French | Française
Tagged:

đŸ‡«đŸ‡· Un autre point de vue

5
(8)

https://archiveofourown.org/users/Cephee
https://cephee.sofurry.com/
Le Soleil se levait Ă  peine lorsque j’ouvris les yeux. La vive clartĂ© de notre chĂšre boule de gaz en fusion m’éblouissait, mais sa chaleur Ă©tait rĂ©confortante. Je n’avais pas envie de me lever, je voulais profiter de cette magnifique aurore qui s’offrait Ă  moi. J’en avais vu un certain nombre, mais chacune d’elle m’émerveillait, comme si elle Ă©tait la premiĂšre.

Je me dĂ©cidais enfin Ă  me lever, lorsque le Soleil fut trop haut pour me rĂ©vĂ©ler toutes les nuances rougeĂątres de l’atmosphĂšre. L’effort de me mettre debout me rappela la sĂ©ance d’exercices intensifs que j’avais accompli la veille, mes membres endoloris peinaient Ă  supporter tout le poids de mon corps.

Mina vint me voir quelques minutes plus tard, elle m’amenait mon petit-dĂ©jeuner. Elle Ă©tait belle ce jour-lĂ , simplement habillĂ©e d’un jean et d’un tee-shirt blanc, qui cachaient Ă  peine ses formes sensuelles. Elle Ă©tait mon amour, celle en qui je confierais volontiers le devenir de ma vie, ce que je faisais de bon cƓur.

Je la connaissais depuis l’enfance, nous Ă©tions devenus rapidement amis, puis cette relation est devenue plus profonde, trĂšs intime. Je cru la perdre lorsqu’elle devint une femme, alors qu’elle faisait ses Ă©tudes, et qu’elle vivait ses histoires amoureuses loin de moi. Mais me revint aprĂšs quelques annĂ©es, poussĂ©e par l’amour qu’elle portait pour moi, et qui ne s’était jamais Ă©teint.
Et ainsi notre relation devint amoureuse, puis sexuelle.

Nous vivions dans une charmante petite ferme au sud de la France, non loin d’une petite ville nommĂ©e Candillargues. Nous Ă©tions quatre : Mina, Florian, Flore et BucĂ©phale. Une jolie et sympathique famille, que les voisins qualifiaient de bizarroĂŻde, mais il fallait dire aussi qu’une famille composĂ©e d’un homme, d’une femme, d’un Ă©talon et d’une chienne n’était pas quelque chose de spĂ©cialement courant. On ne s’exposait pas, mais on ne se cachait pas non plus.

Mina Ă©tait experte comptable, un travail Ă©puisant, mais qui offrait un salaire confortable.

Florian Ă©tait agriculteur, et il s’occupait inlassablement des cinquante hectares que comptait l’exploitation maraĂźchĂšre.

Flore était la gardienne des lieux, une grande et massive femelle berger allemand. Ses morsures et son endurance à la course étaient célÚbres chez tous les facteurs de la région.

Moi, c’est BucĂ©phale, j’étais un Ă©talon camarguais, assurant le transport des humains et parfois le moteur de la charrue, les rares fois oĂč le tracteur Ă©tait en pannes. Je mettais aussi un peu de beurre dans les Ă©pinards, les saillies Ă©taient un bon exemple d’activitĂ© joignant l’utile Ă  l’agrĂ©able.

Mina m’avait apportĂ© des carottes, une croustillante petite friandise dont je raffolais.

— Bonjour BucĂ©phale, me dit-elle, comment vas-tu aujourd’hui ?

Elle s’approcha pour me caresser la tĂȘte, avant de me donner les savoureux petits tubercules, que je mĂąchais avec un plaisir certain. Elle s’éloigna l’espace d’un instant, puis revint avec ma brosse. Elle s’affaira Ă  rĂ©arranger les poils de mon flanc, tout Ă©bouriffĂ©s par ma position de la nuit.

— J’adore ta robe blanche, quand tu es Ă©clairĂ© par le Soleil, on dirait un ange.

En fait, techniquement, j’étais gris, car mĂȘme si mes poils Ă©taient blancs, ma peau Ă©tait sombre, mais je n’allais pas chipoter lĂ -dessus.

— Ce matin, tu vas devoir travailler, Florian a embourbĂ© le tracteur, il faudra que tu l’aides Ă  le sortir.

Ce n’était pas la premiĂšre fois que Florian trouvait le moyen d’enterrer son tracteur, et ce ne sera sĂ»rement pas la derniĂšre, mais tirer ce lourd tas de ferrailles devenait de plus en plus dur. J’allais encore me tasser les vertĂšbres, choses assez douloureuse, et cette perspective me faisait dĂ©jĂ  mal. Par contre, le petit massage que Mina me ferait juste aprĂšs ce dur labeur m’emplissait dĂ©jĂ  d’une certaine impatience Ă  me mettre Ă  la tache. En attendant, le brossage que Mina me faisait m’était fortement agrĂ©able. Le contact de la main de ma maĂźtresse rĂ©veillait en moi des envies trĂšs particuliĂšres, ce que Mina remarqua :

— Tu vas devoir attendre mon gros, pour l’instant on n’a pas le temps de faire des galipettes.

