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🇫🇷 Le Haras – Partie 1

4.5
(10)

J’étais exacte au rendez-vous au haras. Le patron m’avait prévenue que le client était assez à cheval sur la ponctualité.

J’ai garé ma voiture et je me suis avancée vers ce qui me semblait être la maison principale. J’ai sonné. Parce qu’on ne venait pas, j’ai sonné à nouveau, toujours sans succès. Visiblement, il n’y avait personne.

J’ai regardé autour de moi. Un peu plus loin, il y avait le haras proprement dit, avec plusieurs écuries. Je me suis dit que je trouverais peut-être quelqu’un qui pourrait me renseigner. Je devais au moins savoir si mon client m’avait posé un lapin et s’il était utile que j’attende.

J’ai parcouru la trentaine de mètres qui me séparait du premier bâtiment. De l’extérieur, cela ressemblait à une très grande grange avec pour seule ouverture un portail à double battant.

En m’approchant, je pouvais voir que le portail n’était pas fermé. L’un des deux vantaux était entrebâillé. Je m’apprétais à appeler parce que j’entendais des gens parler à l’intérieur. Mais j’ai jeté un oeil par l’ouverture et ce que j’ai vu m’a littéralement figée.

Un instant j’ai pensé m’enfuir mais, je ne sais pas pourquoi, je suis restée. De toute façon on ne me regardait pas et je devais être difficilement repérable à travers la petite ouverture. De mon côté, je voyais toute la scène. Un choc !

Le plus effarant, c’était la femme. Elle était juchée sur une sorte d’imposant cheval d’arçon. Elle était allongée dessus, sur le ventre. Les bras et les jambes tombaient le long des pieds de la structure. Sa posture rappelait celle d’un indien chevauchant à cru, le torse allongé jusqu’à l’encolure de sa monture.

Elle était attachée par des cordes d’un bon mètre à des anneaux fixés au sol, par les poignets et par les chevilles. Son menton reposait sur l’assise. Mais ce qui était hypnotisant, c’est qu’elle était nue. À l’exception d’un détail tout à fait surprenant et, d’une certaine façon, comique. Elle avait une queue. Une queue de cheval, en crin. À ce qu’il me semblait, cette queue était plantée dans l’anus. De là où j’étais, je voyais bien l’ouverture de son sexe tellement ses jambes étaient écartées. Il faut dire que le support auquel elle était fixée avait la largeur d’un cheval et ses jambes épousaient la partie la plus externe de ce qui représentait la croupe. Toute la raie était exhibée, de l’anus au clitoris. En plus, la femme était totalement épilée.

Elle ne semblait pas contrainte, au contraire. Elle ne faisait rien pour tenter de se dégager. Elle semblait détendue, malgré sa position probablement inconfortable. Heureusement pour elle, nous étions en été et la température me semblait élevée dans la grange. Autant que je pouvais en juger à distance, elle me paraissait même excitée, avec des lèvres ouvertes sur une vulve d’un rose assez révélateur.

Elle n’était pas seule. Un homme se tenait debout, de dos par rapport à moi. Lui était habillé. Le style gentleman farmer, des bottes en cuir, des culottes de cheval, un polo et une casquette. Il tenait un immense cheval par la bride. Je ne m’y connais pas beaucoup en chevaux mais celui-là ressemblait à un cheval de course, ce qu’on appelle d’ordinaire un pur-sang.

C’était incongru cette femme nue ainsi immobilisée, cet homme en tenue d’équitation et ce cheval.

Un autre homme est entré dans mon champ de vision en s’approchant du cheval. Lui aussi était nu. Il était visiblement très excité lui aussi. C’est plus facile à voir chez un homme.

Il est d’abord allé rejoindre la femme attachée. Il tenait une petite bouteille dont il a versé le contenu sur le bas du dos. Il s’est mis à répartir le liquide un peu partout sur les hanches et les fesses, y compris sur le sexe et sur la queue en crin. Il a particulièrement insisté sur la fente en finissant d’y vider la bouteille et en fourrant sa main entière dans le vagin sans ménagement et apparemment sans difficulté. Je n’avais jamais imaginé qu’une main puisse entrer dans un vagin. Dans le mien, ce serait tout à fait impossible. Pourtant, à la réflexion, une femme donne la vie.

