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Le Soleil se levait Ă peine lorsque jâouvris les yeux. La vive clartĂ© de notre chĂšre boule de gaz en fusion mâĂ©blouissait, mais sa chaleur Ă©tait rĂ©confortante. Je nâavais pas envie de me lever, je voulais profiter de cette magnifique aurore qui sâoffrait Ă moi. Jâen avais vu un certain nombre, mais chacune dâelle mâĂ©merveillait, comme si elle Ă©tait la premiĂšre.
Je me dĂ©cidais enfin Ă me lever, lorsque le Soleil fut trop haut pour me rĂ©vĂ©ler toutes les nuances rougeĂątres de lâatmosphĂšre. Lâeffort de me mettre debout me rappela la sĂ©ance dâexercices intensifs que jâavais accompli la veille, mes membres endoloris peinaient Ă supporter tout le poids de mon corps.
Mina vint me voir quelques minutes plus tard, elle mâamenait mon petit-dĂ©jeuner. Elle Ă©tait belle ce jour-lĂ , simplement habillĂ©e dâun jean et dâun tee-shirt blanc, qui cachaient Ă peine ses formes sensuelles. Elle Ă©tait mon amour, celle en qui je confierais volontiers le devenir de ma vie, ce que je faisais de bon cĆur.
Je la connaissais depuis lâenfance, nous Ă©tions devenus rapidement amis, puis cette relation est devenue plus profonde, trĂšs intime. Je cru la perdre lorsquâelle devint une femme, alors quâelle faisait ses Ă©tudes, et quâelle vivait ses histoires amoureuses loin de moi. Mais me revint aprĂšs quelques annĂ©es, poussĂ©e par lâamour quâelle portait pour moi, et qui ne sâĂ©tait jamais Ă©teint.
Et ainsi notre relation devint amoureuse, puis sexuelle.
Nous vivions dans une charmante petite ferme au sud de la France, non loin dâune petite ville nommĂ©e Candillargues. Nous Ă©tions quatre : Mina, Florian, Flore et BucĂ©phale. Une jolie et sympathique famille, que les voisins qualifiaient de bizarroĂŻde, mais il fallait dire aussi quâune famille composĂ©e dâun homme, dâune femme, dâun Ă©talon et dâune chienne nâĂ©tait pas quelque chose de spĂ©cialement courant. On ne sâexposait pas, mais on ne se cachait pas non plus.
Mina Ă©tait experte comptable, un travail Ă©puisant, mais qui offrait un salaire confortable.
Florian Ă©tait agriculteur, et il sâoccupait inlassablement des cinquante hectares que comptait lâexploitation maraĂźchĂšre.
Flore était la gardienne des lieux, une grande et massive femelle berger allemand. Ses morsures et son endurance à la course étaient célÚbres chez tous les facteurs de la région.
Moi, câest BucĂ©phale, jâĂ©tais un Ă©talon camarguais, assurant le transport des humains et parfois le moteur de la charrue, les rares fois oĂč le tracteur Ă©tait en pannes. Je mettais aussi un peu de beurre dans les Ă©pinards, les saillies Ă©taient un bon exemple dâactivitĂ© joignant lâutile Ă lâagrĂ©able.
Mina mâavait apportĂ© des carottes, une croustillante petite friandise dont je raffolais.
â Bonjour BucĂ©phale, me dit-elle, comment vas-tu aujourdâhui ?
Elle sâapprocha pour me caresser la tĂȘte, avant de me donner les savoureux petits tubercules, que je mĂąchais avec un plaisir certain. Elle sâĂ©loigna lâespace dâun instant, puis revint avec ma brosse. Elle sâaffaira Ă rĂ©arranger les poils de mon flanc, tout Ă©bouriffĂ©s par ma position de la nuit.
â Jâadore ta robe blanche, quand tu es Ă©clairĂ© par le Soleil, on dirait un ange.
En fait, techniquement, jâĂ©tais gris, car mĂȘme si mes poils Ă©taient blancs, ma peau Ă©tait sombre, mais je nâallais pas chipoter lĂ -dessus.
â Ce matin, tu vas devoir travailler, Florian a embourbĂ© le tracteur, il faudra que tu lâaides Ă le sortir.
Ce nâĂ©tait pas la premiĂšre fois que Florian trouvait le moyen dâenterrer son tracteur, et ce ne sera sĂ»rement pas la derniĂšre, mais tirer ce lourd tas de ferrailles devenait de plus en plus dur. Jâallais encore me tasser les vertĂšbres, choses assez douloureuse, et cette perspective me faisait dĂ©jĂ mal. Par contre, le petit massage que Mina me ferait juste aprĂšs ce dur labeur mâemplissait dĂ©jĂ dâune certaine impatience Ă me mettre Ă la tache. En attendant, le brossage que Mina me faisait mâĂ©tait fortement agrĂ©able. Le contact de la main de ma maĂźtresse rĂ©veillait en moi des envies trĂšs particuliĂšres, ce que Mina remarqua :
â Tu vas devoir attendre mon gros, pour lâinstant on nâa pas le temps de faire des galipettes.