Grosse dĂ©ception, mon excitation augmentait, mais je ne pouvais pas assouvir ma pulsion pour le moment. Du coup, c’est mon impatience qui grandit.

Les carottes et le brossage finis, Mina me passa mon licol et un harnais.

Elle m’accompagna jusqu’au tracteur, Ă  l’autre bout de la ferme. Il Ă©tait embourbĂ© jusqu’à mi-roue, Florian Ă©tait en train de creuser devant les roues arriĂšres, afin de placer des branches pour empĂȘcher le tracteur de se rĂ©embourber pendant que je le tirerais. En attendant, Flore coura vers moi pour me faire des fĂȘtes. Elle adorait que l’on joue ensemble, particuliĂšrement en faisant la course, et mĂȘme si je gagnais toujours, elle n’avait de cesse de me dĂ©fier, elle rĂȘvait de me dĂ©passer. Un jour, peut-ĂȘtre


Mina attacha une corde sur le crochet d’attelage avant du tracteur et sur mon harnais, Florian se mit aux commandes et engagea la marche avant, puis fit signe qu’il Ă©tait prĂȘt.

— Aller mon gros, sort-le de là, me dit Mina.

Alors que je tirais comme un forcenĂ© sur la corde, j’entendais le tracteur donner tout ce qu’il avait dans son moteur, ce qui faisait patiner les roues et l’enterrait encore plus profondĂ©ment. J’avais l’impression que je ne servais Ă  rien, que je tractais un bloc de granit gros comme un Ă©lĂ©phant, tellement je me faisais mal pour ne pas avancer d’un centimĂštre. Voyant que je galĂ©rais, Mina me glissa quelques uns de ces mots doux qui motivent n’importe quel mĂąle :

— Courage BucĂ©phale, aprĂšs ça, je te ferais plein de choses que tu adores.

La montĂ©e de testostĂ©rone que cela me provoqua me donna suffisamment de force pour sortir ce maudis tas de ferrailles qui servait de tracteur du trou oĂč Florian l’avait fourrĂ©. Un mal de dos, voilĂ  ce que cela allait me coĂ»ter, je n’étais plus si jeune, et je n’étais pas non plus trop fait pour tracter des trucs lourds.

— Merci BucĂ©phale, tu es un amour.

Le baiser qu’elle me posa sur les lĂšvres calma instantanĂ©ment la vive information qui signalait que j’avais largement dĂ©passĂ© les bornes de ce que ma colonne vertĂ©brale pouvait supporter.

— Aller, viens, on rentre. Je vais te faire un de ces massages dont j’ai le secret.

Elle prit la bride dans sa main, mais elle n’eut pas besoin de la tirer, car je la suivais de bon cƓur. Nous marchĂąmes jusqu’à la cabane qui me servait de box. Mina m’enleva la bride et mon licol, et me dĂ©posa un autre baiser sur les lĂšvres. L’entrĂ©e en matiĂšre me plaisait dĂ©jĂ , et elle ne faisait que commencer. Elle se plaça sur mon flanc et commença Ă  me masser le dos. Sentir ses petites mains m’assouplir les articulations des vertĂšbres une Ă  unes, du haut du garrot jusqu’au bout de la croupe, offrait une sensation vraiment agrĂ©able. De temps en temps, l’une des articulations se dĂ©tendait en un douloureux craquement, mais rien qui puisse attĂ©nuer ce moment de pur bonheur.

Lorsqu’elle en eut fini avec mes douleurs, Mina prit la brosse et commença Ă  me brosser le cou. Elle s’arrĂȘta assez soudainement, jeta la brosse, et m’enlaça fortement. Elle me glissa quelques mots aux oreilles :

— Je t’aime BucĂ©phale, je ne sais pas si tu comprends ce que je dis, mais je pense qu’un tel sentiment n’a pas besoin de mots.

Pas besoin, en effet, de comprendre les mots, le langage du cƓur se suffisait Ă  lui-mĂȘme. Je l’enlaçais de mon cou, pour lui signifier que cet amour Ă©tait rĂ©ciproque. Car, si je la comprenais, elle ne pouvait comprendre que partiellement mon langage. Il fallait ĂȘtre clair, car les humains comprenaient souvent les messages de travers.

