Je lâai appelĂ© en fin de journĂ©e. Je voulais lui laisser le temps de revenir chez lui, mais pas trop pour laisser le moins de place possible au risque de me voir confrontĂ©e Ă sa version du lapin.
âBonjour. Je voudrais parler Ă monsieur M. sâil vous plaĂźt.â
âMoi-mĂȘme.â
âJe voulais vous demander de mâexcuser pour ce matin. Je nâai pas pu passer. Jâai essayĂ© de vous joindre chez vous, mais personne nâa dĂ©crochĂ©.â
âJâĂ©tais Ă lâĂ©curie et je nâai pas pu entendre la sonnerie du tĂ©lĂ©phone. Jâai eu Ă mâoccuper dâune saillie. Vous pourriez passer demain ?â
Comme quoi, le mensonge le plus crĂ©dible, câest encore la vĂ©ritĂ©. Mais pour que ça reste un mensonge, il suffit de raccourcir un peu la vĂ©ritĂ©. En tout cas, il ne perdait pas de temps.
âOui, bien sĂ»r. Ă la mĂȘme heure, ça vous convient ?â
âDâaccord. Ă demain, Ă la mĂȘme heure.â
Jâai eu du mal Ă dormir cette nuit lĂ . Je ne sais pas si mon mari sâest rendu compte de mon Ă©tat. JâĂ©tais Ă©nervĂ©e, inquiĂšte de mon rendez-vous du lendemain. Je sentais que mon client jouait Ă un jeu pervers. Mais dâune part professionnellement je ne pouvais pas me dĂ©filer puisque mon patron mâavait confiĂ© cette affaire. Ce client Ă©tait important pour la boĂźte. Câest par notre agence quâil Ă©tait passĂ© pour acheter son haras, une bonne dizaine dâannĂ©es plus tĂŽt.
Dâautre part, je ne voulais pas me lâavouer mais jâĂ©tais tourmentĂ©e depuis la scĂšne de lâĂ©curie.
Le lendemain matin, bien que cette fois le client nâavait pas insistĂ© sur la ponctualitĂ©, jâĂ©tais encore Ă lâheure. Jâai jetĂ© un oeil Ă la grange. Le portail Ă©tait fermĂ©, ce qui dâune certaine façon me rassurait. Il nây avait pas de traquenard.
Je me suis dirigĂ©e vers la maison. Je nâai pas eu Ă sonner. Monsieur M. mâa ouvert et mâa fait entrer. On arrivait dans un grand hall avant de passer Ă un vaste espace combinant un salon et une salle Ă manger. CâĂ©tait meublĂ© dans un style campagnard ancien. On sâest installĂ© dans la partie salon. Il mâa dĂ©signĂ© un fauteuil et il sâest assis en face de moi, dans un grand canapĂ©. Une copie du dossier se trouvait sur une table basse.
Nous avons parlĂ© affaire, sans la moindre allusion Ă la veille. Jâai assez vite rĂ©ussi Ă me concentrer sur notre Ă©change et oublier momentanĂ©ment tout ce que jâavais en tĂȘte avant de venir.
Au bout dâune bonne heure de travail, nous en avions terminĂ© pour cette fois. Monsieur M. me regarda et me demanda :
âVous avez un moment ? Jâaurais besoin de votre aide.â
Je nâai pas senti venir le danger. Jâai rĂ©pondu instinctivement, en commerciale :
âBien sĂ»r. Je nâai pas dâautre rendez-vous ce matin.â
Si jâavais Ă©tĂ© plus mĂ©fiante, jâaurais immĂ©diatement pu prĂ©texter un emploi du temps chargĂ© sans dĂ©cevoir mon client. Mais je mâĂ©tais piĂ©gĂ©e moi-mĂȘme. Ceci dit, lâhomme Ă©tait habile. Il vous impliquait dâabord et seulement aprĂšs vous demandait votre consentement.
âVenez avec moi. Câest Ă lâĂ©curie.â
Ăa mâa glacĂ©e. Jâai tout fait pour masquer mon Ă©motion. Il sâest levĂ© et sâest dirigĂ© vers le hall sans mĂȘme vĂ©rifier si je le suivais. Je me suis levĂ©e Ă mon tour, essayant de me rassurer en imaginant un motif rationnel Ă sa proposition. Il voulait peut-ĂȘtre simplement me faire visiter. Mais il avait parlĂ© dâun coup de main.
