Jâai besoin de me confier, mais je nâai personne Ă qui parler. Ăcrire me semble ĂȘtre le meilleur compromis.
Tout cela est tellement incroyable. Je vais devoir trouver les mots pour me faire comprendre. Je ne sais pas si je vais y parvenir.
Mais prenons les choses dans lâordre.
Je mâappelle Marie. Jâai une petite quarantaine dâannĂ©es. Je suis divorcĂ©e depuis trois ans dĂ©jĂ . Lâhistoire que je vais vous raconter a commencĂ© il y a un an. Une petite annĂ©e, mais qui a bouleversĂ© ma vie.
Je me suis inscrite sur un site de rencontre. Je nâaime pas le cĂ©libat. Je nâaime pas non plus multiplier les aventures. En mâinscrivant sur ce site, je comptais faire la connaissance dâun gentleman. Pas dâun prince charmant : Ă mon Ăąge on nây croit plus. Mais je rĂȘvais dâun homme Ă©lĂ©gant, grand, brun, bien bĂąti, pas de ventre, pas de calvitie, pas de barbe. Une bonne situation. Et divorcĂ© comme moi, sans charge parentale, ayant digĂ©rĂ© son passĂ©. Quelquâun aimant les voyages, les sorties, la culture, la lecture, les spectacles. Bref, je rĂȘvais.
Trouver lâĂąme sĆur sur internet nâest pas une mince affaire. Un peu comme dans lâimmobilier, il faut se faire au vocabulaire et apprendre Ă dĂ©crypter les annonces. Je vous passerai mes innombrables Ă©checs pour ne vous relater que la relation qui mâa conduite oĂč jâen suis aujourdâhui.
Mon correspondant avait pour pseudonyme « lâĂ©talon ». Câest lui qui mâa contactĂ©. Dâailleurs, ce sont toujours les hommes qui contactent les femmes : les ordinateurs nâont rien rĂ©volutionnĂ© de ce point de vue.
Ce nom nâĂ©tait vraiment pas fait pour me sĂ©duire. Mais je mettais un point dâhonneur Ă rĂ©pondre Ă tout le monde, par courtoisie. TrĂšs souvent lâĂ©change sâarrĂȘtait, ma rĂ©ponse ne donnant que peu de prise Ă une relance. Mais cette fois, lâĂ©talon rĂ©pondit Ă ma rĂ©ponse et le dialogue commença. Je fis assez vite abstraction de ce pseudonyme bien trop prĂ©somptueux Ă mon goĂ»t.
Notre correspondance progressait Ă petits pas, au rythme dâun message quasi quotidien, sans plus. Mon interlocuteur Ă©tait divorcĂ© et sans enfant Ă charge, tout comme moi. Il ne me parlait pas de son ex femme, ce qui Ă©tait bon signe.
Comme je suis assez rĂ©servĂ©e, câest surtout lui qui me posait des questions, notamment sur mon physique. Moi, je nâosais pas. AprĂšs quelques semaines, je nâavais encore aucune idĂ©e de ce Ă quoi il ressemblait alors que lui connaissait tout de mes mensurations. Il avait une façon pĂ©remptoire de me questionner et ça ne me dĂ©plaisait pas.
Je lui ai quand mĂȘme demandĂ© sâil avait des loisirs, sâil aimait sortir et il mâa dit quâil vivait Ă la campagne. Pour ce qui est des atomes crochus, il fallait sâorienter vers la nature plutĂŽt que vers la culture.
Petit Ă petit, jâai pris lâhabitude de lire ses messages presque quotidiennement et de consacrer un peu de mon temps libre Ă concocter mes rĂ©ponses. Il est arrivĂ© quâil ne mâĂ©crive pas de tout un week-end et jâen Ă©tais inquiĂšte. Jâavais peur de ne plus avoir de nouvelles sans prĂ©avis. Câest frĂ©quent sur internet.
Assez vite, nous avons convenu dâun rendez-vous, dans un cafĂ©, Ă mi-chemin entre chez lui et chez moi, en terrain neutre en quelque sorte.
Tout en sirotant nos consommations, nous avons continuĂ© Ă faire connaissance, mais Ă un rythme plus soutenu. Un dialogue est plus dynamique quâun Ă©change Ă©pistolaire. De plus, il nây avait quasiment pas de temps morts. Il posait les questions et je rĂ©pondais. En particulier, il mâa demandĂ© si jâaimais les animaux. Je lui ai rĂ©pondu que jâĂ©tais une pure citadine et que je nâavais jamais eu aucun animal de compagnie. Il mâa appris quâil avait un cheval nommĂ© PĂ©gase. JâĂ©tais surprise parce quâun cheval demande beaucoup dâattention. Il faut le faire courir, il faut le nourrir quotidiennement. Il mâa confirmĂ© que sâoccuper de PĂ©gase Ă©tait un travail Ă plein temps.