Grosse dĂ©ception, mon excitation augmentait, mais je ne pouvais pas assouvir ma pulsion pour le moment. Du coup, câest mon impatience qui grandit.
Les carottes et le brossage finis, Mina me passa mon licol et un harnais.
Elle mâaccompagna jusquâau tracteur, Ă lâautre bout de la ferme. Il Ă©tait embourbĂ© jusquâĂ mi-roue, Florian Ă©tait en train de creuser devant les roues arriĂšres, afin de placer des branches pour empĂȘcher le tracteur de se rĂ©embourber pendant que je le tirerais. En attendant, Flore coura vers moi pour me faire des fĂȘtes. Elle adorait que lâon joue ensemble, particuliĂšrement en faisant la course, et mĂȘme si je gagnais toujours, elle nâavait de cesse de me dĂ©fier, elle rĂȘvait de me dĂ©passer. Un jour, peut-ĂȘtreâŠ
Mina attacha une corde sur le crochet dâattelage avant du tracteur et sur mon harnais, Florian se mit aux commandes et engagea la marche avant, puis fit signe quâil Ă©tait prĂȘt.
â Aller mon gros, sort-le de lĂ , me dit Mina.
Alors que je tirais comme un forcenĂ© sur la corde, jâentendais le tracteur donner tout ce quâil avait dans son moteur, ce qui faisait patiner les roues et lâenterrait encore plus profondĂ©ment. Jâavais lâimpression que je ne servais Ă rien, que je tractais un bloc de granit gros comme un Ă©lĂ©phant, tellement je me faisais mal pour ne pas avancer dâun centimĂštre. Voyant que je galĂ©rais, Mina me glissa quelques uns de ces mots doux qui motivent nâimporte quel mĂąle :
â Courage BucĂ©phale, aprĂšs ça, je te ferais plein de choses que tu adores.
La montĂ©e de testostĂ©rone que cela me provoqua me donna suffisamment de force pour sortir ce maudis tas de ferrailles qui servait de tracteur du trou oĂč Florian lâavait fourrĂ©. Un mal de dos, voilĂ ce que cela allait me coĂ»ter, je nâĂ©tais plus si jeune, et je nâĂ©tais pas non plus trop fait pour tracter des trucs lourds.
â Merci BucĂ©phale, tu es un amour.
Le baiser quâelle me posa sur les lĂšvres calma instantanĂ©ment la vive information qui signalait que jâavais largement dĂ©passĂ© les bornes de ce que ma colonne vertĂ©brale pouvait supporter.
â Aller, viens, on rentre. Je vais te faire un de ces massages dont jâai le secret.
Elle prit la bride dans sa main, mais elle nâeut pas besoin de la tirer, car je la suivais de bon cĆur. Nous marchĂąmes jusquâĂ la cabane qui me servait de box. Mina mâenleva la bride et mon licol, et me dĂ©posa un autre baiser sur les lĂšvres. LâentrĂ©e en matiĂšre me plaisait dĂ©jĂ , et elle ne faisait que commencer. Elle se plaça sur mon flanc et commença Ă me masser le dos. Sentir ses petites mains mâassouplir les articulations des vertĂšbres une Ă unes, du haut du garrot jusquâau bout de la croupe, offrait une sensation vraiment agrĂ©able. De temps en temps, lâune des articulations se dĂ©tendait en un douloureux craquement, mais rien qui puisse attĂ©nuer ce moment de pur bonheur.
Lorsquâelle en eut fini avec mes douleurs, Mina prit la brosse et commença Ă me brosser le cou. Elle sâarrĂȘta assez soudainement, jeta la brosse, et mâenlaça fortement. Elle me glissa quelques mots aux oreilles :
â Je tâaime BucĂ©phale, je ne sais pas si tu comprends ce que je dis, mais je pense quâun tel sentiment nâa pas besoin de mots.
Pas besoin, en effet, de comprendre les mots, le langage du cĆur se suffisait Ă lui-mĂȘme. Je lâenlaçais de mon cou, pour lui signifier que cet amour Ă©tait rĂ©ciproque. Car, si je la comprenais, elle ne pouvait comprendre que partiellement mon langage. Il fallait ĂȘtre clair, car les humains comprenaient souvent les messages de travers.