Il a ouvert un vantail du lourd portail et nous sommes entrĂ©s. Je retrouvais le mĂȘme espace que la veille, sauf que les personnages nâĂ©taient plus lĂ . Il y avait le cheval dâarçon, les anneaux. LâĂ©talon nâĂ©tait pas lĂ non plus. Nous Ă©tions seuls tous les deux et je nâĂ©tais pas rassurĂ©e.
âVous savez ce que câest ?â
Il me montrait lâĂ©norme support sur lequel la femme avait Ă©tĂ© attachĂ©e. Sa question Ă©tait perverse. Jâai fait lâinnocente. Il mâa expliquĂ© :
âCâest un dispositif pour la saillie. On sâen sert pour recueillir la semence de lâĂ©talon. Vous savez, dans lâĂ©levage de pur-sang tous les moyens sont bons pour gagner de lâargent. Bien entendu, il y a les courses qui rapportent quand le cheval est vainqueur. Mais il y a aussi les saillies, avec des juments pour faire des poulains ou pour rĂ©cupĂ©rer de la semence. On la revend pour lâinsĂ©mination artificielle, qui est plus sure, moins hasardeuse que les accouplements.â
Il avait un ton tout Ă fait innocent en me donnant toutes ces explications. Il parlait Ă lâagent immobilier, pas au tĂ©moin du spectacle de dĂ©bauche immorale.
âVenez avec moi.â
Je nâosais pas mâopposer de quelque façon que ce soit. Il me demandait de venir avec lui et je le suivais. Bien entendu, jâĂ©tais inquiĂšte. Je ne savais pas oĂč il voulait en venir. Il semblait jouer avec moi, avec des allusions de plus en plus prĂ©cises Ă lâexhibition quâil mâavait insidieusement imposĂ©e.
Il est allĂ© dans le fond de la grange oĂč il y avait une stalle. Le cheval Ă©tait lĂ , tranquille.
âJe vous prĂ©sente Atlas. Câest un pur-sang arabe. Il est trop ĂągĂ© pour la course, bien quâil soit encore jeune. Mais câest un trĂšs bon reproducteur. Il est habituĂ© Ă monter des juments. LâexpĂ©rience, câest important vous savez.â
Il Ă©tait grivois sans en avoir lâair. Un peu comme le pince sans rire fait de lâhumour cynique avec un air innocent. Il parlait de sexe comme sâil sâagissait de quelque chose dâaussi neutre que le trot ou le galop.
Tout en me parlant, il Ă©quipait son cheval en lui passant un licol avec une courte laisse. Il lâa sorti du box et lâa amenĂ© vers le cheval dâarçon. Il mâa tendu la laisse.
âTenez le pendant que je vais chercher le vagin artificiel. Vous pouvez le caresser. Il est trĂšs doux et il adore quâon le cajole.â
Le mot âvaginâ mâa soufflĂ©e, me ramenant dâun coup Ă la sĂ©ance orgiaque de la veille. Mais jâai pris la bride sans rien laisser voir de mon trouble.
Monsieur M. sâest Ă©loignĂ© pendant que je faisais connaissance avec Atlas. Nous nous regardions. Je me suis enhardie en frottant tout doucement sa joue et son chanfrein. Il Ă©tait trĂšs grand par rapport Ă moi. Il faut dire que je ne mesure quâun mĂštre soixante-cinq. Son garrot me dĂ©passait dâune bonne tĂȘte.
Mon client ne mâa pas laissĂ©e seule trĂšs longtemps. Il tenait une sorte de fourreau en tissus Ă©pais. Il sâest dirigĂ© vers lâarriĂšre du cheval dâarçon. Jâai vu quâil attachait le sac Ă la structure avec un jeu de sangles adaptĂ©es. Une fois le dispositif en place, cela avait un aspect Ă la fois un peu ridicule mais tout Ă fait Ă©vocateur. Le ridicule venait du cĂŽtĂ© totalement artificiel du montage : le cheval dâarçon nâavait rien dâune jument et le pseudo vagin faisait plutĂŽt penser Ă la housse dâun fusil. Ă ceci prĂšs que lâentrĂ©e Ă©tait presquâentiĂšrement obstruĂ©e par une sorte de valve, qui devait, jâimagine, jouer le rĂŽle du muscle vaginal. Mais en mĂȘme temps, il Ă©tait difficile de ne pas comprendre la fonction de tout cet attirail et dâen ĂȘtre dâune certaine façon Ă©moustillĂ©.