Ă un moment, il mâa demandĂ© si jâavais des fantasmes. JâĂ©tais trĂšs gĂȘnĂ©e par sa question. Jâen ai, bien entendu, comme tout le monde jâimagine. Mais câest vraiment dĂ©licat de se livrer dans ce domaine, surtout Ă quelquâun quâon connaĂźt si peu. Il mâa expliquĂ© que câĂ©tait justement Ă ce moment, au dĂ©but dâune relation, quâil fallait aborder ce sujet. Car si on ne le fait pas trĂšs vite, il devient de plus en plus difficile et risquĂ© de le faire par la suite. Les vieux couples ne peuvent pas sortir de leur routine, sous peine de tout casser. Je me suis souvenue de la distance qui sâĂ©tait créée Ă ce sujet avec mon ex. Et sans doute que Robert avait raison. Chacun avait fini par vivre dans ses propres rĂȘves, sans oser les partager.
Mais mĂȘme si jâĂ©tais dâaccord, jâai Ă©tĂ© trĂšs rĂ©ticente Ă me livrer. Cependant, Ă coup de petites questions, il est en quelque sorte arrivĂ© Ă me tirer les vers du nez sans que je mâen aperçoive. Ce nâest quâen y rĂ©flĂ©chissant aprĂšs coup que je mâen suis rendu compte.
Il a commencĂ© par me dire quâĂ son avis les hommes et les femmes Ă©taient soit dominateurs, soit soumis. Il mâa alors demandĂ© dans quelle catĂ©gorie je me classais. Jâai rĂ©flĂ©chi, dâune part pour savoir si jâallais rĂ©pondre et dâautre part pour me dĂ©terminer. Je lui ai expliquĂ© que je ne me voyais pas donner des directives. Jâaime mieux quâon ait de lâinitiative pour moi, quâon me propose, et mĂȘme quâon me guide. Il en a dĂ©duit que puisque je nâĂ©tais pas dominatrice, je devais ĂȘtre soumise.
Ensuite, il a dĂ©taillĂ© ce quâĂ©tait une personne soumise de son point de vue. Il a tout dâabord Ă©cartĂ© le bourreau qui agit au dĂ©triment de la victime. Il ne voulait considĂ©rer quâune domination et une soumission mutuellement consenties. Ensuite, il a distinguĂ© la soumission physique de la soumission morale. Dans le cas de la soumission physique, câest le dominant qui est actif alors que pour la soumission morale, le dominant convainc le dominĂ© de faire quelque chose. Il mâa dit que de son point de vue, la torture ou le viol sont de la soumission physique alors que lâexhibitionnisme est de la soumission morale.
Je lui ai fait remarquer que le viol ne me semblait pas appartenir aux pratiques mutuellement consenties. Il lâa admis mais il a tout de mĂȘme remarquĂ© que certaines femmes pouvaient avoir ce fantasme. Il mâa ensuite demandĂ© dans quelle catĂ©gorie jâaurais rangĂ© lâinceste, la pĂ©dophilie ou la zoophilie. Je lui ai rĂ©pondu quâĂ mon avis les trois sont plutĂŽt de lâordre de la soumission physique et mĂȘme dâune soumission non consentie. Ă partir dâexemples de la littĂ©rature libertine, il mâa fait admettre que le problĂšme Ă©tait moins simple quâil nây paraissait, mĂȘme si en premiĂšre approche il Ă©tait dâaccord avec moi.
Notamment, concernant la zoophilie, il estimait que câĂ©tait un fantasme assez courant chez les femmes. Lâacte zoophile pour une femme reprĂ©sentait dâaprĂšs lui le summum de la soumission parce que dâune part la femelle sâoffrait au mĂąle et dâautre part, le mĂąle prenait la femelle sans Ă©gard. Ses explications mâont laissĂ©e songeuse. En tout cas, le sujet Ă©tait glissant et nous en sommes restĂ©s lĂ .
Cette premiĂšre rencontre sâest si bien passĂ©e que Robert mâa invitĂ©e Ă venir dĂ©jeuner chez lui le week-end suivant et que jâai acceptĂ©. Il tenait Ă me montrer son petit domaine, selon sa propre expression, et me prĂ©senter PĂ©gase.
CâĂ©tait une maison isolĂ©e, en pleine campagne. Il sâagissait plutĂŽt de deux bĂątiments en angle. Lâun Ă©tait la maison proprement dite et lâautre Ă©tait une sorte de grande grange, construite en dur.
Nous avions convenu que je ne resterais que le matin. Je suis arrivĂ©e vers 10 heures. Jâai sonnĂ© et mon nouvel ami est venu mâouvrir. Il Ă©tait vĂȘtu dâune culotte de cheval avec des bottes en cuir noir. Ăa le changeait nettement du style citadin quâil avait adoptĂ© lors de notre rendez-vous prĂ©cĂ©dent. Il avait un air martial. Dâautant plus quâil tenait une badine dont il se frappait le mollet.
Sans prĂ©ambule, il mâa proposĂ© de me montrer PĂ©gase, si bien que nous sommes ressortis sans avoir visitĂ© la maison.
Nous nous sommes dirigés vers la grange.