Elle commençait Ă me caresser, les intentions Ă©taient claires. Je pris la dĂ©cision de me coucher sur le flanc, pour quelle puisse faire ce quelle voulait. Les caresses se firent de plus en plus appuyĂ©es, de plus en plus Ă©rotiques, elles progressaient lentement vers mes parties intimes. Je me laissais faire, apprĂ©ciant ce moment. Mon excitation me dictait dâattaquer tout de suite les choses sĂ©rieuses, mais je savais que plus la frustration Ă©tait longue, plus intense Ă©tait le plaisir qui sâen suivait. Ma maĂźtresse le savait bien, et elle prenait un soin particulier Ă me caresser autour de mes zones Ă©rogĂšnes, ne les stimulant que par de petits instants fugaces. Rester inactif Ă©tait assez gĂȘnant, car jâavais lâimpression de tout prendre et de ne rien donner, mais Mina avait lâair de sâextasier toute seule. Elle poussait ces petits cris qui excitaient tant les humains mĂąles. Elle arrĂȘta, lâespace dâun court instant, le temps de se dĂ©shabiller rapidement, puis elle se coucha sur mon flanc, en contact direct avec mon pelage. Cette attente ne fit que mâexciter encore plus.
Mina se leva lentement, et se plaça Ă quatre pattes entres mes membres. Elle posa enfin ses douces mains sur ma verge, quâelle caressa sur toute sa longueur, trop lentement pour me masturber. Frustration, encore. Je commençais Ă rĂ©ellement prendre mon pied lorsquâelle prit mon gland en bouche. Elle le suçotait, elle lâaspirait, elle buvait tout le liquide prĂ©sĂ©minal qui sâen Ă©coulait. Par moment, je perdais le contrĂŽle, je ne pouvais pas mâempĂȘcher de donner des petits coups de reins, au risque de lui faire mal.
Jâatteignis lâorgasme assez rapidement, laissant Ă©chapper plusieurs longues et puissantes giclĂ©es de sperme. Mina ne put tout avaler, mĂȘme si elle essaya, manquant au passage de succomber Ă ce que jâaurais appelĂ© une « noyade sĂ©minale ». Elle reprit sa respiration, et se blottit contre mon ventre. Le plaisir avait Ă©tĂ© si intense que je voyais des Ă©toiles.
Nous prßmes quelques instants pour récupérer nos esprits et se remettre de nos émotions.
CâĂ©tait Ă mon tour de lui offrir la jouissance quâelle mĂ©ritait. Je me remis sur mes quatre sabots, en prenant bien soin de ne pas Ă©craser ma maĂźtresse. Jâapprochais ma tĂȘte de la sienne, et je me mis Ă lui lĂ©cher le visage. Elle pris tendrement mon museau dans ses mains, pour joindre ses lĂšvres aux miennes, en un baiser trĂšs langoureux. Je nâaimais pas vraiment les baisers, mais ma maĂźtresse accordait une grande importance en ce rituel trĂšs humain. Jâavais le goĂ»t de ma propre semence sur la langue, ce nâĂ©tait pas dĂ©sagrĂ©able, mais Ă©trangement gĂȘnant. Le baiser dura ce quâil me sembla une Ă©ternitĂ©, lorsquâelle lĂącha ma tĂȘte, son regard et son sourire suffirent Ă lâexcuser. Je recommençais Ă la lĂ©cher, dâabord le visage, puis le cou. Je pris un grand soin de ses seins, rĂ©gion du corps humain que je savais trĂšs Ă©rogĂšne. Je les parcourais de ma langue avec lenteur et dĂ©licatesse, dans le mĂȘme registre que celui de ma maĂźtresse, patiente et frustration, puis plaisir bestial et explosif. Une fois ses seins bien poisseux de salive, je descendis jusquâau nombril, et aprĂšs un petit tour autour de celui-ci, jâempruntais le chemin du plaisir, jâarrivais Ă son sexe. Je pris le temps dâhumer son odeur. Jâusais de nouveau de ma langue, lĂ©chant ses lĂšvres, mâinsinuant dans les profondeurs de son intimitĂ©, savourant le goĂ»t de son dĂ©sir, la faisant gĂ©mir au passage. De plus en plus loin, de plus en plus fort, mes manĆuvres linguales la faisaient hurler, ses sĂ©crĂ©tions mâinondaient la bouche. Elle nâĂ©tait pas loin de lâorgasme, elle se convulsait en de violents spasmes incontrĂŽlables. Je continuait ma progression Ă lâintĂ©rieur de ses entrailles, de plus en plus de cyprine sâĂ©coulait de sa vulve, il y en avait tant que je ne pouvais pas tout boire. Elle cria son orgasme si fort que mes oreilles en sifflĂšrent, et que toute la rĂ©gion devait ĂȘtre au courant. Elle retomba dans une presque demi inconscience, sa respiration se calmait progressivement, et la flaque de sĂ©crĂ©tion cessa de sâagrandir.
Mina se releva quâun long moment plus tard, encore dans un Ă©tat second. Elle vit que jâavais encore une petite Ă©rection, et que jâĂ©tais encore loin de lui avoir donnĂ© toutes mes ressources. Elle alla se coller Ă mon flanc, et prit ma verge de ses mains.
â Tout ne fait que commencer, BucĂ©phale, me dit-elle.
Elle commença Ă me masturber lentement, juste de quoi me redonner une duretĂ© exploitable, puis elle partit. Elle revint rapidement avec un banc, quâelle installa au milieu de la cabane. Elle se coucha dessus, sur le ventre.