Une fois que le vagin artificiel a Ă©tĂ© attachĂ©, monsieur M. est venu vers moi et mâa repris la laisse.
âJe vois que vous avez fait connaissance. Atlas est trĂšs calin. Quand il Ă©tait plus jeune, il Ă©tait impulsif. Maintenant, il nâest fougueux que quand il copule. Le reste du temps il est plutĂŽt docile. Allez vous mettre prĂšs de sa croupe.â
Il avait une façon dâordonner qui ne vous laissait pas le choix. Ce nâĂ©tait pas un ordre au sens propre du terme, qui peut vous donner envie de vous rebeller. CâĂ©tait une directive, qui paraissait de bon sens. Il aurait Ă©tĂ© incongru de sây opposer.
Je me suis placée derriÚre le cheval.
âNon, pas derriĂšre. Câest toujours imprudent de se tenir derriĂšre un cheval. Une ruade est toujours possible. Et pour ce que nous allons faire, il faut que vous soyez sur le cĂŽtĂ©.â
Je me suis repositionnée.
âVoilĂ , vous ĂȘtes Ă la bonne place maintenant.â
JâĂ©tais en face de la patte arriĂšre.
âJe vais vous expliquer ce que jâattends de vous. Nous allons recueillir la semence du cheval. Dâhabitude, câest un vĂ©tĂ©rinaire qui mâassiste. Ou plutĂŽt, il opĂšre et je lâassiste. Mais lĂ , il nâest pas disponible. Vous me direz que jâaurais pu attendre quâil le soit. Mais il se trouve quâAtlas a montĂ© une femelle pas plus tard quâhier matin. Vous vous souvenez ? Je vous ai dit que jâĂ©tais occupĂ© Ă lâĂ©curie au moment de notre rendez-vous manquĂ©. Et le meilleur sperme, câest celui quâon rĂ©colte aprĂšs une saillie. Vingt-quatre heures de dĂ©lai câest lâidĂ©al pour quâil produise des spermatozoĂŻdes tout frais.â
De nouveau, jâĂ©tais confrontĂ©e Ă un jeu subtil. Jâaurais pu refuser tout net. Câest dâailleurs probablement ce que jâaurais fait sâil nây avait pas eu hier. Mais refuser, câĂ©tait en quelque sorte endosser le rĂŽle de celle qui avait vu. Or jusquâici, je jouais le rĂŽle de celle qui nâĂ©tait pas venue. Jâai donc tout naturellement continuĂ© Ă jouer lâinnocente, bien que ni lâun ni lâautre nous nâĂ©tions dupes.
âCaressez lui le ventre.â
Jâai posĂ© ma main sur le flanc de lâanimal et jâai commencĂ© Ă frotter dans le sens du poil.
âNon, pas si haut. Il faut mettre votre main bien dessous, Ă lâaplomb du sol.â
Je dĂ©plaçais ma main, obĂ©issante. CâĂ©tait assez malcommode parce que je devais me pencher un peu et tourner mon bras pour placer ma paume sur la robe.
âBien. Rapprochez vous du fourreau. Vous savez ce quâest le fourreau, nâest-ce pas ?â
Je reculais mon geste vers le renflement.
âParfait. Pour quâil Ă©jacule, il faut bien Ă©videmment dâabord le mettre en Ă©rection. Il nây a que deux façons de faire. Soit on lui montre une jument, soit on le fait soi-mĂȘme. Je nâai pas de jument aujourdâhui, donc nous allons nous dĂ©brouiller. Vous ĂȘtes prĂȘte ?â
Une nouvelle fois, je mâĂ©tais laissĂ©e entraĂźner sans mâen rendre compte. Il nây avait que de la logique et du mĂ©dical dans ce quâil disait. Mais en somme, il me demandait de masturber le cheval, ni plus ni moins. JâĂ©tais au pied du mur et je nâavais pas tellement le moyen de reculer, sauf Ă mâoffusquer de façon ridicule.