Elle commençait Ă  me caresser, les intentions Ă©taient claires. Je pris la dĂ©cision de me coucher sur le flanc, pour quelle puisse faire ce quelle voulait. Les caresses se firent de plus en plus appuyĂ©es, de plus en plus Ă©rotiques, elles progressaient lentement vers mes parties intimes. Je me laissais faire, apprĂ©ciant ce moment. Mon excitation me dictait d’attaquer tout de suite les choses sĂ©rieuses, mais je savais que plus la frustration Ă©tait longue, plus intense Ă©tait le plaisir qui s’en suivait. Ma maĂźtresse le savait bien, et elle prenait un soin particulier Ă  me caresser autour de mes zones Ă©rogĂšnes, ne les stimulant que par de petits instants fugaces. Rester inactif Ă©tait assez gĂȘnant, car j’avais l’impression de tout prendre et de ne rien donner, mais Mina avait l’air de s’extasier toute seule. Elle poussait ces petits cris qui excitaient tant les humains mĂąles. Elle arrĂȘta, l’espace d’un court instant, le temps de se dĂ©shabiller rapidement, puis elle se coucha sur mon flanc, en contact direct avec mon pelage. Cette attente ne fit que m’exciter encore plus.

Mina se leva lentement, et se plaça Ă  quatre pattes entres mes membres. Elle posa enfin ses douces mains sur ma verge, qu’elle caressa sur toute sa longueur, trop lentement pour me masturber. Frustration, encore. Je commençais Ă  rĂ©ellement prendre mon pied lorsqu’elle prit mon gland en bouche. Elle le suçotait, elle l’aspirait, elle buvait tout le liquide prĂ©sĂ©minal qui s’en Ă©coulait. Par moment, je perdais le contrĂŽle, je ne pouvais pas m’empĂȘcher de donner des petits coups de reins, au risque de lui faire mal.

J’atteignis l’orgasme assez rapidement, laissant Ă©chapper plusieurs longues et puissantes giclĂ©es de sperme. Mina ne put tout avaler, mĂȘme si elle essaya, manquant au passage de succomber Ă  ce que j’aurais appelĂ© une « noyade sĂ©minale ». Elle reprit sa respiration, et se blottit contre mon ventre. Le plaisir avait Ă©tĂ© si intense que je voyais des Ă©toiles.

Nous prßmes quelques instants pour récupérer nos esprits et se remettre de nos émotions.

C’était Ă  mon tour de lui offrir la jouissance qu’elle mĂ©ritait. Je me remis sur mes quatre sabots, en prenant bien soin de ne pas Ă©craser ma maĂźtresse. J’approchais ma tĂȘte de la sienne, et je me mis Ă  lui lĂ©cher le visage. Elle pris tendrement mon museau dans ses mains, pour joindre ses lĂšvres aux miennes, en un baiser trĂšs langoureux. Je n’aimais pas vraiment les baisers, mais ma maĂźtresse accordait une grande importance en ce rituel trĂšs humain. J’avais le goĂ»t de ma propre semence sur la langue, ce n’était pas dĂ©sagrĂ©able, mais Ă©trangement gĂȘnant. Le baiser dura ce qu’il me sembla une Ă©ternitĂ©, lorsqu’elle lĂącha ma tĂȘte, son regard et son sourire suffirent Ă  l’excuser. Je recommençais Ă  la lĂ©cher, d’abord le visage, puis le cou. Je pris un grand soin de ses seins, rĂ©gion du corps humain que je savais trĂšs Ă©rogĂšne. Je les parcourais de ma langue avec lenteur et dĂ©licatesse, dans le mĂȘme registre que celui de ma maĂźtresse, patiente et frustration, puis plaisir bestial et explosif. Une fois ses seins bien poisseux de salive, je descendis jusqu’au nombril, et aprĂšs un petit tour autour de celui-ci, j’empruntais le chemin du plaisir, j’arrivais Ă  son sexe. Je pris le temps d’humer son odeur. J’usais de nouveau de ma langue, lĂ©chant ses lĂšvres, m’insinuant dans les profondeurs de son intimitĂ©, savourant le goĂ»t de son dĂ©sir, la faisant gĂ©mir au passage. De plus en plus loin, de plus en plus fort, mes manƓuvres linguales la faisaient hurler, ses sĂ©crĂ©tions m’inondaient la bouche. Elle n’était pas loin de l’orgasme, elle se convulsait en de violents spasmes incontrĂŽlables. Je continuait ma progression Ă  l’intĂ©rieur de ses entrailles, de plus en plus de cyprine s’écoulait de sa vulve, il y en avait tant que je ne pouvais pas tout boire. Elle cria son orgasme si fort que mes oreilles en sifflĂšrent, et que toute la rĂ©gion devait ĂȘtre au courant. Elle retomba dans une presque demi inconscience, sa respiration se calmait progressivement, et la flaque de sĂ©crĂ©tion cessa de s’agrandir.

Mina se releva qu’un long moment plus tard, encore dans un Ă©tat second. Elle vit que j’avais encore une petite Ă©rection, et que j’étais encore loin de lui avoir donnĂ© toutes mes ressources. Elle alla se coller Ă  mon flanc, et prit ma verge de ses mains.

— Tout ne fait que commencer, BucĂ©phale, me dit-elle.

Elle commença Ă  me masturber lentement, juste de quoi me redonner une duretĂ© exploitable, puis elle partit. Elle revint rapidement avec un banc, qu’elle installa au milieu de la cabane. Elle se coucha dessus, sur le ventre.

