert m’a appris ce qu’était la hauteur au garrot.

Pégase mesurait 1m80. Pendant que je lui passais la main sur la joue, nous nous regardions. Il a baissé la tête pour porter ses naseaux à hauteur de mon pubis. C’était gênant. Il flairait mon entre-jambe, ce qui semblait signifier que je dégageais une odeur. Je me suis reculée. Robert, tapotant sa jambe avec la badine, m’a dit :

– Ne sois pas offusquée. Il fait simplement connaissance. C’est sa façon à lui de connaître ton identité, c’est-à-dire ton odeur intime. Il sait que tu es une femelle. Reviens vers lui !

C’était assez déstabilisant, aussi bien l’attitude du cheval que les mots qu’employait Robert. Mais il était persuasif à sa façon. Disons que pour ne pas aller contre son invitation autoritaire, je me suis avancée vers le cheval qui a repris son examen olfactif.

Robert m’a fait remarquer :

– Apparemment, il t’aime bien. Tu lui fais de l’effet.

Du regard, il m’a désigné le ventre de Pégase. J’ai baissé les yeux et j’ai vu qu’il développait une impressionnante érection. J’étais extrêmement confuse et j’ai senti que je rougissais.

– Tu vois, c’est bien un étalon. Il est sans doute sensible à tes effluves. Tu avais déjà vu un sexe de cette dimension ?

Je n’ai pas su quoi répondre. J’ai bredouillé quelque chose qui ressemblait à une négation. Il a poursuivi :

– N’aie pas peur. Pégase est très docile, même quand il est excité comme en ce moment.

Je n’osais pas bouger. Il s’est penché sous le poitrail et a attrapé le membre. J’étais choquée qu’il fasse cela devant moi. Il a orienté la colonne de chair dans ma direction. Puis il a saisi ma main pour m’attirer à lui avec force.

J’ai été prise de court et j’ai fait un pas sans pouvoir résister à sa traction. J’ai même dû me courber à mon tour pour ne pas me heurter au poitrail de l’animal. Je me suis retrouvée à moins d’un mètre de l’extrémité du sexe que Robert tenait toujours.

Il a posé mes doigts à côté des siens. J’ai essayé de me dégager du contact avec la chair mais Robert a plaqué ma main en la pressant avec la sienne.

J’étais tétanisée. Nos deux mains étaient collées à la hampe, chacune occupant la moitié de la circonférence.

Robert avait toujours son autre main sur la mienne, avec la badine qui pendait à son poignet. Il a commencé un lent va-et-vient, entraînant mon bras avec le sien. J’étais morte de honte. Il me forçait à masturber ce cheval avec lui.

Il m’a regardée. J’ai baissé les yeux. Mais il a continué ses gestes.

Je sentais la chair durcir. C’était chaud. J’ai levé les yeux vers nos mains. Le membre était bicolore, noir aux deux tiers depuis la base et clair pour le reste. Les veines ressortaient très nettement. Il n’y avait pas de gland à proprement parler, du moins rien qui ressemble au gland d’un homme. Il y avait une boursouflure au centre de laquelle se trouvait un large orifice.

Robert a lâché ma main pour attraper mon autre poignet, m’obligeant à encercler la colonne. Il a repris son mouvement de branle, recouvrant mes doigts avec ses paumes. Puis, il a relevé ses bras et m’a laissé poursuivre toute seule. J’ai eu un moment de ralentissement, suspendant mes gestes. Il m’a donné un coup de badine sur la main pour que je reprenne le rythme et il m’a ordonné :

– Presse-le entre tes paumes et accélère le rythme.

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai fait ce qu’il me demandait. Ce n’est pas que j’avais peur mais j’obéissais à un ordre. Je ne pouvais plus prétendre que j’étais sous la contrainte. Je le faisais seule, sans qu’on me tienne la main.

Robert m’a demandé :

– Tu as déjà vu un cheval éjaculer ?