âMaintenant, vous allez empoigner le fourreau et vous allez le serrer entre vos doigts. Ensuite, vous ferez un mouvement que vous connaissez jâimagine, nâest-ce pas ?â
Jâai fait comme si je nâĂ©tais pas troublĂ©e le moins du monde. Prendre un air dĂ©tachĂ©, comme si tout cela nâĂ©tait quâune action technique. Pas la moindre connotation sexuelle. âEmpoignezâ avait-il commandĂ© : jâempoignais. Le volume, bien quâau repos, Ă©tait dĂ©jĂ hors norme par rapport Ă ce que jâavais dĂ©jĂ âempoignĂ©â. âSerrezâ mâavait-il ordonnĂ© : je serrais. Je sentais le membre sous mes doigts. Il Ă©tait encore Ă lâabri dans sa protection, mais il nâĂ©tait pas inerte. âFaites le mouvement que vous connaissezâ avait-il prescrit : je bougeais le fourreau dâavant en arriĂšre, ce qui eut pour effet de dilater nettement son contenu.
âBien, le gland apparaĂźt. Vous vous y prenez trĂšs bien. Atlas vous en sera trĂšs reconnaissant. Continuez. AccĂ©lĂ©rez votre masturbation. Il faut quâil bande complĂštement. Quand le sexe va commencer Ă vraiment sâallonger, vous devrez y mettre les deux mains, dâune part pour le soutenir, dâautre part pour en faire le tour. Vous verrez, le sexe est vraiment trĂšs impressionnant une fois complĂštement dĂ©ployĂ©.â
Maintenant que jâĂ©tais dans lâaction, que je ne pouvais plus me soustraire, il avait changĂ© de vocabulaire. CâĂ©tait moins imagĂ©, moins feutrĂ©, plus direct, plus cru. Il Ă©tait dĂ©cidĂ©ment trĂšs psychologue. Il savait que ses mots allaient accentuer mon trouble. Mais je continuais Ă mener ma tĂąche Ă bien, sans rien laisser paraĂźtre de mon Ă©moi grandissant.
En quelques instants, le sexe est sorti du fourreau. Le gland nâavait rien de la demi-sphĂšre rosĂątre. Il avait plutĂŽt lâaspect dâune boursouflure entre le gris et le marron, avec un gros trou au milieu. Son Ă©paisseur Ă©tait incroyable. Je me rappelais la scĂšne de la veille et je ne pouvais imaginer quâun tel morceau puisse pĂ©nĂ©trer un vagin de femme. Pourtant, elle lâavait reçu. Il Ă©tait entrĂ© en elle. Je me demandais Ă quel point le vagin devait ĂȘtre Ă©largi pour que ça passe.
Comme il lâavait annoncĂ©, le membre sâest allongĂ© dĂ©mesurĂ©ment. Ăa nâen finissait pas. Jâai dĂ» le prendre Ă deux mains, comme un joueur de tennis qui veut augmenter la force de sa prise. CâĂ©tait une chose de voir lâĂ©rection prendre forme de loin. Câen Ă©tait une autre dâĂȘtre juste en face.
Câest Ă ce moment que je me suis vraiment prise au jeu. Lâacte nâĂ©tait plus tellement mĂ©dical pour moi. Jâavais lâimpression de branler un mĂąle particuliĂšrement bien dotĂ© par la nature. Le sexe Ă©tait devenu dur. Je sentais le sang battre dans la chair.
Depuis que jâavais mes deux mains en action, jâavais dĂ» me pencher pour presque passer sous le ventre. Je ne voulais pas tordre ce formidable phallus, le garder horizontal, au milieu du ventre.
Lâhomme mâa laissĂ© faire. Je me rendais compte que ma posture Ă©tait devenue plus suggestive, ainsi penchĂ©e, ce qui tendait ma robe, et tenant un sexe Ă deux mains.
Jâavais le gland devant mes yeux. Je tenais une partie claire, juste Ă la base du renflement de lâextrĂ©mitĂ©. Lâautre bout du sexe, celui qui allait jusquâaux bourses, Ă©tait sombre, luisant, veinĂ©.