— Vient BucĂ©phale.

Le message Ă©tait on ne peut plus clair, elle voulait que je la monte comme je l’aurais fait avec une jument. Je m’exĂ©cutais donc. Je la montais, en faisant bien attention de ne pas l’écraser de ma demi tonne. Trouver sa vulve, alors que je ne pouvais rien voir Ă©tait un exercice assez pĂ©rilleux, mais elle m’aida avec ses mains, elle me guida jusqu’à l’entrĂ©e de son intimitĂ©. Je la pĂ©nĂ©trais trĂšs prudemment, je ne pouvais pas y aller comme un Ă©talon sur une jument, sinon je lui ferais mal. Je ne pus rentrer ma verge que jusqu’à la moitiĂ© de sa longueur, plus profond, je risquais de la blesser.

Je commençais Ă  faire des va-et-vient doucement, puis de plus en plus vite. Elle couinait dĂ©jĂ  de plaisir, et Ă  mesure que mon gland gonflait, elle criait toujours plus fort. Mes coups de rein se firent plus puissant, plus amples, je sortais presque mon pĂ©nis, puis le rentrais bien au fond de son vagin. Elle eut un orgasme, qu’elle hurla encore plus fort que son premier. Mes oreilles sifflaient encore. Je continuais mes va-et-vient, je ne ralentissais que pour reprendre ma respiration, pour rĂ©accĂ©lĂ©rer de plus belle. Elle hurlait presque en continu, elle atteignait une autre dĂ©charge de plaisir. Celle-ci, je la sentis passer, car elle contracta tellement ses muscles vaginaux que je fut presque immobilisĂ©, je devais dĂ©velopper une force importante pour continuer, ce qui me fatiguait beaucoup, je commençais Ă  avoir de nouveau mal au dos. Elle subissait son troisiĂšme orgasme lorsque j’atteins le mien. Je sentais presque mes testicules se vider de tout leur fluide viril, je la remplissais littĂ©ralement de mon sperme.

Je pris le temps de reprendre ma respiration, mon cƓur battait la chamade, ma vision Ă©tait remplie de papillons, et mes oreilles ne me transmettaient plus le moindre son, rien d’autre que ce dĂ©sagrĂ©able sifflement. Mon sexe se ramollissait Ă  mesure que mon orgasme retombait.

Un long moment passa avant que je ne me dĂ©cide Ă  me dĂ©gager de Mina, pour ne plus qu’elle subisse mon poids. Elle reprenait ses esprits encore plus lentement que moi, elle ne bougeait pas, sa respiration Ă©tait profonde et lente, comme lorsqu’elle revenait de ses courses Ă  pieds. Au sol gisait une impressionnante flaque de sperme et de cyprine mĂ©langĂ©s, fruit du travail de nos deux corps entremĂȘlĂ©s.

La fatigue dictait de me coucher, et je dĂ©cidais de ne pas y rĂ©sister. Je me couchais donc sur la paille, ne faisant pas attention aux flaques gluantes dissĂ©minĂ©es un peu partout. Je commençais Ă  sombrer dans le sommeil quand je sentis Mina se coucher sur mon flanc. Cette prĂ©sence me rĂ©conforta, et elle m’apportait la chaleur qui me manquait. Le sommeil vint de lui-mĂȘme.

Le Soleil du matin me tira du pays des songes. Mina n’était plus lĂ , elle devait probablement dĂ©jĂ  travailler. Je me levais douloureusement, mon dos me faisait souffrir, rĂ©sultat des activitĂ©s sportives de la veille. Je vis que ma mangeoire Ă©tait remplie, alors j’en profitais pour remplir le vide de mon estomac. Puis ce fut au tour de la soif qu’il fallut Ă©tancher.

Je sortis profiter du Soleil. Je vis Florian, qui travaillait encore Ă  bricoler son fichu tas de rouille. Je partis vers le coin du prĂ© d’oĂč il ne pouvait me voir, des fois que ma vue lui rappelle que la charrue pouvait trĂšs bien marcher par la force animale.

Je passais ainsi ma journĂ©e Ă  brouter et Ă  me remettre de l’épuisement.

Le soir, Mina revint avec une nouvelle fortement sympathique :

— Bonsoir BucĂ©phale, j’ai une bonne nouvelle pour toi, demain matin, on reçoit la visite de Monsieur de Carollisse, il nous apporte une pouliniĂšre Ă  fertiliser.

VoilĂ  bien un ordre que j’aimais, ma maĂźtresse qui me demandait d’exercer mes talents de reproducteur. J’en Ă©tais dĂ©jĂ  impatient.

Mina remplit ma mangeoire et changea l’eau de mon abreuvoir, puis partit vers la maison. Pas de sexe pour ce soir, il fallait que je garde mes forces pour la jument.

Je passais une nuit agitée, excité par la perspective des jours à venir.