Puis il s’est tourné vers le cheval et s’est placé en face de sa croupe. Il a passé sa main sous le ventre pour le caresser. C’était le fourreau qu’il frottait, énergiquement. Le sexe a commencé à s’allonger. C’était impressionnant, de plus en plus démesuré.

En le voyant faire, j’ai compris où ils voulaient en venir tous les trois. C’était pourtant inimaginable. Mais quelle autre explication ? La morale aurait commandé que je n’en regarde pas plus. Mais ma curiosité était à son paroxysme maintenant que j’avais compris ce qui allait se passer.

Quand l’érection lui a semblé convenable, l’autre homme a tiré sur la bride pour obliger l’étalon à se positionner derrière le cheval d’arçon. L’animal était docile. Mais dès qu’il a eu ses naseaux en face des fesses de la femme, il s’est un peu excité et a commencé à s’ébrouer, inclinant et relevant alternativement la tête, tapant du sabot sur le sol, faisant fouetter sa queue de gauche à droite.

J’ai eu l’impression que la femme se raidissait. Elle semblait serrer les montants auxquels elle était attachée. Son visage était tendu lui aussi sans pour autant exprimer une peur quelconque. On aurait dit qu’elle attendait anxieusement.

Le cheval s’est mis à lécher les fesses de la femme. La langue passait largement sur toute la raie. Juste après, il s’est dressé, levant ses antérieures pour les poser sur le dos de la femme. Cela m’a fait un coup au coeur. J’avais mal pour elle du choc qu’elle avait dû subir en recevant les deux sabots sur le bas de ses reins.

Le cheval a piétiné sur place, cherchant à se positionner correctement. En même temps, il s’est avancé pour couvrir celle qu’il considérait comme sa femelle. Les jarrets ont glissé le long du torse et le ventre s’est posé sur le dos nu. Elle devait sentir le poil rêche de la robe frotter sur sa peau.

Le poids devait être formidable. La femme semblait résister, mais ses seins étaient écrasés sous les épaules. Je ne comprenais pas comment elle pouvait encore respirer.

Les deux hommes étaient postés de part et d’autre de la croupe du cheval. Ils essayaient de l’aider à pénétrer la femelle. Les mouvements étaient désordonnés, les sabots martelant le sol, le sexe dodelinant, se redressant pour se tendre vers les fesses de la femme, tapant le haut de la cuisse ou retombant sur les reins. Pourtant, l’entrée était totalement dégagée. La queue en crin, fichée dans l’anus, ne permettait pas d’erreur de cible. Et selon ce que j’avais vu un instant auparavant, l’accès était largement ouvert.

L’homme en tenue équestre a réussi à s’emparer de l’extrémité du sexe et avec dextérité, en un instant, est parvenu à la placer face au vagin. Au même moment, le cheval venait de donner une impulsion vers l’avant. Il a dû sentir que ça ne résistait pas, que ça rentrait.

J’avais peur de ce qui risquait d’arriver à la femme si l’animal poussait son sexe à fond. Jamais un vagin n’aurait pu contenir une telle longueur. Malheureusement, je n’étais pas suffisamment proche pour me rendre compte de la profondeur de la pénétration. Je voyais seulement le cheval pousser en avant. Ce n’étaient pas de grands coups comme on l’aurait cru. L’amplitude des mouvements restait raisonnable. Peut-être l’animal, instinctivement, freinait ses ardeurs en s’adaptant à la femelle qu’il était en train de saillir.

Dès la pénétration, la femme avait gémi. Ce n’était pas un cri qu’elle avait poussé, plutôt une expiration bruyante, comme si ce premier choc lui avait vidé les poumons. Les deux hommes, une fois l’animal en action, se sont écartés. Ils regardaient la bête prendre sa jument de circonstance. Celui qui était nu se masturbait doucement.