CâĂ©tait une grande bĂątisse, chauffĂ©e. Le cheval Ă©tait en libertĂ© dans le vaste espace, sans aucun harnachement. Il y avait une mangeoire avec du foin et un petit abreuvoir. Contre lâun des quatre murs, il y avait une sorte dâestrade avec, posĂ© dessus, un banc en bois.
Robert a passĂ© un licol Ă PĂ©gase et lâa amenĂ© en le tenant par la bride jusquâĂ une sorte de main courante Ă hauteur dâhomme qui permettait dâattacher le cheval. Il mâa dit de mâapprocher et de caresser son chanfrein.
En mĂȘme temps quâil me prĂ©sentait PĂ©gase, il mâapprenait un vocabulaire que je ne connaissais pas. Il mâa expliquĂ© que PĂ©gase Ă©tait un Ă©talon.
Cela a fait tilt. Enfin, jâavais lâexplication sur le sens de son pseudonyme. Il a prĂ©cisĂ© quâun Ă©talon nâĂ©tait pas castrĂ© et il mâa montrĂ© les bourses et le renflement sous le poitrail, quâil a appelĂ© le fourreau. JâĂ©tais un peu surprise quâil me parle de ça.
Robert mâa ensuite invitĂ©e Ă faire le tour de lâanimal, Ă toucher sa robe. Elle Ă©tait si douce dans le sens du poil. Il disait quâil voulait me faire prendre conscience de la dimension de ce cheval. Il Ă©tait effectivement trĂšs grand par rapport Ă nous. Robert mâa appris ce quâĂ©tait la hauteur au garrot.
PĂ©gase mesurait 1m80. Pendant que je lui passais la main sur la joue, nous nous regardions. Il a baissĂ© la tĂȘte pour porter ses naseaux Ă hauteur de mon pubis. CâĂ©tait gĂȘnant. Il flairait mon entre-jambe, ce qui semblait signifier que je dĂ©gageais une odeur. Je me suis reculĂ©e. Robert, tapotant sa jambe avec la badine, mâa dit :
â Ne sois pas offusquĂ©e. Il fait simplement connaissance. Câest sa façon Ă lui de connaĂźtre ton identitĂ©, câest-Ă -dire ton odeur intime. Il sait que tu es une femelle. Reviens vers lui !
CâĂ©tait assez dĂ©stabilisant, aussi bien lâattitude du cheval que les mots quâemployait Robert. Mais il Ă©tait persuasif Ă sa façon. Disons que pour ne pas aller contre son invitation autoritaire, je me suis avancĂ©e vers le cheval qui a repris son examen olfactif.
Robert mâa fait remarquer :
â Apparemment, il tâaime bien. Tu lui fais de lâeffet.
Du regard, il mâa dĂ©signĂ© le ventre de PĂ©gase. Jâai baissĂ© les yeux et jâai vu quâil dĂ©veloppait une impressionnante Ă©rection. JâĂ©tais extrĂȘmement confuse et jâai senti que je rougissais.
â Tu vois, câest bien un Ă©talon. Il est sans doute sensible Ă tes effluves. Tu avais dĂ©jĂ vu un sexe de cette dimension ?
Je nâai pas su quoi rĂ©pondre. Jâai bredouillĂ© quelque chose qui ressemblait Ă une nĂ©gation. Il a poursuivi :
â Nâaie pas peur. PĂ©gase est trĂšs docile, mĂȘme quand il est excitĂ© comme en ce moment.
Je nâosais pas bouger. Il sâest penchĂ© sous le poitrail et a attrapĂ© le membre. JâĂ©tais choquĂ©e quâil fasse cela devant moi. Il a orientĂ© la colonne de chair dans ma direction. Puis il a saisi ma main pour mâattirer Ă lui avec force.
Jâai Ă©tĂ© prise de court et jâai fait un pas sans pouvoir rĂ©sister Ă sa traction. Jâai mĂȘme dĂ» me courber Ă mon tour pour ne pas me heurter au poitrail de lâanimal. Je me suis retrouvĂ©e Ă moins dâun mĂštre de lâextrĂ©mitĂ© du sexe que Robert tenait toujours.
Il a posĂ© mes doigts Ă cĂŽtĂ© des siens. Jâai essayĂ© de me dĂ©gager du contact avec la chair mais Robert a plaquĂ© ma main en la pressant avec la sienne.
JâĂ©tais tĂ©tanisĂ©e. Nos deux mains Ă©taient collĂ©es Ă la hampe, chacune occupant la moitiĂ© de la circonfĂ©rence.
Robert avait toujours son autre main sur la mienne, avec la badine qui pendait Ă son poignet. Il a commencĂ© un lent va-et-vient, entraĂźnant mon bras avec le sien. JâĂ©tais morte de honte. Il me forçait Ă masturber ce cheval avec lui.
Il mâa regardĂ©e. Jâai baissĂ© les yeux. Mais il a continuĂ© ses gestes.
Je sentais la chair durcir. CâĂ©tait chaud. Jâai levĂ© les yeux vers nos mains. Le membre Ă©tait bicolore, noir aux deux tiers depuis la base et clair pour le reste. Les veines ressortaient trĂšs nettement. Il nây avait pas de gland Ă proprement parler, du moins rien qui ressemble au gland dâun homme. Il y avait une boursouflure au centre de laquelle se trouvait un large orifice.