â Vient BucĂ©phale.
Le message Ă©tait on ne peut plus clair, elle voulait que je la monte comme je lâaurais fait avec une jument. Je mâexĂ©cutais donc. Je la montais, en faisant bien attention de ne pas lâĂ©craser de ma demi tonne. Trouver sa vulve, alors que je ne pouvais rien voir Ă©tait un exercice assez pĂ©rilleux, mais elle mâaida avec ses mains, elle me guida jusquâĂ lâentrĂ©e de son intimitĂ©. Je la pĂ©nĂ©trais trĂšs prudemment, je ne pouvais pas y aller comme un Ă©talon sur une jument, sinon je lui ferais mal. Je ne pus rentrer ma verge que jusquâĂ la moitiĂ© de sa longueur, plus profond, je risquais de la blesser.
Je commençais Ă faire des va-et-vient doucement, puis de plus en plus vite. Elle couinait dĂ©jĂ de plaisir, et Ă mesure que mon gland gonflait, elle criait toujours plus fort. Mes coups de rein se firent plus puissant, plus amples, je sortais presque mon pĂ©nis, puis le rentrais bien au fond de son vagin. Elle eut un orgasme, quâelle hurla encore plus fort que son premier. Mes oreilles sifflaient encore. Je continuais mes va-et-vient, je ne ralentissais que pour reprendre ma respiration, pour rĂ©accĂ©lĂ©rer de plus belle. Elle hurlait presque en continu, elle atteignait une autre dĂ©charge de plaisir. Celle-ci, je la sentis passer, car elle contracta tellement ses muscles vaginaux que je fut presque immobilisĂ©, je devais dĂ©velopper une force importante pour continuer, ce qui me fatiguait beaucoup, je commençais Ă avoir de nouveau mal au dos. Elle subissait son troisiĂšme orgasme lorsque jâatteins le mien. Je sentais presque mes testicules se vider de tout leur fluide viril, je la remplissais littĂ©ralement de mon sperme.
Je pris le temps de reprendre ma respiration, mon cĆur battait la chamade, ma vision Ă©tait remplie de papillons, et mes oreilles ne me transmettaient plus le moindre son, rien dâautre que ce dĂ©sagrĂ©able sifflement. Mon sexe se ramollissait Ă mesure que mon orgasme retombait.
Un long moment passa avant que je ne me dĂ©cide Ă me dĂ©gager de Mina, pour ne plus quâelle subisse mon poids. Elle reprenait ses esprits encore plus lentement que moi, elle ne bougeait pas, sa respiration Ă©tait profonde et lente, comme lorsquâelle revenait de ses courses Ă pieds. Au sol gisait une impressionnante flaque de sperme et de cyprine mĂ©langĂ©s, fruit du travail de nos deux corps entremĂȘlĂ©s.
La fatigue dictait de me coucher, et je dĂ©cidais de ne pas y rĂ©sister. Je me couchais donc sur la paille, ne faisant pas attention aux flaques gluantes dissĂ©minĂ©es un peu partout. Je commençais Ă sombrer dans le sommeil quand je sentis Mina se coucher sur mon flanc. Cette prĂ©sence me rĂ©conforta, et elle mâapportait la chaleur qui me manquait. Le sommeil vint de lui-mĂȘme.
Le Soleil du matin me tira du pays des songes. Mina nâĂ©tait plus lĂ , elle devait probablement dĂ©jĂ travailler. Je me levais douloureusement, mon dos me faisait souffrir, rĂ©sultat des activitĂ©s sportives de la veille. Je vis que ma mangeoire Ă©tait remplie, alors jâen profitais pour remplir le vide de mon estomac. Puis ce fut au tour de la soif quâil fallut Ă©tancher.
Je sortis profiter du Soleil. Je vis Florian, qui travaillait encore Ă bricoler son fichu tas de rouille. Je partis vers le coin du prĂ© dâoĂč il ne pouvait me voir, des fois que ma vue lui rappelle que la charrue pouvait trĂšs bien marcher par la force animale.
Je passais ainsi ma journĂ©e Ă brouter et Ă me remettre de lâĂ©puisement.
Le soir, Mina revint avec une nouvelle fortement sympathique :
â Bonsoir BucĂ©phale, jâai une bonne nouvelle pour toi, demain matin, on reçoit la visite de Monsieur de Carollisse, il nous apporte une pouliniĂšre Ă fertiliser.
VoilĂ bien un ordre que jâaimais, ma maĂźtresse qui me demandait dâexercer mes talents de reproducteur. Jâen Ă©tais dĂ©jĂ impatient.
Mina remplit ma mangeoire et changea lâeau de mon abreuvoir, puis partit vers la maison. Pas de sexe pour ce soir, il fallait que je garde mes forces pour la jument.
Je passais une nuit agitée, excité par la perspective des jours à venir.