Le lendemain matin, aprĂšs un rĂ©veil difficile et une matinĂ©e vide d’activitĂ©, Mina m’emmena au petit prĂ© que l’on utilisait habituellement pour les saillies. Florian l’appelait « le prĂ© de la luxure », en rĂ©fĂ©rence Ă  tout ce que j’y faisais. La pouliniĂšre m’y attendait.

J’entrais dans le prĂ©, puis me dirigeais vers la jument. Elle Ă©tait camarguaise, tout comme moi, et trĂšs jolie. Elle Ă©tait en train de brouter, et ne portait aucune attention Ă  ma venue. Je pris tout mon courage disponible, et allais l’aborder :

— Bonjour, lui dis-je.
— Bonjour, me rĂ©pondit-elle.
— Je m’appelle BucĂ©phale.
— Moi, c’est Grisette.
— C’est une vĂ©ritable joie de te rencontrer Grisette.
— Pour moi aussi.

Et elle s’éloigna et repartit brouter. C’était la premiĂšre fois que je voyais une jument presque indiffĂ©rente Ă  ma prĂ©sence. Habituellement, voir un Ă©talon Ă©tait pour elles soit une source d’excitation, soit une peur. Cela dĂ©pendait de leurs expĂ©riences passĂ©es. Je n’expliquais pas cette indiffĂ©rence, et ça me gĂȘnait de me sentir invisible. Je la rejoignais pour en savoir un peu plus :

— D’oĂč viens-tu ? Demandais-je.
— D’un prĂ©.

À question con, rĂ©ponse con.

— Tu sais ce que tu viens faire ici ?
— Oui, me rĂ©pondit-elle simplement.

Soit elle le savait vraiment, et elle avait une rĂ©action bizarre. Soit elle ne le savait pas, et elle s’en foutait.

— Comment le sais-tu ?
— Les humains m’enferment dans un prĂ© minuscule, avec des clĂŽtures si grandes que je ne peux pas les sauter, et en compagnie d’un Ă©talon. C’est une Ă©vidence, ils veulent que tu me montes, et comme ça ils auront un joli poulain Ă  vendre dans trois printemps.

Elle avait parfaitement conscience de ce qui allait se passer, c’est juste qu’elle avait l’air blasĂ©e.

— Je n’en suis pas Ă  mon coup d’essai, des Ă©talons comme toi, j’en ai dĂ©jĂ  connu trois, me dit-elle avec agacement. Maintenant, va dans le coin opposĂ©, tu reviendras me voir quand je serais en chaleur, tu me monteras, je serais enceinte, et mes maĂźtres seront contents.

Sur ces paroles, elle repartit brouter dans son coin. Je me sentais presque blessĂ©, ce qu’elle disait Ă©tait parfaitement vrai, nous Ă©tions exploitĂ©s par les humains. Elle comme machine Ă  fabriquer des poulains, et moi comme machine Ă  fertiliser les machines Ă  fabriquer des poulains. Je me sentais soudainement trĂšs las, je n’avais plus vraiment envie de lui faire l’amour. Je me mis Ă  brouter, sans avoir rĂ©ellement faim. Je sentais que cette saillie allait ĂȘtre ennuyeuse, le programme Ă©tait dĂ©jĂ  posĂ© et sans surprise. Une de ses flaques d’urine me renseigna sur son cycle menstruel, elle Ă©tait loin de ses prochaines chaleurs. L’attente allait ĂȘtre longue.

Ainsi passĂšrent plusieurs jours, jours oĂč je me sentis trĂšs seul, Grisette refusait de me parler, et Mina ne faisait que des passages Ă©clairs, juste le temps de remplir les mangeoires, puis un vague bonjour, une rapide caresse, et un au revoir tout aussi court. Le sexe me manquait, mais je ne pouvais rien faire d’autre que me masturber dans mon coin, et je n’avais pas envie de le faire devant Grisette, ça aurait Ă©tĂ© trop honteux.

Un jour, alors que je broutais, mon regard tomba sur l’arriĂšre-train de Grisette. Elle Ă©tait en train de chasser les mouches avec sa queue, ce qui dĂ©couvrait son intimitĂ© par petits courts instants. Avoir une telle vision devant moi me figea, je ne pouvais pas m’empĂȘcher de fixer les parties gĂ©nitales de ma compagne du moment. Sans m’en apercevoir rĂ©ellement, mon sexe Ă©tait dĂ©jĂ  sorti de son fourreau. Je m’approchais d’elle, aussi calmement que mon niveau d’excitation me le permettait. Elle ne sembla pas remarquer que j’étais presque collĂ© Ă  sa queue, prĂȘt Ă  saisir l’instant oĂč elle chasserait une de ces envahissantes mouche, chose qu’elle fit assez vite. Petite vision du paradis. J’inspirais un grand coup, pour capter sa dĂ©licieuse odeur. Elle dĂ» sentir ma prĂ©sence, car se retourna :

— Qu’est-ce que tu fais ? Me dit-elle.
— Heu
 Rien
 RĂ©pondis-je, assez gĂȘnĂ©.