Je pensais Ă la femme, Ă ce qui Ă©tait entrĂ© en elle. Quelle longueur avait-elle bien pu absorber ? MalgrĂ© moi, jâai senti que mon sexe se contractait, comme si cette Ă©vocation reprenait rĂ©alitĂ©.
âBien. Il est suffisamment raide maintenant. On va lâamener au vagin artificiel pour lui faire monter sa jument, comme hier. Enfin, sa jument factice.â
Il nâa pas ajoutĂ© que pour la jument, câĂ©tait autant du faux que la veille. Mais au moment oĂč il me disait cela, il me regardait et son regard Ă©tait Ă©loquent.
âPour le moment, vous allez me laisser faire. Mais quand il sera montĂ© sur sa simili femelle, vous viendrez mâaider Ă guider son sexe jusquâĂ ce quâil pĂ©nĂštre le vagin. Ăa ira ?â
Jâai lĂąchĂ© le sexe et en rejoignant lâhomme, je lui ai fait comprendre que jâĂ©tais prĂȘte.
Monsieur M. a guidĂ© le cheval pour le placer face Ă la croupe artificielle quâon lui proposait. LâĂ©talon sâest dressĂ© et a posĂ© ses sabots sur le support. Il a avancĂ© son poitrail tout en laissant ses antĂ©rieures descendre et enserrer la fausse jument. Le membre battait dans lâair. Mon client a pris lâouverture du vagin de tissus dans une main et a essayĂ© dâattraper le sexe de lâautre.
âVenez mâaider ! Attrapez lui le gland et immobilisez sa verge !â
Je me suis prĂ©cipitĂ©e, consciente de lâimportance de mon rĂŽle Ă ce moment crucial. Je me suis mise sous le ventre. Le vagin artificiel touchait mon crĂąne. Je faisais face au pĂ©nis. AprĂšs plusieurs tentatives, jâai rĂ©ussi Ă lâempoigner. Jâavais le mĂ©at juste devant mon visage, Ă quelques centimĂštres. Je nâai pas pu mâempĂȘcher de penser Ă ce qui arriverait sâil Ă©jaculait juste Ă cet instant.
Jâai soulevĂ© la verge pour la placer Ă hauteur du vagin. Lâhomme de son cĂŽtĂ© suivait le mĂȘme mouvement pour quâĂ nous deux nous mettions le cylindre et lâorifice en contact. Ce nâĂ©tait pas simple parce que lâanimal ne nous laissait pas faire. Il essayait de son cĂŽtĂ© et ses tentatives contrecarraient les nĂŽtres.
AprĂšs plusieurs minutes dâessais infructueux, le cheval a soudain senti la rĂ©sistance de lâentrĂ©e. Il sâest ruĂ© en avant, me faisant lĂącher prise. Il a pĂ©nĂ©trĂ© le fourreau sur toute sa longueur, dâun coup. CâĂ©tait brutal.
JâĂ©tais aux premiĂšres loges pour apprĂ©cier la force de lâimpact. JâĂ©tais courbĂ©e en deux sous lâanimal mais je ne regardais pas le sol, je vous prie de me croire. Je me rappelais le cri de la femme lorsquâelle-mĂȘme avait Ă©tĂ© pĂ©nĂ©trĂ©e par ce mĂȘme sexe. Il y avait de quoi gĂ©mir, assurĂ©ment.
Le pseudo vagin avait Ă©tĂ© bien fixĂ©. Il rĂ©sistait Ă la formidable poussĂ©e de lâanimal. LâĂ©talon a donnĂ© encore quelques coups de reins puissant puis sâest immobilisĂ©.
Comme la veille, le coĂŻt avait Ă©tĂ© bref mais dâune puissance pharamineuse. Personne ne peut rester insensible. Ceux qui le prĂ©tendent feignent sans nul doute lâindiffĂ©rence ou le blasement. Pour ma part, je nâĂ©tais ni lâun ni lâautre et jâavais du mal Ă le cacher.