J’ai rougi et j’ai secoué la tête négativement. J’étais incapable de parler tellement ma gorge était nouée. Ma visite dérapait et Robert me forçait à faire des choses inacceptables selon la morale. Je me suis rappelée notre conversation sur la soumission. Comme je ne répondais pas à sa question, il a complété :

– Quand tu vas sentir qu’il vient, tu feras attention. Le jet est très puissant.

Il me demandait d’aller au bout de cette masturbation. J’aurais dû stopper net tout cela et repartir en courant.

Mais je ne l’ai pas fait.

Pire : j’ai continué.

Le cheval a commencé à s’agiter. Il remuait la tête et il soufflait.

Robert m’a sommée de m’agenouiller en mimant une pression sur mon épaule avec la baguette. Il voulait que j’aille plus vite. J’ai posé mes fesses sur mes talons et j’ai accéléré et amplifié mon geste. J’obtempérais sans oser me rebeller.

La situation était terriblement immorale. J’étais accroupie et je masturbais un sexe de cheval, attendant qu’il éjacule sous mes yeux. Je voyais Robert, qui était resté debout et qui reluquait sans vergogne entre mes cuisses. Il devait voir ma culotte étant donnée ma posture. Et moi, je ne faisais rien pour refermer mes jambes.

Je m’étais prise au jeu. Je scrutais le trou duquel allait jaillir le sperme. Je branlais à deux mains, attentive à faire monter le plaisir du cheval.

Pégase eut un léger piétinement sur place et, sous mes doigts, je sentis la sève arriver. Le jet fusa, éclaboussant largement. Malgré mes précautions, je fus en partie aspergée, surtout sur les bras.

Dès la première giclée, Robert m’a fouetté la main et a exigé :

– Ne t’arrête pas ! Vide-lui les couilles !

J’ai continué à presser le cylindre et à le secouer de toutes mes forces. J’ai regardé les giclées successives jusqu’à ce que le flot se tarisse.

Puis, j’ai laissé retomber le morceau de chair. Il restait relativement raide. Mes coudes étaient dégoulinants de sperme.

Robert m’a aidée à me relever. J’avais les jambes tellement molles que je n’y serais pas parvenue toute seule.

– Viens. Il faut te laver et réparer les dégâts sur ta robe.

Nous sommes sortis de la grange. En chemin, il m’a dit :

– C’est puissant n’est-ce pas ?

Timidement, j’ai acquiescé.

Encore aujourd’hui, je ne m’explique pas pourquoi j’étais si soumise. C’était une attitude tellement inhabituelle de ma part. Avec mon ex-mari, je n’avais jamais agi de la sorte.

Une fois dans la maison j’ai pu remettre de l’ordre dans ma tenue. J’ai dit à Robert qu’il était temps que je rentre. Il m’a laissée partir. J’étais totalement déboussolée à cause de ce qui venait d’arriver. C’est mon comportement plus que le sien qui me perturbait.

Quand je suis arrivée chez moi, j’ai pris une douche.

C’est assez difficile à avouer mais … j’étais mouillée. Et même très mouillée. Pourtant, j’avais roulé pendant près de deux heures.

Dans les jours qui ont suivi, je n’ai pas osé reprendre contact. J’étais très déstabilisée.

C’est lui qui m’a écrit, un message très court.

Il m’invitait, ou plutôt me convoquait chez lui. Le texte précis était : « Chère Marie, je t’attends samedi en huit à 14 heures. Ne sois pas en retard ».
Sa lecture m’a laissée perplexe. J’étais terriblement indécise. Venir, c’était accepter tacitement ce qui s’était passé et que n’importe qui aurait considéré comme une agression sexuelle. Mais ne pas venir, c’était couper un lien auquel je tenais finalement.

Dix jours passèrent pendant lesquels ce mail me trottait constamment dans la tête.