Elle jeta un coup d’Ɠil à ce qui se passait sous mon ventre.

— Tu Ă©tais en train de me mater, c’est ça ?
— Non, non, non
 Je t’assure que non.
— Ne me ment pas, tu bandes plus dur que du chĂȘne !

C’était vrai. J’étais repĂ©rĂ© en flagrant dĂ©lit, et c’était bien ma veine. L’histoire de notre relation commençait bien mal.

— Avoue que tu flashes sur moi et que ça t’excite de me mater, m’exigea-t-elle.
— Non !
— Tu ne me trouves pas attirante ?

C’est vrai qu’elle Ă©tait trĂšs attirante. Qui cracherait sur une jeune camarguaise, aux longs crins clairs qui ondulaient au vent, Ă  la peau noire qui contrastait joliment avec la clartĂ© des poils blancs, parsemĂ©s de petites taches gris foncĂ©. Une telle beautĂ© rhodanienne ne pouvait pas laisser indiffĂ©rent. Ç’aurait Ă©tĂ© un mensonge de ne pas lui avouer.

— Tu es trùs belle, Grisette.
— Merci, je te trouve trùs beau aussi.

Cette histoire ne commençait peut-ĂȘtre pas aussi mal que je le pensais
 MalgrĂ© ce qu’elle avait dit quelques jours auparavant, j’avais l’impression qu’elle me trouvait Ă  son goĂ»t, et qu’elle allait peut-ĂȘtre profiter de ma prĂ©sence pour faire autre chose qu’une rapide saillie.

— Et si on le faisait là, maintenant, tout de suite ? Proposais-je.
— Je prĂ©fĂšre attendre mes chaleurs, me rĂ©pondit-elle.
— Tu n’as pas besoin d’ĂȘtre en chaleur pour ressentir du plaisir, c’est juste plus long Ă  venir.
— Il faudra que tu me montes plusieurs fois pour ça, peux-tu tenir la cadence ?
— Non, mais je connais d’autres moyens de te donner ce que tu souhaites.
— Lesquels ?
— Laisse-toi faire, tu verras bien

— Je veux savoir.
— C’est ma maütresse qui m’a tout appris.

Comme elle ne rĂ©pondait pas, je dĂ©cidais de m’approcher, pour voir ce qu’elle allait faire. Elle ne fit rien, elle ne s’éloignait pas, elle se laissait faire, elle voulait vraiment voir ce qu’un bel Ă©talon, habituĂ© aux relations homophiles, savait faire.

Comme entrĂ©e en matiĂšre, je choisis les caresses, j’utilisais ma tĂȘte et mon cou pour lui caresser le flanc et le dos. Je m’évertuais Ă  ĂȘtre le plus doux et le plus tendre possible.

— C’est la premiĂšre fois qu’un Ă©talon me fait ça, habituellement ceux sont les humains qui le font, me dit-elle. Continue, c’est agrĂ©able.

Je progressais lentement vers sa croupe, et j’en profitais pour humer son doux parfum. Si il existait bien une odeur agrĂ©able, c’était celle d’une jument. Je me collais Ă  Grisette, je partageais ma douceur et ma chaleur. Je fis durer les caresses suffisamment de temps pour que Grisette s’abandonne totalement Ă  moi.

ArrivĂ© Ă  la croupe, j’arrĂȘtais doucement les caresses pour me lancer dans les prochains prĂ©liminaires. Je me mis face Ă  son arriĂšre-train. Elle levait dĂ©jĂ  sa queue, Ă  cause de l’excitation, l’accĂšs Ă  la prochaine Ă©tape m’était grandement facilitĂ©. Je pris une grande inspiration, pour savourer chaque arĂŽmes et phĂ©romones qui se dĂ©gageaient d’entre ses fesses. Je collais ma bouche Ă  sa vulve et jouais de ma langue avec ses lĂšvres. Toujours sur le rĂ©gime de la frustration, je ne n’insinuais ma langue dans son intimitĂ© que trĂšs lentement. Sa respiration se faisait de plus en plus bruyante et profonde.

J’étirais presque entiĂšrement ma langue, lorsqu’elle eut un premier spasme vaginal, ce qui m’inonda la bouche d’un intense goĂ»t de cyprine. Je continuais mon petit jeu lingual, jusqu’à qu’elle eut un second spasme, bien plus fort que le premier, et celui-ci Ă©mit tant de sĂ©crĂ©tions que je ne pus tout garder pour moi, et qu’une bonne quantitĂ© de ce nectar partit nourrir l’herbe verte. L’orgasme n’était pas loin, il fallait que je passe Ă  l’étape supĂ©rieure, que je la monte.

