JâĂ©tais exacte au rendez-vous au haras. Le patron mâavait prĂ©venue que le client Ă©tait assez Ă cheval sur la ponctualitĂ©.
Jâai garĂ© ma voiture et je me suis avancĂ©e vers ce qui me semblait ĂȘtre la maison principale. Jâai sonnĂ©. Parce quâon ne venait pas, jâai sonnĂ© Ă nouveau, toujours sans succĂšs. Visiblement, il nây avait personne.
Jâai regardĂ© autour de moi. Un peu plus loin, il y avait le haras proprement dit, avec plusieurs Ă©curies. Je me suis dit que je trouverais peut-ĂȘtre quelquâun qui pourrait me renseigner. Je devais au moins savoir si mon client mâavait posĂ© un lapin et sâil Ă©tait utile que jâattende.
Jâai parcouru la trentaine de mĂštres qui me sĂ©parait du premier bĂątiment. De lâextĂ©rieur, cela ressemblait Ă une trĂšs grande grange avec pour seule ouverture un portail Ă double battant.
En mâapprochant, je pouvais voir que le portail nâĂ©tait pas fermĂ©. Lâun des deux vantaux Ă©tait entrebĂąillĂ©. Je mâapprĂ©tais Ă appeler parce que jâentendais des gens parler Ă lâintĂ©rieur. Mais jâai jetĂ© un oeil par lâouverture et ce que jâai vu mâa littĂ©ralement figĂ©e.
Un instant jâai pensĂ© mâenfuir mais, je ne sais pas pourquoi, je suis restĂ©e. De toute façon on ne me regardait pas et je devais ĂȘtre difficilement repĂ©rable Ă travers la petite ouverture. De mon cĂŽtĂ©, je voyais toute la scĂšne. Un choc !
Le plus effarant, câĂ©tait la femme. Elle Ă©tait juchĂ©e sur une sorte dâimposant cheval dâarçon. Elle Ă©tait allongĂ©e dessus, sur le ventre. Les bras et les jambes tombaient le long des pieds de la structure. Sa posture rappelait celle dâun indien chevauchant Ă cru, le torse allongĂ© jusquâĂ lâencolure de sa monture.
Elle Ă©tait attachĂ©e par des cordes dâun bon mĂštre Ă des anneaux fixĂ©s au sol, par les poignets et par les chevilles. Son menton reposait sur lâassise. Mais ce qui Ă©tait hypnotisant, câest quâelle Ă©tait nue. Ă lâexception dâun dĂ©tail tout Ă fait surprenant et, dâune certaine façon, comique. Elle avait une queue. Une queue de cheval, en crin. Ă ce quâil me semblait, cette queue Ă©tait plantĂ©e dans lâanus. De lĂ oĂč jâĂ©tais, je voyais bien lâouverture de son sexe tellement ses jambes Ă©taient Ă©cartĂ©es. Il faut dire que le support auquel elle Ă©tait fixĂ©e avait la largeur dâun cheval et ses jambes Ă©pousaient la partie la plus externe de ce qui reprĂ©sentait la croupe. Toute la raie Ă©tait exhibĂ©e, de lâanus au clitoris. En plus, la femme Ă©tait totalement Ă©pilĂ©e.
Elle ne semblait pas contrainte, au contraire. Elle ne faisait rien pour tenter de se dĂ©gager. Elle semblait dĂ©tendue, malgrĂ© sa position probablement inconfortable. Heureusement pour elle, nous Ă©tions en Ă©tĂ© et la tempĂ©rature me semblait Ă©levĂ©e dans la grange. Autant que je pouvais en juger Ă distance, elle me paraissait mĂȘme excitĂ©e, avec des lĂšvres ouvertes sur une vulve dâun rose assez rĂ©vĂ©lateur.
Elle nâĂ©tait pas seule. Un homme se tenait debout, de dos par rapport Ă moi. Lui Ă©tait habillĂ©. Le style gentleman farmer, des bottes en cuir, des culottes de cheval, un polo et une casquette. Il tenait un immense cheval par la bride. Je ne mây connais pas beaucoup en chevaux mais celui-lĂ ressemblait Ă un cheval de course, ce quâon appelle dâordinaire un pur-sang.
CâĂ©tait incongru cette femme nue ainsi immobilisĂ©e, cet homme en tenue dâĂ©quitation et ce cheval.
Un autre homme est entrĂ© dans mon champ de vision en sâapprochant du cheval. Lui aussi Ă©tait nu. Il Ă©tait visiblement trĂšs excitĂ© lui aussi. Câest plus facile Ă voir chez un homme.
Il est dâabord allĂ© rejoindre la femme attachĂ©e. Il tenait une petite bouteille dont il a versĂ© le contenu sur le bas du dos. Il sâest mis Ă rĂ©partir le liquide un peu partout sur les hanches et les fesses, y compris sur le sexe et sur la queue en crin. Il a particuliĂšrement insistĂ© sur la fente en finissant dây vider la bouteille et en fourrant sa main entiĂšre dans le vagin sans mĂ©nagement et apparemment sans difficultĂ©. Je nâavais jamais imaginĂ© quâune main puisse entrer dans un vagin. Dans le mien, ce serait tout Ă fait impossible. Pourtant, Ă la rĂ©flexion, une femme donne la vie.