Le samedi, je me suis préparée. J’ai pris ma douche. Je me suis maquillée. Je me suis habillée. Il était évident que j’étais excitée. J’avais eu beau prétendre en mon for intérieur que j’étais hésitante, en réalité les faits parlent d’eux-mêmes : j’étais décidée à aller à ce rendez-vous, quels qu’en soient les risques.

Comment expliquer cette détermination alors que je sentais que cette relation avec Robert était plus que discutable ? Je ne sais pas. Mais je crois que, malgré le choc qu’avait été ma visite chez lui, j’ai aimé sa façon de donner des ordres. J’avais envie de lui obéir. Et je sentais que plus l’ordre serait scabreux, plus je serai disposée à m’y soumettre.

Une fois arrivée à destination, je me suis dirigée vers la maison.

Robert m’a reçue au salon. Il était dans la même tenue, avec sa cravache à la main. Il m’a dit d’emblée :

– Déshabille toi !

J’ai été totalement prise au dépourvu. Je suis restée pantoise, et même bouche bée. Après une longue incertitude, et constatant que Robert attendait patiemment que je m’exécute, j’ai commencé à retirer ma robe. Je me suis retrouvée en culotte et soutien-gorge devant un homme en bottes.

Mais ça ne lui a pas suffi. Il a montré mes sous-vêtements du bout de sa baguette et a ajouté :

– Tu m’enlèves ça aussi.

J’ai senti que je rougissais. De façon hésitante, j’ai passé mes mains derrière mon dos et j’ai dégrafé mon soutien-gorge. J’ai posé mes mains sur mes seins pour les masquer. Il me regardait toujours fixement, m’indiquant ainsi que je devais aller jusqu’au bout.

J’ai baissé les yeux, et ma culotte. Je suis restée les bras ballants, nue.

Il a glissé la cravache entre mes cuisses et, en me tapotant de part et d’autre de l’entre-jambe, il m’a fait comprendre que je devais écarter mes pieds. Puis, il s’est posté derrière moi et a passé sa main dans ma raie, pénétrant mon vagin de ses doigts. Il a constaté :

– Je vois que tu es prête. Suis-moi !

Il s’est mis en marche vers la porte de la maison. Je lui ai emboîté le pas, comme si je n’avais pas d’alternative. Je suis sortie dans la cour, nue. Heureusement, il n’y avait personne. Nous sommes allés dans la grange, lui devant, moi derrière, mes bras essayant de protéger ma nudité.

Pégase se tenait au milieu de la salle.

De nouveau, Robert s’est exprimé sur un ton sans réplique :

– Va t’accroupir sous le ventre du cheval.

Je me suis avancée timidement et j’ai pris position, les fesses sur les talons, les genoux dressés vers mon ventre.

Il a précisé, frappant doucement entre mes jambes avec sa cravache :

– Montre-moi ta chatte ! Je veux voir que ça t’excite.

J’ai séparé mes genoux, offrant mon sexe à son regard de voyeur. Il s’est déplacé pour se poster en face de mes cuisses écartées.

– Maintenant, tu vas branler Pégase. Tu sais comment faire.

J’ai placé ma main sur le fourreau. Je l’ai pétri pour faire sortir le sexe de sa gangue. Quand il a été totalement déployé, je l’ai masturbé à deux mains. Robert m’a sommée :

– Rentre le dans ta bouche !

Cette fois, je n’ai pas pu obéir tellement j’étais choquée et dégoûtée par ce qu’il exigeait de moi. J’ai protesté :

– Non, ça je ne peux pas.

Nous nous sommes regardés. Mon visage implorait sa clémence. Ses yeux restaient inflexibles et il agitait la badine. Il a dit calmement :

– Mais si, tu vas le faire. Approche le bout de ta bouche et mets ta langue sur le trou.

Résister, tout arrêter, ça n’avait pas de sens au point où j’en étais. Autant lui obéir. La mort dans l’âme, j’ai fermé les yeux et j’ai léché le gland du cheval. J’ai eu un haut le cœur mais je me suis efforcée de ne pas vomir.

