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đŸ‡«đŸ‡· Le Haras – Partie 1

4.4
(18)

J’étais exacte au rendez-vous au haras. Le patron m’avait prĂ©venue que le client Ă©tait assez Ă  cheval sur la ponctualitĂ©.

J’ai garĂ© ma voiture et je me suis avancĂ©e vers ce qui me semblait ĂȘtre la maison principale. J’ai sonnĂ©. Parce qu’on ne venait pas, j’ai sonnĂ© Ă  nouveau, toujours sans succĂšs. Visiblement, il n’y avait personne.

J’ai regardĂ© autour de moi. Un peu plus loin, il y avait le haras proprement dit, avec plusieurs Ă©curies. Je me suis dit que je trouverais peut-ĂȘtre quelqu’un qui pourrait me renseigner. Je devais au moins savoir si mon client m’avait posĂ© un lapin et s’il Ă©tait utile que j’attende.

J’ai parcouru la trentaine de mĂštres qui me sĂ©parait du premier bĂątiment. De l’extĂ©rieur, cela ressemblait Ă  une trĂšs grande grange avec pour seule ouverture un portail Ă  double battant.

En m’approchant, je pouvais voir que le portail n’était pas fermĂ©. L’un des deux vantaux Ă©tait entrebĂąillĂ©. Je m’apprĂ©tais Ă  appeler parce que j’entendais des gens parler Ă  l’intĂ©rieur. Mais j’ai jetĂ© un oeil par l’ouverture et ce que j’ai vu m’a littĂ©ralement figĂ©e.

Un instant j’ai pensĂ© m’enfuir mais, je ne sais pas pourquoi, je suis restĂ©e. De toute façon on ne me regardait pas et je devais ĂȘtre difficilement repĂ©rable Ă  travers la petite ouverture. De mon cĂŽtĂ©, je voyais toute la scĂšne. Un choc !

Le plus effarant, c’était la femme. Elle Ă©tait juchĂ©e sur une sorte d’imposant cheval d’arçon. Elle Ă©tait allongĂ©e dessus, sur le ventre. Les bras et les jambes tombaient le long des pieds de la structure. Sa posture rappelait celle d’un indien chevauchant Ă  cru, le torse allongĂ© jusqu’à l’encolure de sa monture.

Elle Ă©tait attachĂ©e par des cordes d’un bon mĂštre Ă  des anneaux fixĂ©s au sol, par les poignets et par les chevilles. Son menton reposait sur l’assise. Mais ce qui Ă©tait hypnotisant, c’est qu’elle Ă©tait nue. À l’exception d’un dĂ©tail tout Ă  fait surprenant et, d’une certaine façon, comique. Elle avait une queue. Une queue de cheval, en crin. À ce qu’il me semblait, cette queue Ă©tait plantĂ©e dans l’anus. De lĂ  oĂč j’étais, je voyais bien l’ouverture de son sexe tellement ses jambes Ă©taient Ă©cartĂ©es. Il faut dire que le support auquel elle Ă©tait fixĂ©e avait la largeur d’un cheval et ses jambes Ă©pousaient la partie la plus externe de ce qui reprĂ©sentait la croupe. Toute la raie Ă©tait exhibĂ©e, de l’anus au clitoris. En plus, la femme Ă©tait totalement Ă©pilĂ©e.

Elle ne semblait pas contrainte, au contraire. Elle ne faisait rien pour tenter de se dĂ©gager. Elle semblait dĂ©tendue, malgrĂ© sa position probablement inconfortable. Heureusement pour elle, nous Ă©tions en Ă©tĂ© et la tempĂ©rature me semblait Ă©levĂ©e dans la grange. Autant que je pouvais en juger Ă  distance, elle me paraissait mĂȘme excitĂ©e, avec des lĂšvres ouvertes sur une vulve d’un rose assez rĂ©vĂ©lateur.

Elle n’était pas seule. Un homme se tenait debout, de dos par rapport Ă  moi. Lui Ă©tait habillĂ©. Le style gentleman farmer, des bottes en cuir, des culottes de cheval, un polo et une casquette. Il tenait un immense cheval par la bride. Je ne m’y connais pas beaucoup en chevaux mais celui-lĂ  ressemblait Ă  un cheval de course, ce qu’on appelle d’ordinaire un pur-sang.

C’était incongru cette femme nue ainsi immobilisĂ©e, cet homme en tenue d’équitation et ce cheval.

Un autre homme est entrĂ© dans mon champ de vision en s’approchant du cheval. Lui aussi Ă©tait nu. Il Ă©tait visiblement trĂšs excitĂ© lui aussi. C’est plus facile Ă  voir chez un homme.

Il est d’abord allĂ© rejoindre la femme attachĂ©e. Il tenait une petite bouteille dont il a versĂ© le contenu sur le bas du dos. Il s’est mis Ă  rĂ©partir le liquide un peu partout sur les hanches et les fesses, y compris sur le sexe et sur la queue en crin. Il a particuliĂšrement insistĂ© sur la fente en finissant d’y vider la bouteille et en fourrant sa main entiĂšre dans le vagin sans mĂ©nagement et apparemment sans difficultĂ©. Je n’avais jamais imaginĂ© qu’une main puisse entrer dans un vagin. Dans le mien, ce serait tout Ă  fait impossible. Pourtant, Ă  la rĂ©flexion, une femme donne la vie.

Puis il s’est tournĂ© vers le cheval et s’est placĂ© en face de sa croupe. Il a passĂ© sa main sous le ventre pour le caresser. C’était le fourreau qu’il frottait, Ă©nergiquement. Le sexe a commencĂ© Ă  s’allonger. C’était impressionnant, de plus en plus dĂ©mesurĂ©.

En le voyant faire, j’ai compris oĂč ils voulaient en venir tous les trois. C’était pourtant inimaginable. Mais quelle autre explication ? La morale aurait commandĂ© que je n’en regarde pas plus. Mais ma curiositĂ© Ă©tait Ă  son paroxysme maintenant que j’avais compris ce qui allait se passer.

Quand l’érection lui a semblĂ© convenable, l’autre homme a tirĂ© sur la bride pour obliger l’étalon Ă  se positionner derriĂšre le cheval d’arçon. L’animal Ă©tait docile. Mais dĂšs qu’il a eu ses naseaux en face des fesses de la femme, il s’est un peu excitĂ© et a commencĂ© Ă  s’ébrouer, inclinant et relevant alternativement la tĂȘte, tapant du sabot sur le sol, faisant fouetter sa queue de gauche Ă  droite.

J’ai eu l’impression que la femme se raidissait. Elle semblait serrer les montants auxquels elle Ă©tait attachĂ©e. Son visage Ă©tait tendu lui aussi sans pour autant exprimer une peur quelconque. On aurait dit qu’elle attendait anxieusement.

Le cheval s’est mis Ă  lĂ©cher les fesses de la femme. La langue passait largement sur toute la raie. Juste aprĂšs, il s’est dressĂ©, levant ses antĂ©rieures pour les poser sur le dos de la femme. Cela m’a fait un coup au coeur. J’avais mal pour elle du choc qu’elle avait dĂ» subir en recevant les deux sabots sur le bas de ses reins.

Le cheval a piĂ©tinĂ© sur place, cherchant Ă  se positionner correctement. En mĂȘme temps, il s’est avancĂ© pour couvrir celle qu’il considĂ©rait comme sa femelle. Les jarrets ont glissĂ© le long du torse et le ventre s’est posĂ© sur le dos nu. Elle devait sentir le poil rĂȘche de la robe frotter sur sa peau.

Le poids devait ĂȘtre formidable. La femme semblait rĂ©sister, mais ses seins Ă©taient Ă©crasĂ©s sous les Ă©paules. Je ne comprenais pas comment elle pouvait encore respirer.

Les deux hommes Ă©taient postĂ©s de part et d’autre de la croupe du cheval. Ils essayaient de l’aider Ă  pĂ©nĂ©trer la femelle. Les mouvements Ă©taient dĂ©sordonnĂ©s, les sabots martelant le sol, le sexe dodelinant, se redressant pour se tendre vers les fesses de la femme, tapant le haut de la cuisse ou retombant sur les reins. Pourtant, l’entrĂ©e Ă©tait totalement dĂ©gagĂ©e. La queue en crin, fichĂ©e dans l’anus, ne permettait pas d’erreur de cible. Et selon ce que j’avais vu un instant auparavant, l’accĂšs Ă©tait largement ouvert.

L’homme en tenue Ă©questre a rĂ©ussi Ă  s’emparer de l’extrĂ©mitĂ© du sexe et avec dextĂ©ritĂ©, en un instant, est parvenu Ă  la placer face au vagin. Au mĂȘme moment, le cheval venait de donner une impulsion vers l’avant. Il a dĂ» sentir que ça ne rĂ©sistait pas, que ça rentrait.

J’avais peur de ce qui risquait d’arriver Ă  la femme si l’animal poussait son sexe Ă  fond. Jamais un vagin n’aurait pu contenir une telle longueur. Malheureusement, je n’étais pas suffisamment proche pour me rendre compte de la profondeur de la pĂ©nĂ©tration. Je voyais seulement le cheval pousser en avant. Ce n’étaient pas de grands coups comme on l’aurait cru. L’amplitude des mouvements restait raisonnable. Peut-ĂȘtre l’animal, instinctivement, freinait ses ardeurs en s’adaptant Ă  la femelle qu’il Ă©tait en train de saillir.

DĂšs la pĂ©nĂ©tration, la femme avait gĂ©mi. Ce n’était pas un cri qu’elle avait poussĂ©, plutĂŽt une expiration bruyante, comme si ce premier choc lui avait vidĂ© les poumons. Les deux hommes, une fois l’animal en action, se sont Ă©cartĂ©s. Ils regardaient la bĂȘte prendre sa jument de circonstance. Celui qui Ă©tait nu se masturbait doucement.

Le cheval, pendant qu’il s’activait sur la femme, lui flattait l’encolure de sa tĂȘte. Il lui touchait le cou avec ses naseaux, comme s’il l’embrassait. Il ne semblait pas la considĂ©rer diffĂ©remment d’une jument.

Le coĂŻt n’a pas durĂ© longtemps. En Ă  peine quatre ou cing saccades ce fut fini. Ça avait Ă©tĂ© court mais extraordinairement intense. La femme ne m’aurait certainement pas dĂ©mentie tellement ses gĂ©missements lors de chaque impact Ă©taient rĂ©els, primitifs.

AprĂšs un dernier coup de reins, l’animal s’est immobilisĂ©. Puis il a fait mouvement vers l’arriĂšre, se dĂ©gageant du vagin. Un flot de semence s’est Ă©chappĂ© et le sexe est ressorti tout entier, toujours aussi long, mais flasque, pendant sous le ventre. L’animal a fait un effort pour descendre de la femelle, lui labourant certainement encore une fois le dos. Du sperme gouttait, du sexe du cheval et de celui de la femme.

L’homme nu s’est dirigĂ© vers le derriĂšre de la femme en se tenant le sexe. Il a enfoui son visage entre les fesses, poussant sur ses jambes pour aller le plus loin possible. On avait l’impression qu’il voulait retourner d’oĂč il venait. En mĂȘme temps, il se masturbait, frĂ©nĂ©tiquement cette fois. Il a Ă©tĂ© trĂšs rapide Ă  jouir, avec un cri rauque, sans retenue. Quand il a sorti sa tĂȘte de la raie, il ruisselait de jus.

Les hommes se sont alors affairĂ©s Ă  dĂ©livrer la femme, dĂ©tachant ses membres. Quand elle est descendue de son perchoir, j’ai vu que l’assise sur laquelle elle Ă©tait allongĂ©e Ă©tait Ă©vidĂ©e au centre. C’est probablement ce dĂ©tail qui lui avait permis de respirer pendant qu’elle avait le cheval sur son dos.

Je n’ai pas attendu plus longtemps. Je ne voulais surtout pas qu’on me surprenne comme une voyeuse, ĂȘtre impliquĂ©e dans leur histoire. J’ai fait demi-tour, rejoint ma voiture et je suis partie.

Je n’ai pas roulĂ© longtemps. AprĂšs quelques kilomĂštres, j’ai cherchĂ© un chemin oĂč je puisse m’isoler. J’ai assez vite trouvĂ©. C’était une piste en terre, probablement utilisĂ©e par un paysan pour rejoindre ses champs. Au moment oĂč la route traversait un petit bois, je me suis arrĂȘtĂ©e dans une clairiĂšre. J’avais le feu au ventre, je n’en pouvais plus. J’ai regardĂ© autour de moi pour m’assurer que j’étais bien seule.

J’ai baissĂ© ma culotte Ă  mi-cuisses. Mon sexe Ă©tait trempĂ©, poisseux, presque dĂ©goulinant. Je me suis masturbĂ©e furieusement. J’ai joui en moins d’une minute.

J’ai remontĂ© mon slip et je suis restĂ©e pendant un long moment sans rien faire. J’avais besoin de reprendre mes esprits. Je rĂ©flĂ©chissais. Je prenais conscience que ce rendez-vous avec ce client Ă©tait un guet-apens. Cela expliquait par exemple son insistance pour que je sois ponctuelle. Je me demandais si mon patron Ă©tait complice. Je n’en avais pas l’impression. Ce genre de sexualitĂ©, ce n’était pas son genre du tout.

J’ai aussi pensĂ© que puisqu’ils m’avaient pour ainsi dire convoquĂ©e, c’est qu’ils devaient Ă©pier mon arrivĂ©e. Donc, ils avaient dĂ» m’entendre arriver. Mais aussi repartir, en entendant le bruit du moteur. Par consĂ©quent, ils savaient que j’avais tout vu. Que je n’avais pas fui au premier regard. Que j’avais supportĂ© le choc et que mĂȘme j’avais Ă©tĂ© suffisamment curieuse pour regarder l’acte jusqu’au bout. La seule chose qu’ils ne savaient pas, c’est ce que je venais de faire dans ce bois.

Je suis rentrĂ©e au bureau. Mon patron m’a demandĂ© comment ça s’était passĂ©. J’avais eu le temps pendant le chemin du retour de mettre au point un scĂ©nario plausible. J’ai prĂ©tendu que le client Ă©tait absent, tout simplement. Je me promettais de l’appeler un peu plus tard pour fixer un nouveau rendez-vous, et surtout pour Ă©viter de me retrouver piĂ©gĂ©e dans mon mensonge Ă  mon chef. Je savais que ce coup de fil serait difficile, parce que le client savait que je savais et que ses projets ne s’arrĂȘtaient certainement pas Ă  cette exhibition.

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