Puis il sâest tournĂ© vers le cheval et sâest placĂ© en face de sa croupe. Il a passĂ© sa main sous le ventre pour le caresser. CâĂ©tait le fourreau quâil frottait, Ă©nergiquement. Le sexe a commencĂ© Ă sâallonger. CâĂ©tait impressionnant, de plus en plus dĂ©mesurĂ©.
En le voyant faire, jâai compris oĂč ils voulaient en venir tous les trois. CâĂ©tait pourtant inimaginable. Mais quelle autre explication ? La morale aurait commandĂ© que je nâen regarde pas plus. Mais ma curiositĂ© Ă©tait Ă son paroxysme maintenant que jâavais compris ce qui allait se passer.
Quand lâĂ©rection lui a semblĂ© convenable, lâautre homme a tirĂ© sur la bride pour obliger lâĂ©talon Ă se positionner derriĂšre le cheval dâarçon. Lâanimal Ă©tait docile. Mais dĂšs quâil a eu ses naseaux en face des fesses de la femme, il sâest un peu excitĂ© et a commencĂ© Ă sâĂ©brouer, inclinant et relevant alternativement la tĂȘte, tapant du sabot sur le sol, faisant fouetter sa queue de gauche Ă droite.
Jâai eu lâimpression que la femme se raidissait. Elle semblait serrer les montants auxquels elle Ă©tait attachĂ©e. Son visage Ă©tait tendu lui aussi sans pour autant exprimer une peur quelconque. On aurait dit quâelle attendait anxieusement.
Le cheval sâest mis Ă lĂ©cher les fesses de la femme. La langue passait largement sur toute la raie. Juste aprĂšs, il sâest dressĂ©, levant ses antĂ©rieures pour les poser sur le dos de la femme. Cela mâa fait un coup au coeur. Jâavais mal pour elle du choc quâelle avait dĂ» subir en recevant les deux sabots sur le bas de ses reins.
Le cheval a piĂ©tinĂ© sur place, cherchant Ă se positionner correctement. En mĂȘme temps, il sâest avancĂ© pour couvrir celle quâil considĂ©rait comme sa femelle. Les jarrets ont glissĂ© le long du torse et le ventre sâest posĂ© sur le dos nu. Elle devait sentir le poil rĂȘche de la robe frotter sur sa peau.
Le poids devait ĂȘtre formidable. La femme semblait rĂ©sister, mais ses seins Ă©taient Ă©crasĂ©s sous les Ă©paules. Je ne comprenais pas comment elle pouvait encore respirer.
Les deux hommes Ă©taient postĂ©s de part et dâautre de la croupe du cheval. Ils essayaient de lâaider Ă pĂ©nĂ©trer la femelle. Les mouvements Ă©taient dĂ©sordonnĂ©s, les sabots martelant le sol, le sexe dodelinant, se redressant pour se tendre vers les fesses de la femme, tapant le haut de la cuisse ou retombant sur les reins. Pourtant, lâentrĂ©e Ă©tait totalement dĂ©gagĂ©e. La queue en crin, fichĂ©e dans lâanus, ne permettait pas dâerreur de cible. Et selon ce que jâavais vu un instant auparavant, lâaccĂšs Ă©tait largement ouvert.
Lâhomme en tenue Ă©questre a rĂ©ussi Ă sâemparer de lâextrĂ©mitĂ© du sexe et avec dextĂ©ritĂ©, en un instant, est parvenu Ă la placer face au vagin. Au mĂȘme moment, le cheval venait de donner une impulsion vers lâavant. Il a dĂ» sentir que ça ne rĂ©sistait pas, que ça rentrait.
Jâavais peur de ce qui risquait dâarriver Ă la femme si lâanimal poussait son sexe Ă fond. Jamais un vagin nâaurait pu contenir une telle longueur. Malheureusement, je nâĂ©tais pas suffisamment proche pour me rendre compte de la profondeur de la pĂ©nĂ©tration. Je voyais seulement le cheval pousser en avant. Ce nâĂ©taient pas de grands coups comme on lâaurait cru. Lâamplitude des mouvements restait raisonnable. Peut-ĂȘtre lâanimal, instinctivement, freinait ses ardeurs en sâadaptant Ă la femelle quâil Ă©tait en train de saillir.
DĂšs la pĂ©nĂ©tration, la femme avait gĂ©mi. Ce nâĂ©tait pas un cri quâelle avait poussĂ©, plutĂŽt une expiration bruyante, comme si ce premier choc lui avait vidĂ© les poumons. Les deux hommes, une fois lâanimal en action, se sont Ă©cartĂ©s. Ils regardaient la bĂȘte prendre sa jument de circonstance. Celui qui Ă©tait nu se masturbait doucement.