– Suce le comme si c’était un cornet de glace.

J’ai essayé de l’emboucher mais sans succès.

– Il gros, tu n’as pas l’habitude d’un tel calibre. Mais tu vas quand même le faire rentrer. Tu vas écarter la mâchoire et pousser la chair à l’intérieur avec tes mains.

Cela me répugnait, mais je l’ai fait. J’ai pris l’extrémité du sexe entre mes doigts, j’ai ouvert mes lèvres et j’ai forcé sur les bords pour faire passer cet énorme morceau. À force de pousser, millimètre après millimètre, ma bouche a été obstruée par le plus énorme des bâillons.

Robert me regardait. Il m’a dit :

– Savoure le. Fais rentrer ta langue dans le méat. Le trou est suffisamment large pour que tu puisses le pénétrer.

Bien qu’il ne puisse pas vérifier ce qui se passait dans mon palais, j’ai tourné ma langue sur le bout du gland et j’ai rentré la pointe. J’essayais de ne pas penser à ce que j’étais en train de faire.

– Branle la bite. Pégase va t’envoyer du liquide séminal. Ce ne sera pas encore l’éjaculation. Ça va couler, pas gicler comme la dernière fois. Cette crème qu’il va te donner, tu vas l’avaler.

J’étais encore plus écœurée à l’idée de devoir ingurgiter les sécrétions du cheval. J’ai pris sur moi et je me suis mise à secouer la hampe tout en tétant le gland. Je gardais les yeux fermés pour ne pas regarder ce sexe qui me rentrait dans la bouche.

Assez vite, j’ai senti du jus sortir du méat. C’était abondant. Ça se répandait doucement jusqu’au fond de ma gorge. Il y en avait même tellement qu’il en est tombé sur mon menton. Robert a fouetté ma joue et m’a sermonnée :

– Tu avales tout ! Je ne veux pas en voir sortir de ta bouche.

Le jus a gouté de mon menton pour s’écraser sur mon genou. C’était épais, blanchâtre. J’étais en train de l’avaler. Robert me voyait déglutir. Je ne pouvais pas tricher.

– C’est bien. Mais je ne veux pas que tu le fasses jouir dans ta bouche. Pégase va te couvrir.

J’ai senti la panique m’envahir, d’un coup.

– Non, il va me déchirer. Il est trop gros.

J’avais vraiment peur. Mais Robert n’a pas changé d’avis.

– Lève-toi !

Je me suis redressée, sans enthousiasme.

– Tu vas monter sur l’estrade et t’allonger sur le banc.

Il y avait un petit escalier de quatre marches que j’ai gravies, comme un condamné qui monte à l’échafaud.

Puis, je me suis juchée sur le banc. J’allais m’allonger comme il l’avait exigé mais il a précisé :

– Mets-toi sur le ventre ! Tu seras à l’horizontale, à la bonne hauteur pour Pégase. Il va pouvoir te saillir comme une vraie jument.

Robert est venu sur l’estrade à son tour et s’est approché de moi. Il m’a tirée vers l’arrière pour amener mes jambes au bout de l’assise. J’étais en quelque sorte cassée en deux, avec le buste sur le banc, les jambes verticales et les pieds posés au sol.

– Surtout, tiens-toi bien au banc. Ça va secouer quand il va te pilonner.

Il a passé ses doigts sur mes lèvres, par derrière, cherchant l’entrée de mon vagin. Il m’a pénétrée sans difficulté parce que j’étais trempée. Il a rentré toute la largeur de sa main, ouvrant le passage en m’écartant les fesses. Il a frotté brutalement l’intérieur de mon sexe, à pleine main. Je mouillais de plus en plus. Il a sorti ses doigts et me les a montrés. Ils étaient ruisselants.

– Tu es trop modeste. Ta chatte est assez large pour l’accueillir. Tu verras, tu vas te régaler. Il va te combler comme personne.

Il est redescendu, disparaissant de mon champ de vision. J’ai tourné la tête pour voir ce qu’il faisait.