Robert a lĂąchĂ© ma main pour attraper mon autre poignet, mâobligeant Ă encercler la colonne. Il a repris son mouvement de branle, recouvrant mes doigts avec ses paumes. Puis, il a relevĂ© ses bras et mâa laissĂ© poursuivre toute seule. Jâai eu un moment de ralentissement, suspendant mes gestes. Il mâa donnĂ© un coup de badine sur la main pour que je reprenne le rythme et il mâa ordonnĂ© :
â Presse-le entre tes paumes et accĂ©lĂšre le rythme.
Je ne sais pas pourquoi mais jâai fait ce quâil me demandait. Ce nâest pas que jâavais peur mais jâobĂ©issais Ă un ordre. Je ne pouvais plus prĂ©tendre que jâĂ©tais sous la contrainte. Je le faisais seule, sans quâon me tienne la main.
Robert mâa demandĂ© :
â Tu as dĂ©jĂ vu un cheval Ă©jaculer ?
Jâai rougi et jâai secouĂ© la tĂȘte nĂ©gativement. JâĂ©tais incapable de parler tellement ma gorge Ă©tait nouĂ©e. Ma visite dĂ©rapait et Robert me forçait Ă faire des choses inacceptables selon la morale. Je me suis rappelĂ©e notre conversation sur la soumission. Comme je ne rĂ©pondais pas Ă sa question, il a complĂ©tĂ© :
â Quand tu vas sentir quâil vient, tu feras attention. Le jet est trĂšs puissant.
Il me demandait dâaller au bout de cette masturbation. Jâaurais dĂ» stopper net tout cela et repartir en courant.
Mais je ne lâai pas fait.
Pire : jâai continuĂ©.
Le cheval a commencĂ© Ă sâagiter. Il remuait la tĂȘte et il soufflait.
Robert mâa sommĂ©e de mâagenouiller en mimant une pression sur mon Ă©paule avec la baguette. Il voulait que jâaille plus vite. Jâai posĂ© mes fesses sur mes talons et jâai accĂ©lĂ©rĂ© et amplifiĂ© mon geste. JâobtempĂ©rais sans oser me rebeller.
La situation Ă©tait terriblement immorale. JâĂ©tais accroupie et je masturbais un sexe de cheval, attendant quâil Ă©jacule sous mes yeux. Je voyais Robert, qui Ă©tait restĂ© debout et qui reluquait sans vergogne entre mes cuisses. Il devait voir ma culotte Ă©tant donnĂ©e ma posture. Et moi, je ne faisais rien pour refermer mes jambes.
Je mâĂ©tais prise au jeu. Je scrutais le trou duquel allait jaillir le sperme. Je branlais Ă deux mains, attentive Ă faire monter le plaisir du cheval.
Pégase eut un léger piétinement sur place et, sous mes doigts, je sentis la sÚve arriver. Le jet fusa, éclaboussant largement. Malgré mes précautions, je fus en partie aspergée, surtout sur les bras.
DĂšs la premiĂšre giclĂ©e, Robert mâa fouettĂ© la main et a exigĂ© :
â Ne tâarrĂȘte pas ! Vide-lui les couilles !
Jâai continuĂ© Ă presser le cylindre et Ă le secouer de toutes mes forces. Jâai regardĂ© les giclĂ©es successives jusquâĂ ce que le flot se tarisse.
Puis, jâai laissĂ© retomber le morceau de chair. Il restait relativement raide. Mes coudes Ă©taient dĂ©goulinants de sperme.
Robert mâa aidĂ©e Ă me relever. Jâavais les jambes tellement molles que je nây serais pas parvenue toute seule.
â Viens. Il faut te laver et rĂ©parer les dĂ©gĂąts sur ta robe.
Nous sommes sortis de la grange. En chemin, il mâa dit :
â Câest puissant nâest-ce pas ?
Timidement, jâai acquiescĂ©.
Encore aujourdâhui, je ne mâexplique pas pourquoi jâĂ©tais si soumise. CâĂ©tait une attitude tellement inhabituelle de ma part. Avec mon ex-mari, je nâavais jamais agi de la sorte.
Une fois dans la maison jâai pu remettre de lâordre dans ma tenue. Jâai dit Ă Robert quâil Ă©tait temps que je rentre. Il mâa laissĂ©e partir. JâĂ©tais totalement dĂ©boussolĂ©e Ă cause de ce qui venait dâarriver. Câest mon comportement plus que le sien qui me perturbait.
Quand je suis arrivĂ©e chez moi, jâai pris une douche.
Câest assez difficile Ă avouer mais ⊠jâĂ©tais mouillĂ©e. Et mĂȘme trĂšs mouillĂ©e. Pourtant, jâavais roulĂ© pendant prĂšs de deux heures.
Dans les jours qui ont suivi, je nâai pas osĂ© reprendre contact. JâĂ©tais trĂšs dĂ©stabilisĂ©e.