Le cheval, pendant quâil sâactivait sur la femme, lui flattait lâencolure de sa tĂȘte. Il lui touchait le cou avec ses naseaux, comme sâil lâembrassait. Il ne semblait pas la considĂ©rer diffĂ©remment dâune jument.
Le coĂŻt nâa pas durĂ© longtemps. En Ă peine quatre ou cing saccades ce fut fini. Ăa avait Ă©tĂ© court mais extraordinairement intense. La femme ne mâaurait certainement pas dĂ©mentie tellement ses gĂ©missements lors de chaque impact Ă©taient rĂ©els, primitifs.
AprĂšs un dernier coup de reins, lâanimal sâest immobilisĂ©. Puis il a fait mouvement vers lâarriĂšre, se dĂ©gageant du vagin. Un flot de semence sâest Ă©chappĂ© et le sexe est ressorti tout entier, toujours aussi long, mais flasque, pendant sous le ventre. Lâanimal a fait un effort pour descendre de la femelle, lui labourant certainement encore une fois le dos. Du sperme gouttait, du sexe du cheval et de celui de la femme.
Lâhomme nu sâest dirigĂ© vers le derriĂšre de la femme en se tenant le sexe. Il a enfoui son visage entre les fesses, poussant sur ses jambes pour aller le plus loin possible. On avait lâimpression quâil voulait retourner dâoĂč il venait. En mĂȘme temps, il se masturbait, frĂ©nĂ©tiquement cette fois. Il a Ă©tĂ© trĂšs rapide Ă jouir, avec un cri rauque, sans retenue. Quand il a sorti sa tĂȘte de la raie, il ruisselait de jus.
Les hommes se sont alors affairĂ©s Ă dĂ©livrer la femme, dĂ©tachant ses membres. Quand elle est descendue de son perchoir, jâai vu que lâassise sur laquelle elle Ă©tait allongĂ©e Ă©tait Ă©vidĂ©e au centre. Câest probablement ce dĂ©tail qui lui avait permis de respirer pendant quâelle avait le cheval sur son dos.
Je nâai pas attendu plus longtemps. Je ne voulais surtout pas quâon me surprenne comme une voyeuse, ĂȘtre impliquĂ©e dans leur histoire. Jâai fait demi-tour, rejoint ma voiture et je suis partie.
Je nâai pas roulĂ© longtemps. AprĂšs quelques kilomĂštres, jâai cherchĂ© un chemin oĂč je puisse mâisoler. Jâai assez vite trouvĂ©. CâĂ©tait une piste en terre, probablement utilisĂ©e par un paysan pour rejoindre ses champs. Au moment oĂč la route traversait un petit bois, je me suis arrĂȘtĂ©e dans une clairiĂšre. Jâavais le feu au ventre, je nâen pouvais plus. Jâai regardĂ© autour de moi pour mâassurer que jâĂ©tais bien seule.
Jâai baissĂ© ma culotte Ă mi-cuisses. Mon sexe Ă©tait trempĂ©, poisseux, presque dĂ©goulinant. Je me suis masturbĂ©e furieusement. Jâai joui en moins dâune minute.
Jâai remontĂ© mon slip et je suis restĂ©e pendant un long moment sans rien faire. Jâavais besoin de reprendre mes esprits. Je rĂ©flĂ©chissais. Je prenais conscience que ce rendez-vous avec ce client Ă©tait un guet-apens. Cela expliquait par exemple son insistance pour que je sois ponctuelle. Je me demandais si mon patron Ă©tait complice. Je nâen avais pas lâimpression. Ce genre de sexualitĂ©, ce nâĂ©tait pas son genre du tout.
Jâai aussi pensĂ© que puisquâils mâavaient pour ainsi dire convoquĂ©e, câest quâils devaient Ă©pier mon arrivĂ©e. Donc, ils avaient dĂ» mâentendre arriver. Mais aussi repartir, en entendant le bruit du moteur. Par consĂ©quent, ils savaient que jâavais tout vu. Que je nâavais pas fui au premier regard. Que jâavais supportĂ© le choc et que mĂȘme jâavais Ă©tĂ© suffisamment curieuse pour regarder lâacte jusquâau bout. La seule chose quâils ne savaient pas, câest ce que je venais de faire dans ce bois.
Je suis rentrĂ©e au bureau. Mon patron mâa demandĂ© comment ça sâĂ©tait passĂ©. Jâavais eu le temps pendant le chemin du retour de mettre au point un scĂ©nario plausible. Jâai prĂ©tendu que le client Ă©tait absent, tout simplement. Je me promettais de lâappeler un peu plus tard pour fixer un nouveau rendez-vous, et surtout pour Ă©viter de me retrouver piĂ©gĂ©e dans mon mensonge Ă mon chef. Je savais que ce coup de fil serait difficile, parce que le client savait que je savais et que ses projets ne sâarrĂȘtaient certainement pas Ă cette exhibition.
Views: 1717