Le lendemain matin, aprĂšs un rĂ©veil difficile et une matinĂ©e vide dâactivitĂ©, Mina mâemmena au petit prĂ© que lâon utilisait habituellement pour les saillies. Florian lâappelait « le prĂ© de la luxure », en rĂ©fĂ©rence Ă tout ce que jây faisais. La pouliniĂšre mây attendait.
Jâentrais dans le prĂ©, puis me dirigeais vers la jument. Elle Ă©tait camarguaise, tout comme moi, et trĂšs jolie. Elle Ă©tait en train de brouter, et ne portait aucune attention Ă ma venue. Je pris tout mon courage disponible, et allais lâaborder :
â Bonjour, lui dis-je.
â Bonjour, me rĂ©pondit-elle.
â Je mâappelle BucĂ©phale.
â Moi, câest Grisette.
â Câest une vĂ©ritable joie de te rencontrer Grisette.
â Pour moi aussi.
Et elle sâĂ©loigna et repartit brouter. CâĂ©tait la premiĂšre fois que je voyais une jument presque indiffĂ©rente Ă ma prĂ©sence. Habituellement, voir un Ă©talon Ă©tait pour elles soit une source dâexcitation, soit une peur. Cela dĂ©pendait de leurs expĂ©riences passĂ©es. Je nâexpliquais pas cette indiffĂ©rence, et ça me gĂȘnait de me sentir invisible. Je la rejoignais pour en savoir un peu plus :
â DâoĂč viens-tu ? Demandais-je.
â Dâun prĂ©.
à question con, réponse con.
â Tu sais ce que tu viens faire ici ?
â Oui, me rĂ©pondit-elle simplement.
Soit elle le savait vraiment, et elle avait une rĂ©action bizarre. Soit elle ne le savait pas, et elle sâen foutait.
â Comment le sais-tu ?
â Les humains mâenferment dans un prĂ© minuscule, avec des clĂŽtures si grandes que je ne peux pas les sauter, et en compagnie dâun Ă©talon. Câest une Ă©vidence, ils veulent que tu me montes, et comme ça ils auront un joli poulain Ă vendre dans trois printemps.
Elle avait parfaitement conscience de ce qui allait se passer, câest juste quâelle avait lâair blasĂ©e.
â Je nâen suis pas Ă mon coup dâessai, des Ă©talons comme toi, jâen ai dĂ©jĂ connu trois, me dit-elle avec agacement. Maintenant, va dans le coin opposĂ©, tu reviendras me voir quand je serais en chaleur, tu me monteras, je serais enceinte, et mes maĂźtres seront contents.
Sur ces paroles, elle repartit brouter dans son coin. Je me sentais presque blessĂ©, ce quâelle disait Ă©tait parfaitement vrai, nous Ă©tions exploitĂ©s par les humains. Elle comme machine Ă fabriquer des poulains, et moi comme machine Ă fertiliser les machines Ă fabriquer des poulains. Je me sentais soudainement trĂšs las, je nâavais plus vraiment envie de lui faire lâamour. Je me mis Ă brouter, sans avoir rĂ©ellement faim. Je sentais que cette saillie allait ĂȘtre ennuyeuse, le programme Ă©tait dĂ©jĂ posĂ© et sans surprise. Une de ses flaques dâurine me renseigna sur son cycle menstruel, elle Ă©tait loin de ses prochaines chaleurs. Lâattente allait ĂȘtre longue.
Ainsi passĂšrent plusieurs jours, jours oĂč je me sentis trĂšs seul, Grisette refusait de me parler, et Mina ne faisait que des passages Ă©clairs, juste le temps de remplir les mangeoires, puis un vague bonjour, une rapide caresse, et un au revoir tout aussi court. Le sexe me manquait, mais je ne pouvais rien faire dâautre que me masturber dans mon coin, et je nâavais pas envie de le faire devant Grisette, ça aurait Ă©tĂ© trop honteux.
Un jour, alors que je broutais, mon regard tomba sur lâarriĂšre-train de Grisette. Elle Ă©tait en train de chasser les mouches avec sa queue, ce qui dĂ©couvrait son intimitĂ© par petits courts instants. Avoir une telle vision devant moi me figea, je ne pouvais pas mâempĂȘcher de fixer les parties gĂ©nitales de ma compagne du moment. Sans mâen apercevoir rĂ©ellement, mon sexe Ă©tait dĂ©jĂ sorti de son fourreau. Je mâapprochais dâelle, aussi calmement que mon niveau dâexcitation me le permettait. Elle ne sembla pas remarquer que jâĂ©tais presque collĂ© Ă sa queue, prĂȘt Ă saisir lâinstant oĂč elle chasserait une de ces envahissantes mouche, chose quâelle fit assez vite. Petite vision du paradis. Jâinspirais un grand coup, pour capter sa dĂ©licieuse odeur. Elle dĂ» sentir ma prĂ©sence, car se retourna :
â Quâest-ce que tu fais ? Me dit-elle.
â Heu⊠Rien⊠RĂ©pondis-je, assez gĂȘnĂ©.
Elle jeta un coup dâĆil Ă ce qui se passait sous mon ventre.
â Tu Ă©tais en train de me mater, câest ça ?
â Non, non, non⊠Je tâassure que non.
â Ne me ment pas, tu bandes plus dur que du chĂȘne !
CâĂ©tait vrai. JâĂ©tais repĂ©rĂ© en flagrant dĂ©lit, et câĂ©tait bien ma veine. Lâhistoire de notre relation commençait bien mal.
â Avoue que tu flashes sur moi et que ça tâexcite de me mater, mâexigea-t-elle.
â Non !
â Tu ne me trouves pas attirante ?
Câest vrai quâelle Ă©tait trĂšs attirante. Qui cracherait sur une jeune camarguaise, aux longs crins clairs qui ondulaient au vent, Ă la peau noire qui contrastait joliment avec la clartĂ© des poils blancs, parsemĂ©s de petites taches gris foncĂ©. Une telle beautĂ© rhodanienne ne pouvait pas laisser indiffĂ©rent. Ăâaurait Ă©tĂ© un mensonge de ne pas lui avouer.
â Tu es trĂšs belle, Grisette.
â Merci, je te trouve trĂšs beau aussi.
Cette histoire ne commençait peut-ĂȘtre pas aussi mal que je le pensais⊠MalgrĂ© ce quâelle avait dit quelques jours auparavant, jâavais lâimpression quâelle me trouvait Ă son goĂ»t, et quâelle allait peut-ĂȘtre profiter de ma prĂ©sence pour faire autre chose quâune rapide saillie.
â Et si on le faisait lĂ , maintenant, tout de suite ? Proposais-je.
â Je prĂ©fĂšre attendre mes chaleurs, me rĂ©pondit-elle.
â Tu nâas pas besoin dâĂȘtre en chaleur pour ressentir du plaisir, câest juste plus long Ă venir.
â Il faudra que tu me montes plusieurs fois pour ça, peux-tu tenir la cadence ?
â Non, mais je connais dâautres moyens de te donner ce que tu souhaites.
â Lesquels ?
â Laisse-toi faire, tu verras bienâŠ
â Je veux savoir.
â Câest ma maĂźtresse qui mâa tout appris.
Comme elle ne rĂ©pondait pas, je dĂ©cidais de mâapprocher, pour voir ce quâelle allait faire. Elle ne fit rien, elle ne sâĂ©loignait pas, elle se laissait faire, elle voulait vraiment voir ce quâun bel Ă©talon, habituĂ© aux relations homophiles, savait faire.
Comme entrĂ©e en matiĂšre, je choisis les caresses, jâutilisais ma tĂȘte et mon cou pour lui caresser le flanc et le dos. Je mâĂ©vertuais Ă ĂȘtre le plus doux et le plus tendre possible.
â Câest la premiĂšre fois quâun Ă©talon me fait ça, habituellement ceux sont les humains qui le font, me dit-elle. Continue, câest agrĂ©able.
Je progressais lentement vers sa croupe, et jâen profitais pour humer son doux parfum. Si il existait bien une odeur agrĂ©able, câĂ©tait celle dâune jument. Je me collais Ă Grisette, je partageais ma douceur et ma chaleur. Je fis durer les caresses suffisamment de temps pour que Grisette sâabandonne totalement Ă moi.
ArrivĂ© Ă la croupe, jâarrĂȘtais doucement les caresses pour me lancer dans les prochains prĂ©liminaires. Je me mis face Ă son arriĂšre-train. Elle levait dĂ©jĂ sa queue, Ă cause de lâexcitation, lâaccĂšs Ă la prochaine Ă©tape mâĂ©tait grandement facilitĂ©. Je pris une grande inspiration, pour savourer chaque arĂŽmes et phĂ©romones qui se dĂ©gageaient dâentre ses fesses. Je collais ma bouche Ă sa vulve et jouais de ma langue avec ses lĂšvres. Toujours sur le rĂ©gime de la frustration, je ne nâinsinuais ma langue dans son intimitĂ© que trĂšs lentement. Sa respiration se faisait de plus en plus bruyante et profonde.
JâĂ©tirais presque entiĂšrement ma langue, lorsquâelle eut un premier spasme vaginal, ce qui mâinonda la bouche dâun intense goĂ»t de cyprine. Je continuais mon petit jeu lingual, jusquâĂ quâelle eut un second spasme, bien plus fort que le premier, et celui-ci Ă©mit tant de sĂ©crĂ©tions que je ne pus tout garder pour moi, et quâune bonne quantitĂ© de ce nectar partit nourrir lâherbe verte. Lâorgasme nâĂ©tait pas loin, il fallait que je passe Ă lâĂ©tape supĂ©rieure, que je la monte.
Mon Ă©tat dâexcitation Ă©tait tel que la pression sanguine dans ma verge me faisait souffrir. Mais je devais me contrĂŽler, il Ă©tait strictement hors de question de bĂącler un si beau moment de plaisir partagĂ©. Je la montais, en essayant de ne pas la frapper de mes sabots, je cherchais un moment lâentrĂ©e de son vagin, puis je la pĂ©nĂ©trais, faisant glisser lentement ma verge jusquâau bout. Elle grognait de plaisir. Je faisais dâamples va-et-vient, donnant de puissants coups de reins. Des bruits de succion trĂšs Ă©rotiques sâĂ©chappaient de sa vulve, et je sentais ses sĂ©crĂ©tions couler le long de ma verge. Je la sentais serrer son vagin autour de mon pĂ©nis, mon gland devenir de plus en plus volumineux. Elle eut son orgasme, explosif, comme je savais les provoquer. Elle hennissait son plaisir avec force. Jâeu mon apogĂ©e juste aprĂšs elle, jâinondais son vagin du sperme que jâavais produit et accumulĂ© depuis des jours. Je ne descendis pas de son dos de suite, je laissais le temps Ă mon cĆur de se calmer, et Ă ma verge de se dĂ©gonfler. Elle respirait encore plus bruyamment que moi, elle aussi prenait son temps pour se remettre, elle ne semblait mĂȘme plus sensible Ă mon poids sur ses hanches.
Mon sexe sorti avec un fort bruit de succion, et une grande quantitĂ© de sperme et de cyprine mĂ©langĂ©s sâĂ©coulĂšrent dans lâherbe. En voyant cette grande flaque, je ressenti la fiertĂ© du mĂąle qui avait accompli son devoir envers son espĂšce. Grisette marchait lentement vers lâabreuvoir, elle devait toujours ĂȘtre sous le choc dâune telle dĂ©charge de plaisir sexuel. Elle but une bonne quantitĂ© dâeau avant de venir me parler :
â CâĂ©tait grandiose, je nâavais ressenti ça, mĂȘme pendant mes chaleurs. Merci BucĂ©phale, de mâavoir fait partager un si beau moment.
Je ne savais pas trop quoi rĂ©pondre, et elle partit avant que je ne puisse trouver. Elle urina non loin de moi, et jâattendis quâelle sâĂ©loigne un peu pour sentir et analyser sa flaque. Elle Ă©tait Ă quelques jours de ses chaleurs, nous allions donc recommencer dâici peu.
Les journĂ©es suivantes se firent moins ennuyeuse, Grisette acceptait de mâen dire un peu plus sur elle. Elle Ă©tait originaire dâun petit haras situĂ© en plein cĆur de la Camargue. Elle Ă©tait mĂšre de deux pouliches et dâun poulain, mais elle ne savait pas ce quâils Ă©taient devenus, ses maĂźtres ne lui parlait que trĂšs peu. Elle avait la chance de vivre en semi-libertĂ©, dans un grand domaine marĂ©cageux, mais la malchance de nâavoir comme compagnons quâuniquement des hongres qui nâavaient pas pris conscience que leur sexualitĂ© existait encore.
Avec les chaleurs, Grisette devenait beaucoup plus rĂ©ceptive Ă mes avances. Je pouvais mâapprocher dâelle, la renifler, la mordiller, lâexciter. Son odeur Ă©tait devenue un parfum exquis, trĂšs aphrodisiaque. Mais elle ne voulait pas que je la monte, elle disait quâelle nâĂ©tait pas prĂȘte, qâelle ne savait pas si elle voulait vraiment obĂ©ir Ă ses maĂźtres, et leur donner un nouveau poulain. Jâattendis donc que ce soit elle qui mâaborde et me propose la suite.
Un matin, elle vint me trouver, et me glissa tendrement Ă lâoreille :
â BucĂ©phale, jâai envie de toi. Fait moi hennir aussi fort que tu le pourras.
En bon Ă©talon que jâĂ©tais, nul besoin de me prier, faire son devoir de mĂąle sur une jument aussi belle quâexcitĂ©e Ă©tait un vĂ©ritable plaisir.
Comme entrĂ© en matiĂšre, je choisis de sauter les caresses, trop frustrantes Ă un tel niveau dâexcitation, je devais directement passer au jeux linguaux. Je me dirigeais donc directement vers les fesses de Grisette. Sa queue Ă©tait dĂ©jĂ presque complĂštement levĂ©e, et ne cachait plus rien des attributs de ma compagne. Ses chaleurs avaient rendues ses parties gĂ©nitales trĂšs mouillĂ©es, et des spasmes vaginaux faisaient cligner sa vulve sans cesse, ce qui faisait parfois tomber plusieurs filets de cyprine. LâentrĂ©e de son vagin Ă©tait devenue plus rouge quâune tomate, et ses sĂ©crĂ©tions avaient pris une teinte vaguement jaunĂątre, Ă lâodeur trĂšs puissante et vraiment trĂšs excitante. Le simple fait dâadmirer cette partie de Grisette me provoquait une trĂšs vive Ă©rection, renforcĂ©e par lâodeur et les petits grognements quâelle laissait Ă©chapper par moment.