Le cheval, pendant qu’il s’activait sur la femme, lui flattait l’encolure de sa tête. Il lui touchait le cou avec ses naseaux, comme s’il l’embrassait. Il ne semblait pas la considérer différemment d’une jument.

Le coït n’a pas duré longtemps. En à peine quatre ou cing saccades ce fut fini. Ça avait été court mais extraordinairement intense. La femme ne m’aurait certainement pas démentie tellement ses gémissements lors de chaque impact étaient réels, primitifs.

Après un dernier coup de reins, l’animal s’est immobilisé. Puis il a fait mouvement vers l’arrière, se dégageant du vagin. Un flot de semence s’est échappé et le sexe est ressorti tout entier, toujours aussi long, mais flasque, pendant sous le ventre. L’animal a fait un effort pour descendre de la femelle, lui labourant certainement encore une fois le dos. Du sperme gouttait, du sexe du cheval et de celui de la femme.

L’homme nu s’est dirigé vers le derrière de la femme en se tenant le sexe. Il a enfoui son visage entre les fesses, poussant sur ses jambes pour aller le plus loin possible. On avait l’impression qu’il voulait retourner d’où il venait. En même temps, il se masturbait, frénétiquement cette fois. Il a été très rapide à jouir, avec un cri rauque, sans retenue. Quand il a sorti sa tête de la raie, il ruisselait de jus.

Les hommes se sont alors affairés à délivrer la femme, détachant ses membres. Quand elle est descendue de son perchoir, j’ai vu que l’assise sur laquelle elle était allongée était évidée au centre. C’est probablement ce détail qui lui avait permis de respirer pendant qu’elle avait le cheval sur son dos.

Je n’ai pas attendu plus longtemps. Je ne voulais surtout pas qu’on me surprenne comme une voyeuse, être impliquée dans leur histoire. J’ai fait demi-tour, rejoint ma voiture et je suis partie.

Je n’ai pas roulé longtemps. Après quelques kilomètres, j’ai cherché un chemin où je puisse m’isoler. J’ai assez vite trouvé. C’était une piste en terre, probablement utilisée par un paysan pour rejoindre ses champs. Au moment où la route traversait un petit bois, je me suis arrêtée dans une clairière. J’avais le feu au ventre, je n’en pouvais plus. J’ai regardé autour de moi pour m’assurer que j’étais bien seule.

J’ai baissé ma culotte à mi-cuisses. Mon sexe était trempé, poisseux, presque dégoulinant. Je me suis masturbée furieusement. J’ai joui en moins d’une minute.

J’ai remonté mon slip et je suis restée pendant un long moment sans rien faire. J’avais besoin de reprendre mes esprits. Je réfléchissais. Je prenais conscience que ce rendez-vous avec ce client était un guet-apens. Cela expliquait par exemple son insistance pour que je sois ponctuelle. Je me demandais si mon patron était complice. Je n’en avais pas l’impression. Ce genre de sexualité, ce n’était pas son genre du tout.

J’ai aussi pensé que puisqu’ils m’avaient pour ainsi dire convoquée, c’est qu’ils devaient épier mon arrivée. Donc, ils avaient dû m’entendre arriver. Mais aussi repartir, en entendant le bruit du moteur. Par conséquent, ils savaient que j’avais tout vu. Que je n’avais pas fui au premier regard. Que j’avais supporté le choc et que même j’avais été suffisamment curieuse pour regarder l’acte jusqu’au bout. La seule chose qu’ils ne savaient pas, c’est ce que je venais de faire dans ce bois.

Je suis rentrée au bureau. Mon patron m’a demandé comment ça s’était passé. J’avais eu le temps pendant le chemin du retour de mettre au point un scénario plausible. J’ai prétendu que le client était absent, tout simplement. Je me promettais de l’appeler un peu plus tard pour fixer un nouveau rendez-vous, et surtout pour éviter de me retrouver piégée dans mon mensonge à mon chef. Je savais que ce coup de fil serait difficile, parce que le client savait que je savais et que ses projets ne s’arrêtaient certainement pas à cette exhibition.

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