Mon Ă©tat d’excitation Ă©tait tel que la pression sanguine dans ma verge me faisait souffrir. Mais je devais me contrĂŽler, il Ă©tait strictement hors de question de bĂącler un si beau moment de plaisir partagĂ©. Je la montais, en essayant de ne pas la frapper de mes sabots, je cherchais un moment l’entrĂ©e de son vagin, puis je la pĂ©nĂ©trais, faisant glisser lentement ma verge jusqu’au bout. Elle grognait de plaisir. Je faisais d’amples va-et-vient, donnant de puissants coups de reins. Des bruits de succion trĂšs Ă©rotiques s’échappaient de sa vulve, et je sentais ses sĂ©crĂ©tions couler le long de ma verge. Je la sentais serrer son vagin autour de mon pĂ©nis, mon gland devenir de plus en plus volumineux. Elle eut son orgasme, explosif, comme je savais les provoquer. Elle hennissait son plaisir avec force. J’eu mon apogĂ©e juste aprĂšs elle, j’inondais son vagin du sperme que j’avais produit et accumulĂ© depuis des jours. Je ne descendis pas de son dos de suite, je laissais le temps Ă  mon cƓur de se calmer, et Ă  ma verge de se dĂ©gonfler. Elle respirait encore plus bruyamment que moi, elle aussi prenait son temps pour se remettre, elle ne semblait mĂȘme plus sensible Ă  mon poids sur ses hanches.

Mon sexe sorti avec un fort bruit de succion, et une grande quantitĂ© de sperme et de cyprine mĂ©langĂ©s s’écoulĂšrent dans l’herbe. En voyant cette grande flaque, je ressenti la fiertĂ© du mĂąle qui avait accompli son devoir envers son espĂšce. Grisette marchait lentement vers l’abreuvoir, elle devait toujours ĂȘtre sous le choc d’une telle dĂ©charge de plaisir sexuel. Elle but une bonne quantitĂ© d’eau avant de venir me parler :

— C’était grandiose, je n’avais ressenti ça, mĂȘme pendant mes chaleurs. Merci BucĂ©phale, de m’avoir fait partager un si beau moment.

Je ne savais pas trop quoi rĂ©pondre, et elle partit avant que je ne puisse trouver. Elle urina non loin de moi, et j’attendis qu’elle s’éloigne un peu pour sentir et analyser sa flaque. Elle Ă©tait Ă  quelques jours de ses chaleurs, nous allions donc recommencer d’ici peu.

Les journĂ©es suivantes se firent moins ennuyeuse, Grisette acceptait de m’en dire un peu plus sur elle. Elle Ă©tait originaire d’un petit haras situĂ© en plein cƓur de la Camargue. Elle Ă©tait mĂšre de deux pouliches et d’un poulain, mais elle ne savait pas ce qu’ils Ă©taient devenus, ses maĂźtres ne lui parlait que trĂšs peu. Elle avait la chance de vivre en semi-libertĂ©, dans un grand domaine marĂ©cageux, mais la malchance de n’avoir comme compagnons qu’uniquement des hongres qui n’avaient pas pris conscience que leur sexualitĂ© existait encore.

Avec les chaleurs, Grisette devenait beaucoup plus rĂ©ceptive Ă  mes avances. Je pouvais m’approcher d’elle, la renifler, la mordiller, l’exciter. Son odeur Ă©tait devenue un parfum exquis, trĂšs aphrodisiaque. Mais elle ne voulait pas que je la monte, elle disait qu’elle n’était pas prĂȘte, q’elle ne savait pas si elle voulait vraiment obĂ©ir Ă  ses maĂźtres, et leur donner un nouveau poulain. J’attendis donc que ce soit elle qui m’aborde et me propose la suite.

Un matin, elle vint me trouver, et me glissa tendrement à l’oreille :

— BucĂ©phale, j’ai envie de toi. Fait moi hennir aussi fort que tu le pourras.

En bon Ă©talon que j’étais, nul besoin de me prier, faire son devoir de mĂąle sur une jument aussi belle qu’excitĂ©e Ă©tait un vĂ©ritable plaisir.

Comme entrĂ© en matiĂšre, je choisis de sauter les caresses, trop frustrantes Ă  un tel niveau d’excitation, je devais directement passer au jeux linguaux. Je me dirigeais donc directement vers les fesses de Grisette. Sa queue Ă©tait dĂ©jĂ  presque complĂštement levĂ©e, et ne cachait plus rien des attributs de ma compagne. Ses chaleurs avaient rendues ses parties gĂ©nitales trĂšs mouillĂ©es, et des spasmes vaginaux faisaient cligner sa vulve sans cesse, ce qui faisait parfois tomber plusieurs filets de cyprine. L’entrĂ©e de son vagin Ă©tait devenue plus rouge qu’une tomate, et ses sĂ©crĂ©tions avaient pris une teinte vaguement jaunĂątre, Ă  l’odeur trĂšs puissante et vraiment trĂšs excitante. Le simple fait d’admirer cette partie de Grisette me provoquait une trĂšs vive Ă©rection, renforcĂ©e par l’odeur et les petits grognements qu’elle laissait Ă©chapper par moment.