Câest lui qui mâa Ă©crit, un message trĂšs court.
Il mâinvitait, ou plutĂŽt me convoquait chez lui. Le texte prĂ©cis Ă©tait : « ChĂšre Marie, je tâattends samedi en huit Ă 14 heures. Ne sois pas en retard ».
Sa lecture mâa laissĂ©e perplexe. JâĂ©tais terriblement indĂ©cise. Venir, câĂ©tait accepter tacitement ce qui sâĂ©tait passĂ© et que nâimporte qui aurait considĂ©rĂ© comme une agression sexuelle. Mais ne pas venir, câĂ©tait couper un lien auquel je tenais finalement.
Dix jours passĂšrent pendant lesquels ce mail me trottait constamment dans la tĂȘte.
Le samedi, je me suis prĂ©parĂ©e. Jâai pris ma douche. Je me suis maquillĂ©e. Je me suis habillĂ©e. Il Ă©tait Ă©vident que jâĂ©tais excitĂ©e. Jâavais eu beau prĂ©tendre en mon for intĂ©rieur que jâĂ©tais hĂ©sitante, en rĂ©alitĂ© les faits parlent dâeux-mĂȘmes : jâĂ©tais dĂ©cidĂ©e Ă aller Ă ce rendez-vous, quels quâen soient les risques.
Comment expliquer cette dĂ©termination alors que je sentais que cette relation avec Robert Ă©tait plus que discutable ? Je ne sais pas. Mais je crois que, malgrĂ© le choc quâavait Ă©tĂ© ma visite chez lui, jâai aimĂ© sa façon de donner des ordres. Jâavais envie de lui obĂ©ir. Et je sentais que plus lâordre serait scabreux, plus je serai disposĂ©e Ă mây soumettre.
Une fois arrivée à destination, je me suis dirigée vers la maison.
Robert mâa reçue au salon. Il Ă©tait dans la mĂȘme tenue, avec sa cravache Ă la main. Il mâa dit dâemblĂ©e :
â DĂ©shabille toi !
Jâai Ă©tĂ© totalement prise au dĂ©pourvu. Je suis restĂ©e pantoise, et mĂȘme bouche bĂ©e. AprĂšs une longue incertitude, et constatant que Robert attendait patiemment que je mâexĂ©cute, jâai commencĂ© Ă retirer ma robe. Je me suis retrouvĂ©e en culotte et soutien-gorge devant un homme en bottes.
Mais ça ne lui a pas suffi. Il a montrĂ© mes sous-vĂȘtements du bout de sa baguette et a ajoutĂ© :
â Tu mâenlĂšves ça aussi.
Jâai senti que je rougissais. De façon hĂ©sitante, jâai passĂ© mes mains derriĂšre mon dos et jâai dĂ©grafĂ© mon soutien-gorge. Jâai posĂ© mes mains sur mes seins pour les masquer. Il me regardait toujours fixement, mâindiquant ainsi que je devais aller jusquâau bout.
Jâai baissĂ© les yeux, et ma culotte. Je suis restĂ©e les bras ballants, nue.
Il a glissĂ© la cravache entre mes cuisses et, en me tapotant de part et dâautre de lâentre-jambe, il mâa fait comprendre que je devais Ă©carter mes pieds. Puis, il sâest postĂ© derriĂšre moi et a passĂ© sa main dans ma raie, pĂ©nĂ©trant mon vagin de ses doigts. Il a constatĂ© :
â Je vois que tu es prĂȘte. Suis-moi !
Il sâest mis en marche vers la porte de la maison. Je lui ai emboĂźtĂ© le pas, comme si je nâavais pas dâalternative. Je suis sortie dans la cour, nue. Heureusement, il nây avait personne. Nous sommes allĂ©s dans la grange, lui devant, moi derriĂšre, mes bras essayant de protĂ©ger ma nuditĂ©.
Pégase se tenait au milieu de la salle.
De nouveau, Robert sâest exprimĂ© sur un ton sans rĂ©plique :
â Va tâaccroupir sous le ventre du cheval.
Je me suis avancĂ©e timidement et jâai pris position, les fesses sur les talons, les genoux dressĂ©s vers mon ventre.
Il a précisé, frappant doucement entre mes jambes avec sa cravache :
â Montre-moi ta chatte ! Je veux voir que ça tâexcite.
Jâai sĂ©parĂ© mes genoux, offrant mon sexe Ă son regard de voyeur. Il sâest dĂ©placĂ© pour se poster en face de mes cuisses Ă©cartĂ©es.
â Maintenant, tu vas branler PĂ©gase. Tu sais comment faire.
Jâai placĂ© ma main sur le fourreau. Je lâai pĂ©tri pour faire sortir le sexe de sa gangue. Quand il a Ă©tĂ© totalement dĂ©ployĂ©, je lâai masturbĂ© Ă deux mains. Robert mâa sommĂ©e :
â Rentre le dans ta bouche !
Cette fois, je nâai pas pu obĂ©ir tellement jâĂ©tais choquĂ©e et dĂ©goĂ»tĂ©e par ce quâil exigeait de moi. Jâai protestĂ© :
â Non, ça je ne peux pas.
Nous nous sommes regardés. Mon visage implorait sa clémence. Ses yeux restaient inflexibles et il agitait la badine. Il a dit calmement :
â Mais si, tu vas le faire. Approche le bout de ta bouche et mets ta langue sur le trou.
RĂ©sister, tout arrĂȘter, ça nâavait pas de sens au point oĂč jâen Ă©tais. Autant lui obĂ©ir. La mort dans lâĂąme, jâai fermĂ© les yeux et jâai lĂ©chĂ© le gland du cheval. Jâai eu un haut le cĆur mais je me suis efforcĂ©e de ne pas vomir.
â Suce le comme si câĂ©tait un cornet de glace.
Jâai essayĂ© de lâemboucher mais sans succĂšs.
â Il gros, tu nâas pas lâhabitude dâun tel calibre. Mais tu vas quand mĂȘme le faire rentrer. Tu vas Ă©carter la mĂąchoire et pousser la chair Ă lâintĂ©rieur avec tes mains.
Cela me rĂ©pugnait, mais je lâai fait. Jâai pris lâextrĂ©mitĂ© du sexe entre mes doigts, jâai ouvert mes lĂšvres et jâai forcĂ© sur les bords pour faire passer cet Ă©norme morceau. Ă force de pousser, millimĂštre aprĂšs millimĂštre, ma bouche a Ă©tĂ© obstruĂ©e par le plus Ă©norme des bĂąillons.
Robert me regardait. Il mâa dit :
â Savoure le. Fais rentrer ta langue dans le mĂ©at. Le trou est suffisamment large pour que tu puisses le pĂ©nĂ©trer.
Bien quâil ne puisse pas vĂ©rifier ce qui se passait dans mon palais, jâai tournĂ© ma langue sur le bout du gland et jâai rentrĂ© la pointe. Jâessayais de ne pas penser Ă ce que jâĂ©tais en train de faire.
â Branle la bite. PĂ©gase va tâenvoyer du liquide sĂ©minal. Ce ne sera pas encore lâĂ©jaculation. Ăa va couler, pas gicler comme la derniĂšre fois. Cette crĂšme quâil va te donner, tu vas lâavaler.
JâĂ©tais encore plus Ă©cĆurĂ©e Ă lâidĂ©e de devoir ingurgiter les sĂ©crĂ©tions du cheval. Jâai pris sur moi et je me suis mise Ă secouer la hampe tout en tĂ©tant le gland. Je gardais les yeux fermĂ©s pour ne pas regarder ce sexe qui me rentrait dans la bouche.
Assez vite, jâai senti du jus sortir du mĂ©at. CâĂ©tait abondant. Ăa se rĂ©pandait doucement jusquâau fond de ma gorge. Il y en avait mĂȘme tellement quâil en est tombĂ© sur mon menton. Robert a fouettĂ© ma joue et mâa sermonnĂ©e :
â Tu avales tout ! Je ne veux pas en voir sortir de ta bouche.
Le jus a goutĂ© de mon menton pour sâĂ©craser sur mon genou. CâĂ©tait Ă©pais, blanchĂątre. JâĂ©tais en train de lâavaler. Robert me voyait dĂ©glutir. Je ne pouvais pas tricher.
â Câest bien. Mais je ne veux pas que tu le fasses jouir dans ta bouche. PĂ©gase va te couvrir.
Jâai senti la panique mâenvahir, dâun coup.
â Non, il va me dĂ©chirer. Il est trop gros.
Jâavais vraiment peur. Mais Robert nâa pas changĂ© dâavis.
â LĂšve-toi !
Je me suis redressée, sans enthousiasme.
â Tu vas monter sur lâestrade et tâallonger sur le banc.
Il y avait un petit escalier de quatre marches que jâai gravies, comme un condamnĂ© qui monte Ă lâĂ©chafaud.
Puis, je me suis juchĂ©e sur le banc. Jâallais mâallonger comme il lâavait exigĂ© mais il a prĂ©cisĂ© :
â Mets-toi sur le ventre ! Tu seras Ă lâhorizontale, Ă la bonne hauteur pour PĂ©gase. Il va pouvoir te saillir comme une vraie jument.
Robert est venu sur lâestrade Ă son tour et sâest approchĂ© de moi. Il mâa tirĂ©e vers lâarriĂšre pour amener mes jambes au bout de lâassise. JâĂ©tais en quelque sorte cassĂ©e en deux, avec le buste sur le banc, les jambes verticales et les pieds posĂ©s au sol.
â Surtout, tiens-toi bien au banc. Ăa va secouer quand il va te pilonner.
Il a passĂ© ses doigts sur mes lĂšvres, par derriĂšre, cherchant lâentrĂ©e de mon vagin. Il mâa pĂ©nĂ©trĂ©e sans difficultĂ© parce que jâĂ©tais trempĂ©e. Il a rentrĂ© toute la largeur de sa main, ouvrant le passage en mâĂ©cartant les fesses. Il a frottĂ© brutalement lâintĂ©rieur de mon sexe, Ă pleine main. Je mouillais de plus en plus. Il a sorti ses doigts et me les a montrĂ©s. Ils Ă©taient ruisselants.
â Tu es trop modeste. Ta chatte est assez large pour lâaccueillir. Tu verras, tu vas te rĂ©galer. Il va te combler comme personne.
Il est redescendu, disparaissant de mon champ de vision. Jâai tournĂ© la tĂȘte pour voir ce quâil faisait.
Il est allĂ© chercher le cheval et lâa amenĂ© face Ă lâestrade. Il lui a parlĂ© :
â Allez PĂ©gase, flaire ta jument. LĂšche la. Tu vas voir, elle est aussi excitĂ©e que toi.
Le cheval bandait toujours. Il a baissĂ© la tĂȘte et a approchĂ© ses naseaux de mon derriĂšre. Je restais allongĂ©e mais je lâobservais. Robert mâa cravachĂ© la fesse :
â Ouvre ton cul pour quâil puisse te fouiller avec sa langue !
CâĂ©tait humiliant de me demander de mâoffrir ainsi Ă un animal. MalgrĂ© tout, jâai mis mes mains derriĂšre mon dos et jâai Ă©cartĂ© mes fesses en redressant mon cou.
La langue sâest insinuĂ©e dans la raie et mĂȘme jusque dans le vagin. Je dois reconnaĂźtre que ce nâĂ©tait pas dĂ©sagrĂ©able. PĂ©gase plongeait sa langue trĂšs profondĂ©ment.
Il a relevĂ© la tĂȘte et sâest mis Ă souffler.
Il sâest cabrĂ©. Je ne le voyais pas mais jâai entendu quâil levait ses antĂ©rieures. Jâai lĂąchĂ© mes fesses et je me suis raidie, tenant le banc Ă deux mains. Jâai fermĂ© les yeux. Le moment Ă©tait venu. Jâavais trĂšs peur.
Jâai soudain senti les sabots sur mon dos. Jâai criĂ©. Il piĂ©tinait mes omoplates sans mĂ©nagement. Les jarrets ont glissĂ© le long de mes hanches et le poids monstrueux du poitrail sâest Ă©talĂ© de mes Ă©paules Ă mon bassin. CâĂ©tait insoutenable.
DerriĂšre moi, je sentais le sexe qui heurtait mes cuisses et mes fesses, au hasard. Jâavais le souffle du cheval dans mon cou.
SimultanĂ©ment, les jarrets se sont refermĂ©s sur ma taille au moment oĂč le gland mâa perforĂ© le vagin. Jâai criĂ© de toutes mes forces. Je venais dâĂȘtre transpercĂ©e par un pieu gigantesque.
Lâanimal me maintenait entre ses pattes qui mâenserrait comme un formidable Ă©tau et il poussait de toute la force de sa croupe. Jâavais du mal Ă garder les pieds au sol tellement les impacts Ă©taient violents. Ils mâauraient soulevĂ© de terre sâil nây avait pas eu le banc pour bloquer ma partie basse.
Je ne contrĂŽlais plus rien au niveau de mon sexe. Celui de PĂ©gase mâenvahissait totalement. Jâavais lâimpression quâil ne cessait de pĂ©nĂ©trer plus en profondeur Ă chaque assaut. CâĂ©tait comme sâil repoussait mes organes toujours plus loin.
Il ne retenait pas ses coups de rein. Le seul obstacle, câĂ©tait la paroi de mon vagin. Elle me semblait bien frĂȘle mais apparemment elle Ă©tait infiniment extensible et elle rĂ©sistait.
CâĂ©tait comme si on mâenfonçait un bras et que le poing frappait mon utĂ©rus.
Le cheval sâenfonçait Ă chaque fois autant quâil le pouvait. Puis il reprenait son Ă©lan et projetait son sexe Ă nouveau vers lâavant. Ă cet instant, il Ă©tait dilatĂ© au maximum. Je sentais son volume Ă©carter mes chairs Ă les dĂ©chirer.
Ăa nâen finissait pas. Jâattendais lâĂ©jaculation. Mais pour ĂȘtre tout Ă fait sincĂšre, je ne lâattendais pas seulement pour que ça se termine, mais aussi parce que je voulais recevoir ce sperme projetĂ© avec la violence dâun geyser. En attendant PĂ©gase continuait sa saillie, sans relĂąche.
Enfin ce fut lâapothĂ©ose. Au moment oĂč le sexe prenait son recul pour replonger, le jet est parti, formidable, directement sur mon col. Une sensation indescriptible, inoubliable.
Jâai eu lâimpression dâĂȘtre aspergĂ©e par une lance dâincendie. Ăa tape au fond et ça remplit tout le volume disponible, dâun coup. Jâai Ă©tĂ© submergĂ©e en une fraction de seconde. Aucun homme ne peut faire ressentir ça Ă une femme.
Je sentais le sexe pulser dans mon vagin et continuer Ă mâenvoyer salve aprĂšs salve.
La source sâest tarie. LâĂ©tau autour de mes hanches sâest desserrĂ© et le cheval sâest redressĂ©, faisant peser tout son poids sur son train arriĂšre. JâĂ©tais soulagĂ©e et jâen ai profitĂ© pour enfin respirer Ă plein poumons. PĂ©gase a de nouveau labourĂ© mon dos et sâest extrait de ma chatte en faisant un pas en arriĂšre, libĂ©rant un flot de sperme. Tout dâun coup, jâai eu lâimpression dâavoir un trou bĂ©ant au milieu des cuisses et jusquâau plus profond de mon ventre. Du jus continuait de sâen Ă©couler librement. Je nâavais plus de muscle pour me refermer.
Robert est montĂ© sur lâestrade pour mâaider Ă me relever.
Je suis littĂ©ralement tombĂ©e dans ses bras. Mes jambes ne me portaient plus. Il mâa emmenĂ©e jusquâĂ la maison et de lĂ , jusquâĂ son lit.
Je nâarrivais pas Ă refermer mes cuisses. Mon sexe Ă©tait tumĂ©fiĂ©, gluant. Mais Ă part cela, il Ă©tait intact. Il ne saignait pas.
NĂ©anmoins, ce nâĂ©tait sans doute pas beau Ă voir, en tout cas certainement pas excitant pour un homme. Mais Robert sâest allongĂ© au milieu de ma fourche et mâa lĂ©chĂ©e trĂšs dĂ©licatement. Il ne semblait pas incommodĂ© par ce qui coulait. Jâai posĂ© mes mains sur son crĂąne. Sa langue me faisait du bien.
Il sâest ensuite allongĂ© prĂšs de moi et nous a recouvert avec la couette. Nous nous sommes endormis, tout simplement. Je devais ĂȘtre Ă©puisĂ©e.
Quand je me suis rĂ©veillĂ©e, jâĂ©tais seule dans la chambre. Il faisait nuit. Il devait ĂȘtre neuf heures du soir. Mes habits Ă©taient soigneusement pliĂ©s sur une chaise.
Il y avait une salle de bains contiguĂ«. Jâai pris une douche. Mon sexe Ă©tait toujours trĂšs douloureux. Jâai dĂ» faire attention en me savonnant les parties intimes.
Ensuite, je me suis rhabillĂ©e et jâai rejoint Robert dans le salon.
Il regardait la tĂ©lĂ©. Il mâa demandĂ©e si jâavais faim. Je lui ai dit que je prĂ©fĂ©rais rentrer. Il nâa pas insistĂ©. Jâai repris ma voiture et je suis partie.
Pendant la route, jâai repensĂ© Ă ce qui sâĂ©tait passĂ©. Je ne peux pas dire que jâai adorĂ© cette premiĂšre fois. Dâun cĂŽtĂ©, jâavais aimĂ© la force, mais de lâautre, câest cette mĂȘme force qui mâavait causĂ© tant de douleurs. Dâailleurs, je nâai pas eu dâorgasme.
Une fois Ă la maison, je me suis prĂ©parĂ© des spaghettis. Jâavais trĂšs faim finalement. Ensuite, jâai voulu me masturber mais jâavais trop mal et je nâai pu arriver Ă rien.
Quelques jours aprĂšs mon retour, je me suis caressĂ©e. Mon sexe me faisait moins mal. Cette fois, jâai pu aller jusquâau bout, en particulier grĂące aux souvenirs du cheval. Par la suite, jâai recommencĂ©, au moins une fois par jour.
Jâattendais des nouvelles de Robert mais il ne mâĂ©crivait pas. Nous avions Ă©changĂ© nos numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone et il nâappelait pas non plus. Au bout de 10 jours, jâai fini par craquer. Je lui ai envoyĂ© un message lui demandant si je pouvais lui rendre visite. Jâen avais envie, câĂ©tait plus fort que moi.
Je me faisais lâeffet dâune droguĂ©e qui ne peut se passer de son poison. Jâavais beau essayer de refouler cette idĂ©e, mais le fait est que jâavais besoin de PĂ©gase. JâĂ©tais devenue accro. Les douleurs sâĂ©taient estompĂ©es. Il ne restait plus que le dĂ©sir.
Tout ceci sâest passĂ© il y a un an. Depuis, je rends rĂ©guliĂšrement visite Ă Robert. Lui et moi nous nâavons jamais fait lâamour. Je ne sais pas sâil en aurait envie. Moi, non. Ce dont jâai besoin, câest dâun sexe dĂ©mesurĂ© et surtout dâune force animale. Ce dont jâai besoin, câest de me faire saillir par PĂ©gase, quâil me dĂ©fonce la chatte et repousse ma matrice au fond de mes entrailles, quâil mâinsĂ©mine de ses giclĂ©es Ă dix bars de pression. Cette nĂ©cessitĂ© revient pĂ©riodiquement, sans que je ne puisse rien faire pour mây opposer. Ă chaque fois que jâai essayĂ© de prendre de bonnes rĂ©solutions, je nâai tenu au mieux quâune quinzaine avant de replonger.
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