Je me dĂ©cidais enfin Ă plonger mon museau dans lâintimitĂ© de Grisette, et Ă commencer Ă la prĂ©parer au grand feu dâartifice. Je faisais parcourir ma langue sur ses lĂšvres, sur son clitoris, et mĂȘme sur son anus. Je fouillais lâintĂ©rieur de sa fente vaginale, je mordillais son clitoris, je soufflais Ă lâintĂ©rieur de son vagin, jâusais de toute mon imagination et de toute mon adresse pour la faire hurler. Elle me rĂ©pondait par des grognements, ses contractions mâenvoyaient de plus en plus de sĂ©crĂ©tions, elle tremblait presque, tellement le plaisir Ă©tait intense pour elle. Son orgasme montait, il ne manquait plus que quelques lĂ©chouilles pour quâelle lâhennisse. Ma langue allait de plus en plus loin dans son intimitĂ©, je lâĂ©tendais jusquâĂ son maximum, je sentais ses sĂ©crĂ©tions couler le long de ma tĂȘte, me mouiller les poils de ma bouche jusquâĂ mes ganaches, pour ensuite retomber sur le sol, et inonder la terre. Je sentis son vagin se contracter complĂštement, puis un violent jet de sĂ©crĂ©tions et dâurine mĂ©langĂ©es vint mâinonder la bouche puis dĂ©border et pleuvoir sur le sol, elle hennissait autant que son orgasme Ă©tait puissant. De mon cĂŽtĂ©, jâĂ©ternuais parce quâune partie de ce jet avait envahi mes narines. Grisette tremblait, presque Ă tomber. Une grande flaque sâĂ©tait formĂ©e, tĂ©moin de la puissance de cette explosion de jouissance. Mon Ă©rection Ă©tait devenue douloureuse, je sentais que mon gland laissait sâĂ©chapper quelques filets de liquide prĂ©sĂ©minal. Jâattendis Ă peine que Grisette se calme pour la monter. Elle se remettait Ă peine de ses prĂ©cĂ©dentes Ă©motions que je lâempalais de ma verge de toute sa longueur, ce qui provoqua un fort bruit de succion. Je commençais Ă lui donner des coups de reins, dâabord lents, puis de plus en plus amples et puissants. Elle contractait tant son vagin autour de mon sexe, que ça en devenais douloureux. La dilatation de mon gland et la contraction de son vagin entravaient presque mes mouvements de va-et-vient, au point que je devais fournir un effort considĂ©rable juste pour me retirer dâĂ peine quelques centimĂštres, et autant dâefforts pour retourner au fond. Je sentais le plaisir me monter Ă la tĂȘte, mon orgasme arrivait, et je sentais que celui de ma compagne allait suivre. Je continuais mes coups de reins, jusquâĂ ce que je sente Grisette laisser Ă©chapper de nouveau une grande giclĂ©e de cyprine et dâurine, qui Ă©claboussa mes testicules et mes jambes. Puis ce fut trĂšs rapidement Ă mon tour de lâinonder de mon sperme, avec une telle pression que beaucoup sâĂ©chappa du vagin de grisette, et vint augmenter la taille de la, dĂ©jĂ trĂšs grande, flaque. Lâorgasme me fut si intense que ma vision devint sombre. Je descendis rapidement du dos de Grisette, mon pĂ©nis se retira de son vagin en laissant Ă©chapper un fort bruit et un gros torrent de fluides sexuels. Je me laissais aller et me couchais. Je repris calmement mes esprits.
Je ne repris pleinement conscience quâau bout dâun long moment, et jâavais lâimpression dâavoir couru un cross de plusieurs milliers de kilomĂštres. Grisette Ă©tait couchĂ©e entre mes membres, et reposait sa tĂȘte sur mon flanc. Elle Ă©tait profondĂ©ment endormie. Je me dĂ©cidais Ă lâimiter, non seulement parce que mon corps me lâexigeait, mais aussi que je ne voulais pas dĂ©ranger Grisette dans son sommeil. Ăa me faisait un peu bizarre dâĂȘtre enlacĂ© ainsi avec une jument, je nâavais fais ça quâavec Mina. CâĂ©tait la premiĂšre fois que je le faisais avec une jument.
Je me rĂ©veillais le lendemain matin, avec le Soleil, qui mâoffrait de nouveau une de ses magnifiques aurores richement colorĂ©es. Grisette nâavait pas bougĂ©e, elle dormait encore paisiblement. Je nâavais aucune raison de me lever, alors je nâen fis rien, je restais couchĂ©, Ă admirer le ciel.
Mina vint nous visiter. Elle nous aperçut dans cet enlacement trÚs intime. Je la vis sourire, puis elle partit.
Ma vie Ă©tait belle, et jâespĂ©rais quâelle allait durer.
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