Il est allé chercher le cheval et l’a amené face à l’estrade. Il lui a parlé :

– Allez Pégase, flaire ta jument. Lèche la. Tu vas voir, elle est aussi excitée que toi.

Le cheval bandait toujours. Il a baissé la tête et a approché ses naseaux de mon derrière. Je restais allongée mais je l’observais. Robert m’a cravaché la fesse :

– Ouvre ton cul pour qu’il puisse te fouiller avec sa langue !

C’était humiliant de me demander de m’offrir ainsi à un animal. Malgré tout, j’ai mis mes mains derrière mon dos et j’ai écarté mes fesses en redressant mon cou.

La langue s’est insinuée dans la raie et même jusque dans le vagin. Je dois reconnaître que ce n’était pas désagréable. Pégase plongeait sa langue très profondément.

Il a relevé la tête et s’est mis à souffler.

Il s’est cabré. Je ne le voyais pas mais j’ai entendu qu’il levait ses antérieures. J’ai lâché mes fesses et je me suis raidie, tenant le banc à deux mains. J’ai fermé les yeux. Le moment était venu. J’avais très peur.

J’ai soudain senti les sabots sur mon dos. J’ai crié. Il piétinait mes omoplates sans ménagement. Les jarrets ont glissé le long de mes hanches et le poids monstrueux du poitrail s’est étalé de mes épaules à mon bassin. C’était insoutenable.

Derrière moi, je sentais le sexe qui heurtait mes cuisses et mes fesses, au hasard. J’avais le souffle du cheval dans mon cou.

Simultanément, les jarrets se sont refermés sur ma taille au moment où le gland m’a perforé le vagin. J’ai crié de toutes mes forces. Je venais d’être transpercée par un pieu gigantesque.

L’animal me maintenait entre ses pattes qui m’enserrait comme un formidable étau et il poussait de toute la force de sa croupe. J’avais du mal à garder les pieds au sol tellement les impacts étaient violents. Ils m’auraient soulevé de terre s’il n’y avait pas eu le banc pour bloquer ma partie basse.

Je ne contrôlais plus rien au niveau de mon sexe. Celui de Pégase m’envahissait totalement. J’avais l’impression qu’il ne cessait de pénétrer plus en profondeur à chaque assaut. C’était comme s’il repoussait mes organes toujours plus loin.

Il ne retenait pas ses coups de rein. Le seul obstacle, c’était la paroi de mon vagin. Elle me semblait bien frêle mais apparemment elle était infiniment extensible et elle résistait.

C’était comme si on m’enfonçait un bras et que le poing frappait mon utérus.

Le cheval s’enfonçait à chaque fois autant qu’il le pouvait. Puis il reprenait son élan et projetait son sexe à nouveau vers l’avant. À cet instant, il était dilaté au maximum. Je sentais son volume écarter mes chairs à les déchirer.

Ça n’en finissait pas. J’attendais l’éjaculation. Mais pour être tout à fait sincère, je ne l’attendais pas seulement pour que ça se termine, mais aussi parce que je voulais recevoir ce sperme projeté avec la violence d’un geyser. En attendant Pégase continuait sa saillie, sans relâche.

Enfin ce fut l’apothéose. Au moment où le sexe prenait son recul pour replonger, le jet est parti, formidable, directement sur mon col. Une sensation indescriptible, inoubliable.

J’ai eu l’impression d’être aspergée par une lance d’incendie. Ça tape au fond et ça remplit tout le volume disponible, d’un coup. J’ai été submergée en une fraction de seconde. Aucun homme ne peut faire ressentir ça à une femme.

Je sentais le sexe pulser dans mon vagin et continuer à m’envoyer salve après salve.

La source s’est tarie. L’étau autour de mes hanches s’est desserré et le cheval s’est redressé, faisant peser tout son poids sur son train arrière. J’étais soulagée et j’en ai profité pour enfin respirer à plein poumons. Pégase a de nouveau labouré mon dos et s’est extrait de ma chatte en faisant un pas en arrière, libérant un flot de sperme. Tout d’un coup, j’ai eu l’impression d’avoir un trou béant au milieu des cuisses et jusqu’au plus profond de mon ventre. Du jus continuait de s’en écouler librement. Je n’avais plus de muscle pour me refermer.

Robert est monté sur l’estrade pour m’aider à me relever.

Je suis littéralement tombée dans ses bras. Mes jambes ne me portaient plus. Il m’a emmenée jusqu’à la maison et de là, jusqu’à son lit.

Je n’arrivais pas à refermer mes cuisses. Mon sexe était tuméfié, gluant. Mais à part cela, il était intact. Il ne saignait pas.

Néanmoins, ce n’était sans doute pas beau à voir, en tout cas certainement pas excitant pour un homme. Mais Robert s’est allongé au milieu de ma fourche et m’a léchée très délicatement. Il ne semblait pas incommodé par ce qui coulait. J’ai posé mes mains sur son crâne. Sa langue me faisait du bien.

Il s’est ensuite allongé près de moi et nous a recouvert avec la couette. Nous nous sommes endormis, tout simplement. Je devais être épuisée.

Quand je me suis réveillée, j’étais seule dans la chambre. Il faisait nuit. Il devait être neuf heures du soir. Mes habits étaient soigneusement pliés sur une chaise.

Il y avait une salle de bains contiguë. J’ai pris une douche. Mon sexe était toujours très douloureux. J’ai dû faire attention en me savonnant les parties intimes.

Ensuite, je me suis rhabillée et j’ai rejoint Robert dans le salon.

Il regardait la télé. Il m’a demandée si j’avais faim. Je lui ai dit que je préférais rentrer. Il n’a pas insisté. J’ai repris ma voiture et je suis partie.

Pendant la route, j’ai repensé à ce qui s’était passé. Je ne peux pas dire que j’ai adoré cette première fois. D’un côté, j’avais aimé la force, mais de l’autre, c’est cette même force qui m’avait causé tant de douleurs. D’ailleurs, je n’ai pas eu d’orgasme.

Une fois à la maison, je me suis préparé des spaghettis. J’avais très faim finalement. Ensuite, j’ai voulu me masturber mais j’avais trop mal et je n’ai pu arriver à rien.

Quelques jours après mon retour, je me suis caressée. Mon sexe me faisait moins mal. Cette fois, j’ai pu aller jusqu’au bout, en particulier grâce aux souvenirs du cheval. Par la suite, j’ai recommencé, au moins une fois par jour.

J’attendais des nouvelles de Robert mais il ne m’écrivait pas. Nous avions échangé nos numéros de téléphone et il n’appelait pas non plus. Au bout de 10 jours, j’ai fini par craquer. Je lui ai envoyé un message lui demandant si je pouvais lui rendre visite. J’en avais envie, c’était plus fort que moi.

Je me faisais l’effet d’une droguée qui ne peut se passer de son poison. J’avais beau essayer de refouler cette idée, mais le fait est que j’avais besoin de Pégase. J’étais devenue accro. Les douleurs s’étaient estompées. Il ne restait plus que le désir.

Tout ceci s’est passé il y a un an. Depuis, je rends régulièrement visite à Robert. Lui et moi nous n’avons jamais fait l’amour. Je ne sais pas s’il en aurait envie. Moi, non. Ce dont j’ai besoin, c’est d’un sexe démesuré et surtout d’une force animale. Ce dont j’ai besoin, c’est de me faire saillir par Pégase, qu’il me défonce la chatte et repousse ma matrice au fond de mes entrailles, qu’il m’insémine de ses giclées à dix bars de pression. Cette nécessité revient périodiquement, sans que je ne puisse rien faire pour m’y opposer. À chaque fois que j’ai essayé de prendre de bonnes résolutions, je n’ai tenu au mieux qu’une quinzaine avant de replonger.