Mais comme pour le reste, lâhomme a fait comme si de rien nâĂ©tait. Je savais que son flegme apparent masquait une observation trĂšs attentive de mes faits et gestes, Ă lâaffĂ»t de mes sensations, de tout ce que je pourrais laisser filtrer. Câest pour cela quâil mâavait donnĂ© ce rendez-vous de travail. Me montrer Atlas qui couvrait la femme nâĂ©tait quâune Ă©tape dans son esprit.
âFaites attention ! Vous risquez de recevoir du sperme quand il va ressortir. Vous feriez mieux de ne pas rester en dessous.â
Je me suis relevĂ©e Ă cĂŽtĂ© du cheval, quittant un peu Ă regret mon exceptionnel poste dâobservation.
Atlas a poussĂ© sur ses pattes arriĂšres pour se redresser. Il a relevĂ© ses antĂ©rieures et les a reposĂ©es sur lâassise du cheval dâarçon. Je me souvenais comment il avait piĂ©tinĂ© le dos de sa partenaire la veille. Jâai eu mal pour elle rĂ©trospectivement. En tirant, il a sorti son sexe de la gangue. La fermeture du vagin Ă©tait suffisamment resserrĂ©e pour que rien ne soit perdu. Seul le bout du gland perlait encore de sperme.
Le sexe Ă©tait devenu flaccide. Il avait toujours toute sa longueur mais il pendouillait entre les pattes de lâanimal. Puis, assez vite il a rĂ©intĂ©grĂ© son fourreau. CâĂ©tait hypnotisant de le regarder se rĂ©tracter, autant que ça lâavait Ă©tĂ© lors de lâĂ©rection. La dilatation et la contraction Ă©taient si rapides.
Le propriĂ©taire a ramenĂ© Atlas vers son box. Je restais immobile, ne sachant que faire. Puis il est revenu rĂ©cupĂ©rer le vagin plein de semence. Il lâa dĂ©tachĂ© soigneusement, attentif Ă ne pas le renverser.
âTenez ! Regardez ! Ăa fait une belle quantitĂ© de liqueur, nâest-ce pas ?â
Il me tendait lâouverture du fourreau en lâĂ©cartant pour que je puisse voir son contenu. Il y en avait bien un bon verre, en partie liquide et transparent, en partie blanchĂątre et Ă©pais. Une grande quantitĂ©, de quoi remplir un vagin de femme jusquâau dĂ©bordement, comme jâavais dĂ©jĂ pu le constater. Je me demandais avec quelle force le sperme Ă©tait expulsĂ© au moment de lâĂ©jaculation et ce que la femme avait ressenti Ă ce moment lĂ .
Lâhomme a pris le chemin de la sortie.
âIl faut vite mettre la semence au frigo.â
Je lui ai emboßté le pas. Une fois dans la cour, je lui ai dit que je rentrais au bureau.
âMerci beaucoup de votre aide madame. Cela a Ă©tĂ© assez instructif, je crois, nâest-ce pas ?â
Je ne sais pas sâil parlait de moi ou de lui, sans doute des deux. Lâune avait appris comment on rĂ©cupĂ©rait du sperme de cheval et lâautre avait Ă©tudiĂ© son cobaye et en avait certainement dĂ©duit plein dâenseignements.
âJâespĂšre que cela ne vous a pas trop retardĂ© dans vos occupations. Vous vous souvenez quâon se revoit la semaine prochaine pour faire avancer notre dossier, nâest-ce pas ?â
Il ne voulait apparemment pas que nous en restions lĂ .
âBien sĂ»r, oui, la semaine prochaine.â
Jâai repris ma voiture et jâai roulĂ© jusquâau chemin de terre oĂč je me suis isolĂ©e un bon moment avant de retourner au bureau. JâĂ©tais encore plus excitĂ©e que la veille, mais pas seulement. Je me rendais compte en me masturbant que les images qui me venaient Ă©taient celles du cheval avec la femme. JâĂ©tais capable de combiner ce que jâavais vu la veille de loin avec ce que je venais de voir de prĂšs. Jâai joui quand jâai vu dans ma tĂȘte le sperme gicler et envahir le vagin de la femme jusquâau fond de son utĂ©rus.
En reprenant la route, je me suis sentie si honteuse de mes pensĂ©es. Ma sexualitĂ© qui avait Ă©tĂ© si ordinaire jusquâici, prenait un tour tellement immoral. Cela mâeffrayait.
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