Je me dĂ©cidais enfin Ă  plonger mon museau dans l’intimitĂ© de Grisette, et Ă  commencer Ă  la prĂ©parer au grand feu d’artifice. Je faisais parcourir ma langue sur ses lĂšvres, sur son clitoris, et mĂȘme sur son anus. Je fouillais l’intĂ©rieur de sa fente vaginale, je mordillais son clitoris, je soufflais Ă  l’intĂ©rieur de son vagin, j’usais de toute mon imagination et de toute mon adresse pour la faire hurler. Elle me rĂ©pondait par des grognements, ses contractions m’envoyaient de plus en plus de sĂ©crĂ©tions, elle tremblait presque, tellement le plaisir Ă©tait intense pour elle. Son orgasme montait, il ne manquait plus que quelques lĂ©chouilles pour qu’elle l’hennisse. Ma langue allait de plus en plus loin dans son intimitĂ©, je l’étendais jusqu’à son maximum, je sentais ses sĂ©crĂ©tions couler le long de ma tĂȘte, me mouiller les poils de ma bouche jusqu’à mes ganaches, pour ensuite retomber sur le sol, et inonder la terre. Je sentis son vagin se contracter complĂštement, puis un violent jet de sĂ©crĂ©tions et d’urine mĂ©langĂ©es vint m’inonder la bouche puis dĂ©border et pleuvoir sur le sol, elle hennissait autant que son orgasme Ă©tait puissant. De mon cĂŽtĂ©, j’éternuais parce qu’une partie de ce jet avait envahi mes narines. Grisette tremblait, presque Ă  tomber. Une grande flaque s’était formĂ©e, tĂ©moin de la puissance de cette explosion de jouissance. Mon Ă©rection Ă©tait devenue douloureuse, je sentais que mon gland laissait s’échapper quelques filets de liquide prĂ©sĂ©minal. J’attendis Ă  peine que Grisette se calme pour la monter. Elle se remettait Ă  peine de ses prĂ©cĂ©dentes Ă©motions que je l’empalais de ma verge de toute sa longueur, ce qui provoqua un fort bruit de succion. Je commençais Ă  lui donner des coups de reins, d’abord lents, puis de plus en plus amples et puissants. Elle contractait tant son vagin autour de mon sexe, que ça en devenais douloureux. La dilatation de mon gland et la contraction de son vagin entravaient presque mes mouvements de va-et-vient, au point que je devais fournir un effort considĂ©rable juste pour me retirer d’à peine quelques centimĂštres, et autant d’efforts pour retourner au fond. Je sentais le plaisir me monter Ă  la tĂȘte, mon orgasme arrivait, et je sentais que celui de ma compagne allait suivre. Je continuais mes coups de reins, jusqu’à ce que je sente Grisette laisser Ă©chapper de nouveau une grande giclĂ©e de cyprine et d’urine, qui Ă©claboussa mes testicules et mes jambes. Puis ce fut trĂšs rapidement Ă  mon tour de l’inonder de mon sperme, avec une telle pression que beaucoup s’échappa du vagin de grisette, et vint augmenter la taille de la, dĂ©jĂ  trĂšs grande, flaque. L’orgasme me fut si intense que ma vision devint sombre. Je descendis rapidement du dos de Grisette, mon pĂ©nis se retira de son vagin en laissant Ă©chapper un fort bruit et un gros torrent de fluides sexuels. Je me laissais aller et me couchais. Je repris calmement mes esprits.

Je ne repris pleinement conscience qu’au bout d’un long moment, et j’avais l’impression d’avoir couru un cross de plusieurs milliers de kilomĂštres. Grisette Ă©tait couchĂ©e entre mes membres, et reposait sa tĂȘte sur mon flanc. Elle Ă©tait profondĂ©ment endormie. Je me dĂ©cidais Ă  l’imiter, non seulement parce que mon corps me l’exigeait, mais aussi que je ne voulais pas dĂ©ranger Grisette dans son sommeil. Ça me faisait un peu bizarre d’ĂȘtre enlacĂ© ainsi avec une jument, je n’avais fais ça qu’avec Mina. C’était la premiĂšre fois que je le faisais avec une jument.

Je me rĂ©veillais le lendemain matin, avec le Soleil, qui m’offrait de nouveau une de ses magnifiques aurores richement colorĂ©es. Grisette n’avait pas bougĂ©e, elle dormait encore paisiblement. Je n’avais aucune raison de me lever, alors je n’en fis rien, je restais couchĂ©, Ă  admirer le ciel.

Mina vint nous visiter. Elle nous aperçut dans cet enlacement trÚs intime. Je la vis sourire, puis elle partit.

Ma vie Ă©tait belle, et j’espĂ©rais qu’elle allait durer.

How did you like the story?

Average rating 5 / 5. Number of ratings: 8

No ratings yet

It's a shame you don't like the story.

What did you dislike? Your feedback will only be shown anonymously to the authors in the authors' forum. The feedback is sent there once a day.

Views: 1294

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *