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đŸ‡«đŸ‡· Le Haras – Partie 2

4.2
(14)

Retour Ă  la premiĂšre partie

Je l’ai appelĂ© en fin de journĂ©e. Je voulais lui laisser le temps de revenir chez lui, mais pas trop pour laisser le moins de place possible au risque de me voir confrontĂ©e Ă  sa version du lapin.

“Bonjour. Je voudrais parler à monsieur M. s’il vous plaüt.”
“Moi-mĂȘme.”
“Je voulais vous demander de m’excuser pour ce matin. Je n’ai pas pu passer. J’ai essayĂ© de vous joindre chez vous, mais personne n’a dĂ©crochĂ©.”
“J’étais Ă  l’écurie et je n’ai pas pu entendre la sonnerie du tĂ©lĂ©phone. J’ai eu Ă  m’occuper d’une saillie. Vous pourriez passer demain ?”

Comme quoi, le mensonge le plus crĂ©dible, c’est encore la vĂ©ritĂ©. Mais pour que ça reste un mensonge, il suffit de raccourcir un peu la vĂ©ritĂ©. En tout cas, il ne perdait pas de temps.

“Oui, bien sĂ»r. À la mĂȘme heure, ça vous convient ?”
“D’accord. À demain, Ă  la mĂȘme heure.”

J’ai eu du mal Ă  dormir cette nuit lĂ . Je ne sais pas si mon mari s’est rendu compte de mon Ă©tat. J’étais Ă©nervĂ©e, inquiĂšte de mon rendez-vous du lendemain. Je sentais que mon client jouait Ă  un jeu pervers. Mais d’une part professionnellement je ne pouvais pas me dĂ©filer puisque mon patron m’avait confiĂ© cette affaire. Ce client Ă©tait important pour la boĂźte. C’est par notre agence qu’il Ă©tait passĂ© pour acheter son haras, une bonne dizaine d’annĂ©es plus tĂŽt.

D’autre part, je ne voulais pas me l’avouer mais j’étais tourmentĂ©e depuis la scĂšne de l’écurie.

Le lendemain matin, bien que cette fois le client n’avait pas insistĂ© sur la ponctualitĂ©, j’étais encore Ă  l’heure. J’ai jetĂ© un oeil Ă  la grange. Le portail Ă©tait fermĂ©, ce qui d’une certaine façon me rassurait. Il n’y avait pas de traquenard.

Je me suis dirigĂ©e vers la maison. Je n’ai pas eu Ă  sonner. Monsieur M. m’a ouvert et m’a fait entrer. On arrivait dans un grand hall avant de passer Ă  un vaste espace combinant un salon et une salle Ă  manger. C’était meublĂ© dans un style campagnard ancien. On s’est installĂ© dans la partie salon. Il m’a dĂ©signĂ© un fauteuil et il s’est assis en face de moi, dans un grand canapĂ©. Une copie du dossier se trouvait sur une table basse.

Nous avons parlĂ© affaire, sans la moindre allusion Ă  la veille. J’ai assez vite rĂ©ussi Ă  me concentrer sur notre Ă©change et oublier momentanĂ©ment tout ce que j’avais en tĂȘte avant de venir.

Au bout d’une bonne heure de travail, nous en avions terminĂ© pour cette fois. Monsieur M. me regarda et me demanda :

“Vous avez un moment ? J’aurais besoin de votre aide.”

Je n’ai pas senti venir le danger. J’ai rĂ©pondu instinctivement, en commerciale :

“Bien sĂ»r. Je n’ai pas d’autre rendez-vous ce matin.”

Si j’avais Ă©tĂ© plus mĂ©fiante, j’aurais immĂ©diatement pu prĂ©texter un emploi du temps chargĂ© sans dĂ©cevoir mon client. Mais je m’étais piĂ©gĂ©e moi-mĂȘme. Ceci dit, l’homme Ă©tait habile. Il vous impliquait d’abord et seulement aprĂšs vous demandait votre consentement.

“Venez avec moi. C’est Ă  l’écurie.”

Ça m’a glacĂ©e. J’ai tout fait pour masquer mon Ă©motion. Il s’est levĂ© et s’est dirigĂ© vers le hall sans mĂȘme vĂ©rifier si je le suivais. Je me suis levĂ©e Ă  mon tour, essayant de me rassurer en imaginant un motif rationnel Ă  sa proposition. Il voulait peut-ĂȘtre simplement me faire visiter. Mais il avait parlĂ© d’un coup de main.

Il a ouvert un vantail du lourd portail et nous sommes entrĂ©s. Je retrouvais le mĂȘme espace que la veille, sauf que les personnages n’étaient plus lĂ . Il y avait le cheval d’arçon, les anneaux. L’étalon n’était pas lĂ  non plus. Nous Ă©tions seuls tous les deux et je n’étais pas rassurĂ©e.

“Vous savez ce que c’est ?”

Il me montrait l’énorme support sur lequel la femme avait Ă©tĂ© attachĂ©e. Sa question Ă©tait perverse. J’ai fait l’innocente. Il m’a expliquĂ© :

“C’est un dispositif pour la saillie. On s’en sert pour recueillir la semence de l’étalon. Vous savez, dans l’élevage de pur-sang tous les moyens sont bons pour gagner de l’argent. Bien entendu, il y a les courses qui rapportent quand le cheval est vainqueur. Mais il y a aussi les saillies, avec des juments pour faire des poulains ou pour rĂ©cupĂ©rer de la semence. On la revend pour l’insĂ©mination artificielle, qui est plus sure, moins hasardeuse que les accouplements.”

Il avait un ton tout Ă  fait innocent en me donnant toutes ces explications. Il parlait Ă  l’agent immobilier, pas au tĂ©moin du spectacle de dĂ©bauche immorale.

“Venez avec moi.”

Je n’osais pas m’opposer de quelque façon que ce soit. Il me demandait de venir avec lui et je le suivais. Bien entendu, j’étais inquiĂšte. Je ne savais pas oĂč il voulait en venir. Il semblait jouer avec moi, avec des allusions de plus en plus prĂ©cises Ă  l’exhibition qu’il m’avait insidieusement imposĂ©e.

Il est allĂ© dans le fond de la grange oĂč il y avait une stalle. Le cheval Ă©tait lĂ , tranquille.

“Je vous prĂ©sente Atlas. C’est un pur-sang arabe. Il est trop ĂągĂ© pour la course, bien qu’il soit encore jeune. Mais c’est un trĂšs bon reproducteur. Il est habituĂ© Ă  monter des juments. L’expĂ©rience, c’est important vous savez.”

Il Ă©tait grivois sans en avoir l’air. Un peu comme le pince sans rire fait de l’humour cynique avec un air innocent. Il parlait de sexe comme s’il s’agissait de quelque chose d’aussi neutre que le trot ou le galop.

Tout en me parlant, il Ă©quipait son cheval en lui passant un licol avec une courte laisse. Il l’a sorti du box et l’a amenĂ© vers le cheval d’arçon. Il m’a tendu la laisse.

“Tenez le pendant que je vais chercher le vagin artificiel. Vous pouvez le caresser. Il est trùs doux et il adore qu’on le cajole.”

Le mot “vagin” m’a soufflĂ©e, me ramenant d’un coup Ă  la sĂ©ance orgiaque de la veille. Mais j’ai pris la bride sans rien laisser voir de mon trouble.

Monsieur M. s’est Ă©loignĂ© pendant que je faisais connaissance avec Atlas. Nous nous regardions. Je me suis enhardie en frottant tout doucement sa joue et son chanfrein. Il Ă©tait trĂšs grand par rapport Ă  moi. Il faut dire que je ne mesure qu’un mĂštre soixante-cinq. Son garrot me dĂ©passait d’une bonne tĂȘte.

Mon client ne m’a pas laissĂ©e seule trĂšs longtemps. Il tenait une sorte de fourreau en tissus Ă©pais. Il s’est dirigĂ© vers l’arriĂšre du cheval d’arçon. J’ai vu qu’il attachait le sac Ă  la structure avec un jeu de sangles adaptĂ©es. Une fois le dispositif en place, cela avait un aspect Ă  la fois un peu ridicule mais tout Ă  fait Ă©vocateur. Le ridicule venait du cĂŽtĂ© totalement artificiel du montage : le cheval d’arçon n’avait rien d’une jument et le pseudo vagin faisait plutĂŽt penser Ă  la housse d’un fusil. À ceci prĂšs que l’entrĂ©e Ă©tait presqu’entiĂšrement obstruĂ©e par une sorte de valve, qui devait, j’imagine, jouer le rĂŽle du muscle vaginal. Mais en mĂȘme temps, il Ă©tait difficile de ne pas comprendre la fonction de tout cet attirail et d’en ĂȘtre d’une certaine façon Ă©moustillĂ©.

Une fois que le vagin artificiel a Ă©tĂ© attachĂ©, monsieur M. est venu vers moi et m’a repris la laisse.

“Je vois que vous avez fait connaissance. Atlas est trĂšs calin. Quand il Ă©tait plus jeune, il Ă©tait impulsif. Maintenant, il n’est fougueux que quand il copule. Le reste du temps il est plutĂŽt docile. Allez vous mettre prĂšs de sa croupe.”

Il avait une façon d’ordonner qui ne vous laissait pas le choix. Ce n’était pas un ordre au sens propre du terme, qui peut vous donner envie de vous rebeller. C’était une directive, qui paraissait de bon sens. Il aurait Ă©tĂ© incongru de s’y opposer.

Je me suis placée derriÚre le cheval.

“Non, pas derriĂšre. C’est toujours imprudent de se tenir derriĂšre un cheval. Une ruade est toujours possible. Et pour ce que nous allons faire, il faut que vous soyez sur le cĂŽtĂ©.”

Je me suis repositionnée.

“VoilĂ , vous ĂȘtes Ă  la bonne place maintenant.”

J’étais en face de la patte arriĂšre.

“Je vais vous expliquer ce que j’attends de vous. Nous allons recueillir la semence du cheval. D’habitude, c’est un vĂ©tĂ©rinaire qui m’assiste. Ou plutĂŽt, il opĂšre et je l’assiste. Mais lĂ , il n’est pas disponible. Vous me direz que j’aurais pu attendre qu’il le soit. Mais il se trouve qu’Atlas a montĂ© une femelle pas plus tard qu’hier matin. Vous vous souvenez ? Je vous ai dit que j’étais occupĂ© Ă  l’écurie au moment de notre rendez-vous manquĂ©. Et le meilleur sperme, c’est celui qu’on rĂ©colte aprĂšs une saillie. Vingt-quatre heures de dĂ©lai c’est l’idĂ©al pour qu’il produise des spermatozoĂŻdes tout frais.”

De nouveau, j’étais confrontĂ©e Ă  un jeu subtil. J’aurais pu refuser tout net. C’est d’ailleurs probablement ce que j’aurais fait s’il n’y avait pas eu hier. Mais refuser, c’était en quelque sorte endosser le rĂŽle de celle qui avait vu. Or jusqu’ici, je jouais le rĂŽle de celle qui n’était pas venue. J’ai donc tout naturellement continuĂ© Ă  jouer l’innocente, bien que ni l’un ni l’autre nous n’étions dupes.

“Caressez lui le ventre.”

J’ai posĂ© ma main sur le flanc de l’animal et j’ai commencĂ© Ă  frotter dans le sens du poil.

“Non, pas si haut. Il faut mettre votre main bien dessous, à l’aplomb du sol.”

Je dĂ©plaçais ma main, obĂ©issante. C’était assez malcommode parce que je devais me pencher un peu et tourner mon bras pour placer ma paume sur la robe.

“Bien. Rapprochez vous du fourreau. Vous savez ce qu’est le fourreau, n’est-ce pas ?”

Je reculais mon geste vers le renflement.

“Parfait. Pour qu’il Ă©jacule, il faut bien Ă©videmment d’abord le mettre en Ă©rection. Il n’y a que deux façons de faire. Soit on lui montre une jument, soit on le fait soi-mĂȘme. Je n’ai pas de jument aujourd’hui, donc nous allons nous dĂ©brouiller. Vous ĂȘtes prĂȘte ?”

Une nouvelle fois, je m’étais laissĂ©e entraĂźner sans m’en rendre compte. Il n’y avait que de la logique et du mĂ©dical dans ce qu’il disait. Mais en somme, il me demandait de masturber le cheval, ni plus ni moins. J’étais au pied du mur et je n’avais pas tellement le moyen de reculer, sauf Ă  m’offusquer de façon ridicule.

“Maintenant, vous allez empoigner le fourreau et vous allez le serrer entre vos doigts. Ensuite, vous ferez un mouvement que vous connaissez j’imagine, n’est-ce pas ?”

J’ai fait comme si je n’étais pas troublĂ©e le moins du monde. Prendre un air dĂ©tachĂ©, comme si tout cela n’était qu’une action technique. Pas la moindre connotation sexuelle. “Empoignez” avait-il commandĂ© : j’empoignais. Le volume, bien qu’au repos, Ă©tait dĂ©jĂ  hors norme par rapport Ă  ce que j’avais dĂ©jĂ  “empoignĂ©â€. “Serrez” m’avait-il ordonnĂ© : je serrais. Je sentais le membre sous mes doigts. Il Ă©tait encore Ă  l’abri dans sa protection, mais il n’était pas inerte. “Faites le mouvement que vous connaissez” avait-il prescrit : je bougeais le fourreau d’avant en arriĂšre, ce qui eut pour effet de dilater nettement son contenu.

“Bien, le gland apparaĂźt. Vous vous y prenez trĂšs bien. Atlas vous en sera trĂšs reconnaissant. Continuez. AccĂ©lĂ©rez votre masturbation. Il faut qu’il bande complĂštement. Quand le sexe va commencer Ă  vraiment s’allonger, vous devrez y mettre les deux mains, d’une part pour le soutenir, d’autre part pour en faire le tour. Vous verrez, le sexe est vraiment trĂšs impressionnant une fois complĂštement dĂ©ployĂ©.”

Maintenant que j’étais dans l’action, que je ne pouvais plus me soustraire, il avait changĂ© de vocabulaire. C’était moins imagĂ©, moins feutrĂ©, plus direct, plus cru. Il Ă©tait dĂ©cidĂ©ment trĂšs psychologue. Il savait que ses mots allaient accentuer mon trouble. Mais je continuais Ă  mener ma tĂąche Ă  bien, sans rien laisser paraĂźtre de mon Ă©moi grandissant.

En quelques instants, le sexe est sorti du fourreau. Le gland n’avait rien de la demi-sphĂšre rosĂątre. Il avait plutĂŽt l’aspect d’une boursouflure entre le gris et le marron, avec un gros trou au milieu. Son Ă©paisseur Ă©tait incroyable. Je me rappelais la scĂšne de la veille et je ne pouvais imaginer qu’un tel morceau puisse pĂ©nĂ©trer un vagin de femme. Pourtant, elle l’avait reçu. Il Ă©tait entrĂ© en elle. Je me demandais Ă  quel point le vagin devait ĂȘtre Ă©largi pour que ça passe.

Comme il l’avait annoncĂ©, le membre s’est allongĂ© dĂ©mesurĂ©ment. Ça n’en finissait pas. J’ai dĂ» le prendre Ă  deux mains, comme un joueur de tennis qui veut augmenter la force de sa prise. C’était une chose de voir l’érection prendre forme de loin. C’en Ă©tait une autre d’ĂȘtre juste en face.

C’est Ă  ce moment que je me suis vraiment prise au jeu. L’acte n’était plus tellement mĂ©dical pour moi. J’avais l’impression de branler un mĂąle particuliĂšrement bien dotĂ© par la nature. Le sexe Ă©tait devenu dur. Je sentais le sang battre dans la chair.

Depuis que j’avais mes deux mains en action, j’avais dĂ» me pencher pour presque passer sous le ventre. Je ne voulais pas tordre ce formidable phallus, le garder horizontal, au milieu du ventre.

L’homme m’a laissĂ© faire. Je me rendais compte que ma posture Ă©tait devenue plus suggestive, ainsi penchĂ©e, ce qui tendait ma robe, et tenant un sexe Ă  deux mains.

J’avais le gland devant mes yeux. Je tenais une partie claire, juste Ă  la base du renflement de l’extrĂ©mitĂ©. L’autre bout du sexe, celui qui allait jusqu’aux bourses, Ă©tait sombre, luisant, veinĂ©.

Je pensais Ă  la femme, Ă  ce qui Ă©tait entrĂ© en elle. Quelle longueur avait-elle bien pu absorber ? MalgrĂ© moi, j’ai senti que mon sexe se contractait, comme si cette Ă©vocation reprenait rĂ©alitĂ©.

“Bien. Il est suffisamment raide maintenant. On va l’amener au vagin artificiel pour lui faire monter sa jument, comme hier. Enfin, sa jument factice.”

Il n’a pas ajoutĂ© que pour la jument, c’était autant du faux que la veille. Mais au moment oĂč il me disait cela, il me regardait et son regard Ă©tait Ă©loquent.

“Pour le moment, vous allez me laisser faire. Mais quand il sera montĂ© sur sa simili femelle, vous viendrez m’aider Ă  guider son sexe jusqu’à ce qu’il pĂ©nĂštre le vagin. Ça ira ?”

J’ai lĂąchĂ© le sexe et en rejoignant l’homme, je lui ai fait comprendre que j’étais prĂȘte.

Monsieur M. a guidĂ© le cheval pour le placer face Ă  la croupe artificielle qu’on lui proposait. L’étalon s’est dressĂ© et a posĂ© ses sabots sur le support. Il a avancĂ© son poitrail tout en laissant ses antĂ©rieures descendre et enserrer la fausse jument. Le membre battait dans l’air. Mon client a pris l’ouverture du vagin de tissus dans une main et a essayĂ© d’attraper le sexe de l’autre.

“Venez m’aider ! Attrapez lui le gland et immobilisez sa verge !”

Je me suis prĂ©cipitĂ©e, consciente de l’importance de mon rĂŽle Ă  ce moment crucial. Je me suis mise sous le ventre. Le vagin artificiel touchait mon crĂąne. Je faisais face au pĂ©nis. AprĂšs plusieurs tentatives, j’ai rĂ©ussi Ă  l’empoigner. J’avais le mĂ©at juste devant mon visage, Ă  quelques centimĂštres. Je n’ai pas pu m’empĂȘcher de penser Ă  ce qui arriverait s’il Ă©jaculait juste Ă  cet instant.

J’ai soulevĂ© la verge pour la placer Ă  hauteur du vagin. L’homme de son cĂŽtĂ© suivait le mĂȘme mouvement pour qu’à nous deux nous mettions le cylindre et l’orifice en contact. Ce n’était pas simple parce que l’animal ne nous laissait pas faire. Il essayait de son cĂŽtĂ© et ses tentatives contrecarraient les nĂŽtres.

AprĂšs plusieurs minutes d’essais infructueux, le cheval a soudain senti la rĂ©sistance de l’entrĂ©e. Il s’est ruĂ© en avant, me faisant lĂącher prise. Il a pĂ©nĂ©trĂ© le fourreau sur toute sa longueur, d’un coup. C’était brutal.

J’étais aux premiĂšres loges pour apprĂ©cier la force de l’impact. J’étais courbĂ©e en deux sous l’animal mais je ne regardais pas le sol, je vous prie de me croire. Je me rappelais le cri de la femme lorsqu’elle-mĂȘme avait Ă©tĂ© pĂ©nĂ©trĂ©e par ce mĂȘme sexe. Il y avait de quoi gĂ©mir, assurĂ©ment.

Le pseudo vagin avait Ă©tĂ© bien fixĂ©. Il rĂ©sistait Ă  la formidable poussĂ©e de l’animal. L’étalon a donnĂ© encore quelques coups de reins puissant puis s’est immobilisĂ©.

Comme la veille, le coĂŻt avait Ă©tĂ© bref mais d’une puissance pharamineuse. Personne ne peut rester insensible. Ceux qui le prĂ©tendent feignent sans nul doute l’indiffĂ©rence ou le blasement. Pour ma part, je n’étais ni l’un ni l’autre et j’avais du mal Ă  le cacher.

Mais comme pour le reste, l’homme a fait comme si de rien n’était. Je savais que son flegme apparent masquait une observation trĂšs attentive de mes faits et gestes, Ă  l’affĂ»t de mes sensations, de tout ce que je pourrais laisser filtrer. C’est pour cela qu’il m’avait donnĂ© ce rendez-vous de travail. Me montrer Atlas qui couvrait la femme n’était qu’une Ă©tape dans son esprit.

“Faites attention ! Vous risquez de recevoir du sperme quand il va ressortir. Vous feriez mieux de ne pas rester en dessous.”

Je me suis relevĂ©e Ă  cĂŽtĂ© du cheval, quittant un peu Ă  regret mon exceptionnel poste d’observation.

Atlas a poussĂ© sur ses pattes arriĂšres pour se redresser. Il a relevĂ© ses antĂ©rieures et les a reposĂ©es sur l’assise du cheval d’arçon. Je me souvenais comment il avait piĂ©tinĂ© le dos de sa partenaire la veille. J’ai eu mal pour elle rĂ©trospectivement. En tirant, il a sorti son sexe de la gangue. La fermeture du vagin Ă©tait suffisamment resserrĂ©e pour que rien ne soit perdu. Seul le bout du gland perlait encore de sperme.

Le sexe Ă©tait devenu flaccide. Il avait toujours toute sa longueur mais il pendouillait entre les pattes de l’animal. Puis, assez vite il a rĂ©intĂ©grĂ© son fourreau. C’était hypnotisant de le regarder se rĂ©tracter, autant que ça l’avait Ă©tĂ© lors de l’érection. La dilatation et la contraction Ă©taient si rapides.

Le propriĂ©taire a ramenĂ© Atlas vers son box. Je restais immobile, ne sachant que faire. Puis il est revenu rĂ©cupĂ©rer le vagin plein de semence. Il l’a dĂ©tachĂ© soigneusement, attentif Ă  ne pas le renverser.

“Tenez ! Regardez ! Ça fait une belle quantitĂ© de liqueur, n’est-ce pas ?”

Il me tendait l’ouverture du fourreau en l’écartant pour que je puisse voir son contenu. Il y en avait bien un bon verre, en partie liquide et transparent, en partie blanchĂątre et Ă©pais. Une grande quantitĂ©, de quoi remplir un vagin de femme jusqu’au dĂ©bordement, comme j’avais dĂ©jĂ  pu le constater. Je me demandais avec quelle force le sperme Ă©tait expulsĂ© au moment de l’éjaculation et ce que la femme avait ressenti Ă  ce moment lĂ .

L’homme a pris le chemin de la sortie.

“Il faut vite mettre la semence au frigo.”

Je lui ai emboßté le pas. Une fois dans la cour, je lui ai dit que je rentrais au bureau.

“Merci beaucoup de votre aide madame. Cela a Ă©tĂ© assez instructif, je crois, n’est-ce pas ?”

Je ne sais pas s’il parlait de moi ou de lui, sans doute des deux. L’une avait appris comment on rĂ©cupĂ©rait du sperme de cheval et l’autre avait Ă©tudiĂ© son cobaye et en avait certainement dĂ©duit plein d’enseignements.

“J’espĂšre que cela ne vous a pas trop retardĂ© dans vos occupations. Vous vous souvenez qu’on se revoit la semaine prochaine pour faire avancer notre dossier, n’est-ce pas ?”

Il ne voulait apparemment pas que nous en restions lĂ .

“Bien sĂ»r, oui, la semaine prochaine.”

J’ai repris ma voiture et j’ai roulĂ© jusqu’au chemin de terre oĂč je me suis isolĂ©e un bon moment avant de retourner au bureau. J’étais encore plus excitĂ©e que la veille, mais pas seulement. Je me rendais compte en me masturbant que les images qui me venaient Ă©taient celles du cheval avec la femme. J’étais capable de combiner ce que j’avais vu la veille de loin avec ce que je venais de voir de prĂšs. J’ai joui quand j’ai vu dans ma tĂȘte le sperme gicler et envahir le vagin de la femme jusqu’au fond de son utĂ©rus.

En reprenant la route, je me suis sentie si honteuse de mes pensĂ©es. Ma sexualitĂ© qui avait Ă©tĂ© si ordinaire jusqu’ici, prenait un tour tellement immoral. Cela m’effrayait.

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